West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
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West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
J'ai une question sur le format du film. Est-il à l'origine en 2:35 ? En 2:20:1 ? Ou en 2:13:1 comme indiqué sur ma jaquette. J'ai le DVD de l'édition spéciale belge, fourreau rouge qui recouvre un boîter amaray deux disques ? Le film est-il recadré ?
Le test du DVD ici même indique que c'est du 2:20:1.
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Re: West Side Story
Quelle est la différence entre 2.20 et 2.35, le scope est plus gros ou moins grosJordan White a écrit :J'ai une question sur le format du film. Est-il à l'origine en 2:35 ? En 2:20:1 ? Ou en 2:13:1 comme indiqué sur ma jaquette. J'ai le DVD de l'édition spéciale belge, fourreau rouge qui recouvre un boîter amaray deux disques ? Le film est-il recadré ?
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Re: West Side Story
Plus on va vers des chiffres élevés, plus le rectangle est allongé. Le 2.35 est donc plus étiré que le 2.20 (mais pour être franc, la différence n'est pas flagrante entre ces deux formats sur un écran TV)frédéric a écrit :Quelle est la différence entre 2.20 et 2.35, le scope est plus gros ou moins grosJordan White a écrit :J'ai une question sur le format du film. Est-il à l'origine en 2:35 ? En 2:20:1 ? Ou en 2:13:1 comme indiqué sur ma jaquette. J'ai le DVD de l'édition spéciale belge, fourreau rouge qui recouvre un boîter amaray deux disques ? Le film est-il recadré ?
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Re: West Side Story
En 2.20. copies 70mm. Enfin je crois.Jeremy Fox a écrit :Plus on va vers des chiffres élevés, plus le rectangle est allongé. Le 2.35 est donc plus étiré que le 2.20 (mais pour être franc, la différence n'est pas flagrante entre ces deux formats sur un écran TV)frédéric a écrit : Quelle est la différence entre 2.20 et 2.35, le scope est plus gros ou moins gros
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Re: West Side Story
Yep comme indiqué sur imdbphylute a écrit :En 2.20. copies 70mm. Enfin je crois.Jeremy Fox a écrit : Plus on va vers des chiffres élevés, plus le rectangle est allongé. Le 2.35 est donc plus étiré que le 2.20 (mais pour être franc, la différence n'est pas flagrante entre ces deux formats sur un écran TV)
http://www.imdb.com/title/tt0055614/technical
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West Side Story :
Une oeuvre d'une puissance dramaturgique peu commune, véritable opéra de bruit, de fureur, de larmes et de sang.
Les quinze premières minutes touchent à une sorte de sommet chorégraphique grâce à une composition technique magistrale avec la multiplication des plans, un sens de l'espace et du temps prodigieux. Le reste tient la dragée haute à cette introduction rêvée en proposant une intrigue bien plus riche qu'elle n'y paraît de prime abord en abordant les thèmes toujours d'actualités de la haine et des luttes fraticides, de l'immigration, du rêve américain, du couple pris dans la tourmente, etc...
Le tout filmé par la caméra de Robert Wise qui enchaîne les audaces visuelles comme ces "caches floutés" dans l'image pour isoler le couple de la scène de danse initiale lors du bal, et sait aussi saisir la grâce de la rencontre et l'inattendu. Il icônise l'union par un mariage dans une petite pièce à l'éclairage christique, une des plus belles déclarations d'amour du ciné, rend perpétuel le mouvement des corps, lesquels, lorsqu'ils ne se meuvent pas pour danser avec une élasticité sans commune mesure, se chargent de dévoiler une énergie de la violence, du geste et de la rage comme peu on se le montrer- lors de la rixe pendant la nuit dans le terrain vague-.
Leonard Bernstein compose une musique aux nombreuses envolées lyriques, et Somewhere m'a terrassée surtout avec son éclairage aux néons bleus et rouges.
Et que dire de la prestation de Natalie Wood surtout dans la scène finale qui a fini de m'achever.
J'avais un sentiment proche de l'extase en voyant ce film, grande découverte pour moi. Une sorte de Bollywood avant l'heure.
C'est tragique, mais qu'est-ce que c'est beau !
9.25/10
Je chipote un peu mais c'est à cause de deux trois chansons auxquelles je n'ai pas accroché. La perfection n'est pas loin ceci dit.
Je renvoie au très bon papier de Swan, car ce film m'intimide pas mal et je n'ai que peu à rajouter sans tomber dans le banal :
http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd ... estory.htm
Un de mes futurs films de chevet, aux côtés de Massacre à la tronçonneuse, Barry Lyndon, Le Dictateur à n'en pas douter.
Une oeuvre d'une puissance dramaturgique peu commune, véritable opéra de bruit, de fureur, de larmes et de sang.
Les quinze premières minutes touchent à une sorte de sommet chorégraphique grâce à une composition technique magistrale avec la multiplication des plans, un sens de l'espace et du temps prodigieux. Le reste tient la dragée haute à cette introduction rêvée en proposant une intrigue bien plus riche qu'elle n'y paraît de prime abord en abordant les thèmes toujours d'actualités de la haine et des luttes fraticides, de l'immigration, du rêve américain, du couple pris dans la tourmente, etc...
Le tout filmé par la caméra de Robert Wise qui enchaîne les audaces visuelles comme ces "caches floutés" dans l'image pour isoler le couple de la scène de danse initiale lors du bal, et sait aussi saisir la grâce de la rencontre et l'inattendu. Il icônise l'union par un mariage dans une petite pièce à l'éclairage christique, une des plus belles déclarations d'amour du ciné, rend perpétuel le mouvement des corps, lesquels, lorsqu'ils ne se meuvent pas pour danser avec une élasticité sans commune mesure, se chargent de dévoiler une énergie de la violence, du geste et de la rage comme peu on se le montrer- lors de la rixe pendant la nuit dans le terrain vague-.
Leonard Bernstein compose une musique aux nombreuses envolées lyriques, et Somewhere m'a terrassée surtout avec son éclairage aux néons bleus et rouges.
Et que dire de la prestation de Natalie Wood surtout dans la scène finale qui a fini de m'achever.
J'avais un sentiment proche de l'extase en voyant ce film, grande découverte pour moi. Une sorte de Bollywood avant l'heure.
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9.25/10
Je chipote un peu mais c'est à cause de deux trois chansons auxquelles je n'ai pas accroché. La perfection n'est pas loin ceci dit.
Je renvoie au très bon papier de Swan, car ce film m'intimide pas mal et je n'ai que peu à rajouter sans tomber dans le banal :
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Un de mes futurs films de chevet, aux côtés de Massacre à la tronçonneuse, Barry Lyndon, Le Dictateur à n'en pas douter.
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West side story, Jerome Robbins+Robert Wise, 1961
Peut-être bien ma comédie musicale préférée et j'ai beau l'avoir vu un paquet de fois, l'émotion et mon admiration demeurent et j'y découvre toujours de nouvelles choses, , comme par exemple, une grosse teub qui apparaît furtivement sur les graffitis du générique de fin. . Les chorégraphies sont sans conteste parmi ce qui s'est fait de plus élaboré en musical hollywoodien et la façon dont la caméra elle-même en mouvement capte cette énergie rend chaque scène mémorable. Et puis ces chansons sublimes, capables de me mettre la chair de poule. On ne peut qu'être gré à tous ceux qui ont bossé sur ce film de nous avoir offert un spectacle si réussi et si immortel.
Bon, j'arrête de baver.
Peut-être bien ma comédie musicale préférée et j'ai beau l'avoir vu un paquet de fois, l'émotion et mon admiration demeurent et j'y découvre toujours de nouvelles choses, , comme par exemple, une grosse teub qui apparaît furtivement sur les graffitis du générique de fin. . Les chorégraphies sont sans conteste parmi ce qui s'est fait de plus élaboré en musical hollywoodien et la façon dont la caméra elle-même en mouvement capte cette énergie rend chaque scène mémorable. Et puis ces chansons sublimes, capables de me mettre la chair de poule. On ne peut qu'être gré à tous ceux qui ont bossé sur ce film de nous avoir offert un spectacle si réussi et si immortel.
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Yes. Ce film réfute l'expression commune "la perfection n'est pas de ce monde", puisqu'ici, tout concours à la grace ultime, chaque domaine technique et artistique étant tenu de main de maître (mise en scène, musique, chorégraphie).Max Schreck a écrit :West side story, Jerome Robbins+Robert Wise, 1961
Peut-être bien ma comédie musicale préférée et j'ai beau l'avoir vu un paquet de fois, l'émotion et mon admiration demeurent et j'y découvre toujours de nouvelles choses, , comme par exemple, une grosse teub qui apparaît furtivement sur les graffitis du générique de fin. . Les chorégraphies sont sans conteste parmi ce qui s'est fait de plus élaboré en musical hollywoodien et la façon dont la caméra elle-même en mouvement capte cette énergie rend chaque scène mémorable. Et puis ces chansons sublimes, capables de me mettre la chair de poule. On ne peut qu'être gré à tous ceux qui ont bossé sur ce film de nous avoir offert un spectacle si réussi et si immortel.
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Plus je le revois, plus je suis ébahi par la mise en scène prodigieuse de Wise, ce qui ne saute pas forcément aux yeux à la première vision où l'histoire, la musique et les chorés prennent le dessus. Mais quelle direction d'acteurs et quelle maestria dans les cadrages, les mouvements de caméra et même le montage ! (scène de "Maria" par exemple, d'abord l'effet "cache", puis le fondu Salle de dance/Extérieur... Sublime !!!)
Mon "Musical" préféré également, et mon intime conviction est qu'on ne pourra jamais faire mieux.
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Ce n'est pas que le travail de Robert Wise qui est à louer mais aussi celui de Jerome Robbins qui n'a justement pas réglé que les numéros chorégraphiques ! Le documentaire qui est en bonus l'explique bien ! C'est une de mes comédies musicales préférées, évidemment le thème de Roméo et Juliette le sert bien aussi, mais la musique de Bernstein, la chorégraphie de Jerome Robbins et la mise en scène conjointe de Robert Wise et Robbins font de ce film un véritable chef d'oeuvre, que j'ai vu également un nombre incalculable de fois !Memento a écrit : Yes. Ce film réfute l'expression commune "la perfection n'est pas de ce monde", puisqu'ici, tout concours à la grace ultime, chaque domaine technique et artistique étant tenu de main de maître (mise en scène, musique, chorégraphie).
Plus je le revois, plus je suis ébahi par la mise en scène prodigieuse de Wise, ce qui ne saute pas forcément aux yeux à la première vision où l'histoire, la musique et les chorés prennent le dessus. Mais quelle direction d'acteurs et quelle maestria dans les cadrages, les mouvements de caméra et même le montage ! (scène de "Maria" par exemple, d'abord l'effet "cache", puis le fondu Salle de dance/Extérieur... Sublime !!!)
Mon "Musical" préféré également, et mon intime conviction est qu'on ne pourra jamais faire mieux.
Je pense d'ailleurs que le fondu salle de danse/nuit est certainement lié à Jérome Robbins. Cette scène évoque les ballets "classiques" qu'il crèera également comme In the Night. Jerome Robbins était un grand monsieur, très pointilleux, même très chiant !
Je sais qu'il est venu vers 1992-1993 remonter plusieurs de ses chorégraphies pour l'Opéra de Paris dont un ballet intitulé Dances at a gathering, a l'entracte, le public réalisant que le maitre était assis au premier rang du balcon lui a fait une standing ovation spontanée. Grand moment d'émotion, de danse. Pour les répétitions, une danseuse m'expliquait qu'il voulait que la main soit dans telle position, à telle hauteur, etc., etc. et que s'il n'était pas content, c'était un tyran. Ceci étant c'était un tyran adoré par les danseurs qui le regrettent amèrement.
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Pour mémoire, le Max Linder est le plus bel écran de Paris. Voir un film comme West Side Story sur un aussi bel écran doit être une expérience inoubliable.Nestor Almendros a écrit :Je n'ai trouvé que ce topic sur ce film (bizarre...).
Bref petit up pour les parisiens de l'été: WEST SIDE STORY sera projeté en juillet (je crois à partir du 12) au Max Linder. Il y aura ensuite LE PARRAIN 1 et 2, pour info.
Je ne serai pas sur Paris, mais dans le cas contraire, je me serais indéniablement déplacé.
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Sinon pour répondre à Jordan, ben oui le film est sacrément recadré.
Il a été tourné à l'origine dans le format SuperPanavision 70, ce qui correspond à un ratio de 2:20.
Pour plus d'info, je ne peux que vous renvoyer à la Bible dans ce domaine, c'est à dire le Widescreen Museum:
http://www.widescreenmuseum.com/widescreen/wingsp1.htm
... et je ne saurais que trop encourager ceux qui n'ont jamais vu le film en salle de le découvrir au Max Linder.
Il a été tourné à l'origine dans le format SuperPanavision 70, ce qui correspond à un ratio de 2:20.
Pour plus d'info, je ne peux que vous renvoyer à la Bible dans ce domaine, c'est à dire le Widescreen Museum:
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