Jack Griffin a écrit :Je l'ai vu récemment dans l'excellent The Woman in the Window de Fritz lang qu'il tourna avant Scarlett Street et toujours avec Joan Benett et Fritz Lang.
Pour ma part, ce film sera une première. Titre français : La femme au Portrait (1944)
(cela a déjà été signalé mais une petite piqûre de rappel peut parfois se révéler nécessaire ) Sa diffusion est prévue sur Arte le jeudi 22 juin à 20h50.
Un très grand comédien, impressionnant de présence, jouant de son physique "ingrat" pour transcender chacune de ses interprétations. Ce fut aussi un acteur courageux, capable de se laisser en second plan pour promouvoir une vedette.
Je l'ai adoré particulièrement dans The Woman in the Window de Frirtz Lang (1944).
Entièrement d'accord avec tout ce qui a été dit plus haut.
Deux autres apparitions de Robinson m'ont également frappé. La première, en cinéaste fatigué dans 15 jours ailleurs, de Vicente Minelli. Les échanges avec son épouse, lors desquels il laisse apparaître ses doutes, sont un moment particulièrement touchant.
J'avais aussi été enchanté de le voir apparaître dans les Cheyennes, de Ford, en figure d'autorité débonnaire mais lasse...
Evoquons également les nombreuses caricatures de Robinson dans les cartoons de T.Avery et autres farceurs des Looney Tunes. Il faut dire qu'il a des traits fort reconnaissables, et que c'est donc l'un des comédiens les plus tentant à la caricature.
Je crois qu'Edward G. Robinson a beaucoup plus apporté au cinéma classique hollywoodien que sa filmographie ne pourrait le laisser penser.
Et si son jeu dans Little Caesar parait aujourd'hui outré, il a tout de même frappé les esprits du public au point de devenir LA référence en matière de film de gangster (coude-à-coude avec Cagney, certes). Il est heureux que son talent lui aie permis de sortir de l'ornière et de s'affirmer dans d'autres rôles.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Un grand parmi les grands. Je ne sais pas s'il a pu être mauvais une fois ?
Quelques superbes rôles : The hatchet man de William Wellman (1932) Tiger shark de Howard Hawks (1932) The whole town's talking de John Ford (1935) The sea wolf de Michael Curtiz (1941) House of strangers de Joseph L. Mankiewicz (1949) Black tuesday de Hugo Fregonese (1954) Hell on Frisco Bay de Frank Tuttle (1955)
Plus ceux qui ont été cités précédemment et plein d'autres qu'il faudrait citer, on n'en finirait pas.
Vous nous manquez Mister Robinson
Jack Griffin a écrit :Je l'ai vu récemment dans l'excellent The Woman in the Window de Fritz lang qu'il tourna avant Scarlett Street et toujours avec Joan Benett et Fritz Lang.
Pour ma part, ce film sera une première. Titre français : La femme au Portrait (1944)
(cela a déjà été signalé mais une petite piqûre de rappel peut parfois se révéler nécessaire ) Sa diffusion est prévue sur Arte le jeudi 22 juin à 20h50.
Ah Robinson, l'inoubliable Little Caesar... Je l'avais adoré aussi dans "Key Largo" avec Bogart !! Et il m'avait beaucoup ému dans son dernier rôle : le vieil homme de "Soleil vert" aux côtés de Charlton Heston...
frédéric a écrit :Ah la scène de SOLEIL VERT où il regarde le film sur la nature
Scène bouleversante quand on sait qu'il mourra peu de temps après et qu'il le sait. D'ailleurs Richard Fleischer explique qu'il n'a eu qu'à poser sa caméra pour filmer les larmes et l'émotion spontanées de Charlton Heston qui le regarde jouer la mort de son personnage à travers la vitre.
Magnifique scène, en effet, dans un film trop inégal à mon goût.
Dans les bonus du DVD, il y a un sujet du 5 ou 10 minutes, sur une petite cérémonie en hommage à Edward G Robinson, apparement organisée à l'époque du tournage du film, que je trouve très touchant.
Vous connaissez quelqu'un qui peut prétendre avoir eu la vie sauve, grâce à "Gorge profonde"?
Stalker a écrit :
Scène bouleversante quand on sait qu'il mourra peu de temps après et qu'il le sait. D'ailleurs Richard Fleischer explique qu'il n'a eu qu'à poser sa caméra pour filmer les larmes et l'émotion spontanées de Charlton Heston qui le regarde jouer la mort de son personnage à travers la vitre.
Magnifique scène, en effet, dans un film trop inégal à mon goût.
Dans les bonus du DVD, il y a un sujet du 5 ou 10 minutes, sur une petite cérémonie en hommage à Edward G Robinson, apparement organisée à l'époque du tournage du film, que je trouve très touchant.
Hommage émouvant à un grand comédien dont c'était la dernière représentation sur grand écran.
Zone 2 Columbia
Image : sans être parfaite (quelques salissures sur la pellicule), elle ne nuit aucunement à la vision du film.
Cela faisait un petit moment que je n'avais point revu ce western qui au temps béni de la télévision bénéficiait de diffusion!
Cette histoire de lutte entre fermier et un gros propriétaire est assez conventionnelle, mais l'intérêt se situe surtout au traitement de la personnalité de certains des protagonistes...
Outre Glenn Ford, la surprise provient du duo Robinson et Stanwyck ( réunion de deux monstres sacrés du septième art); qui pour notre plus grand plaisir sont la pièce maîtresse de ce western par leur prestation grandiose, ce qui réhausse fortement ce film qui se révèle au final un agréable moment.
Lorsqu'il evoque la peinture a travers la femme qu il aime (scarlett street) ou lorsqu il le traque le nazi repenti (the stranger), Edward G. Robinson est toujours merveilleux... Mais ce que je retiens de lui, c est sa prestation dans The Amazing Dr Clitterhouse d'Anatole Litvak (si des bienfaiteurs de l humanite ont des coups de coeur pour ce realisateur, je les lirai avec grande attention!)... Bogart's movies s il en est ou Robinson joue avec finesse son role de scientifique souhaitant comprendre l'esprit criminel... Il en devient un lui meme ! Un Frankenstein reactualise quoi... enfin sur quelques aspects...
Pas vu encore Little Caesar, un Fritz Lang, Sea Wolf et presque tous les autres films cites predemment ! Il me reste du boulot concernant le cas Robinson... ce qui ne me deplait pas !
awopbopaloobopalopbamboom a écrit :Lorsqu'il evoque la peinture a travers la femme qu il aime (scarlett street) ou lorsqu il le traque le nazi repenti (the stranger), Edward G. Robinson est toujours merveilleux... Mais ce que je retiens de lui, c est sa prestation dans The Amazing Dr Clitterhouse d'Anatole Litvak (si des bienfaiteurs de l humanite ont des coups de coeur pour ce realisateur, je les lirai avec grande attention!)... Bogart's movies s il en est ou Robinson joue avec finesse son role de scientifique souhaitant comprendre l'esprit criminel... Il en devient un lui meme ! Un Frankenstein reactualise quoi... enfin sur quelques aspects...
Pas vu encore Little Caesar, un Fritz Lang, Sea Wolf et presque tous les autres films cites predemment ! Il me reste du boulot concernant le cas Robinson... ce qui ne me deplait pas !
Bienvenue (Ah quel bon pseudo )
Si tu ne les a pas déjà vu, je me permets de te recommander ces trois films peut-être un peu moins connu mais où il est formidable (comme toujours de toute façon).
The hatchet man de William Wellman 1932 Black tuesday de Hugo Fregonese 1954 Hell on Frisco Bay de Frank Tuttle 1955
Je ne les possède malheureusement plus depuis que je suis passé au graveur DVD, mais je guette toujours les programmes de TCM avec l'espoir qu'il nous les repasse un de ces jours.