Merci beaucoup pour ces references... Elles vont directement dans ma Most Wanted List... D'ailleurs, cette liste ne cesse de s'agrandir depuis que j'ai decouvert ce forum...The hatchet man de William Wellman 1932
Black tuesday de Hugo Fregonese 1954
Hell on Frisco Bay de Frank Tuttle 1955
Edward G Robinson (1893-1973)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Un meurtre sans importance de Lloyd Bacon (1938)
DVD zone 2 (se trouvant dans le coffret film noir N°2)
Image : Conforme à la politique warner sur ses naphtas.
Comédie amusante sur la fin de la prohibition et ses conséquences sur un gangster (Edward G Robinson) qui s'essaye à l'honnêteté sans trop y parvenir. Le film est prétexte à de nombreuses situations cocasses et, souvent le rire est au rendez-vous...
L'acteur au cigare semble avoir pris énormément de plaisir à s'auto- parodier dans ce film, au final très moralisateur, quoique !!
DVD zone 2 (se trouvant dans le coffret film noir N°2)
Image : Conforme à la politique warner sur ses naphtas.
Comédie amusante sur la fin de la prohibition et ses conséquences sur un gangster (Edward G Robinson) qui s'essaye à l'honnêteté sans trop y parvenir. Le film est prétexte à de nombreuses situations cocasses et, souvent le rire est au rendez-vous...
L'acteur au cigare semble avoir pris énormément de plaisir à s'auto- parodier dans ce film, au final très moralisateur, quoique !!
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Tout à fait, Ratatouille. Et puis, le terrifiant capitaine de The Sea wolf de Curtiz, les Lang, Assurance sur la mort de Wilder et Quinze jours ailleurs de Minnelli...Ratatouille a écrit :Excellent dans le non moins excellent Night Has a Thousand Eyes de John Farrow.
Une personnalité très attachante d'Hollywood.
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Re: Robinson, Edward G
Up !
Guerre au crime de William Keighley (1936)
DVD zone 2 se trouvant dans le coffret film noir N°2.
William Keigley qui avait déjà mis en scène "Les Hors la loi" en 35 avec James Cagney du bon côté de la loi; réitère avec Edward G Robinson qui incarne un policier chargé de démanteler un gang de racketteur.
La réalisation est nerveuse, et le rythme est constant dans ce film noir. Autour de Robinson se côtoie toute une série de personnage qui agrémentent l'histoire. Humphrey Bogart dont c'était le premier film avec Robinson, incarne un bad boy bien méchant qui périra par les armes.
Guerre au crime de William Keighley (1936)
DVD zone 2 se trouvant dans le coffret film noir N°2.
William Keigley qui avait déjà mis en scène "Les Hors la loi" en 35 avec James Cagney du bon côté de la loi; réitère avec Edward G Robinson qui incarne un policier chargé de démanteler un gang de racketteur.
La réalisation est nerveuse, et le rythme est constant dans ce film noir. Autour de Robinson se côtoie toute une série de personnage qui agrémentent l'histoire. Humphrey Bogart dont c'était le premier film avec Robinson, incarne un bad boy bien méchant qui périra par les armes.
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Re: Edward G Robinson
Brother Orchid de Llyod Bacon (1940)
Edward G Robinson retrouve son metteur en scène de " Un meurtre sans importance " en incarnant un chef de gang. A ses côtés pour une confrontation musclé en second couteau Humphrey Bogart dont ce film marquera leur avant-dernier, puisque les deux acteurs se retrouveront en 46 pour le film de J Huston "Key Largo" Sans surprise Brother Orchid fait parti de ses films que l'on tournait dans les années 40, en y incluant une morale définissant un état d'esprit américain.
Edward G Robinson retrouve son metteur en scène de " Un meurtre sans importance " en incarnant un chef de gang. A ses côtés pour une confrontation musclé en second couteau Humphrey Bogart dont ce film marquera leur avant-dernier, puisque les deux acteurs se retrouveront en 46 pour le film de J Huston "Key Largo" Sans surprise Brother Orchid fait parti de ses films que l'on tournait dans les années 40, en y incluant une morale définissant un état d'esprit américain.
Dernière modification par bogart le 23 mai 08, 09:58, modifié 1 fois.
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Re: Edward G Robinson
Little Caesar (Le petit Cesar) de Mervyn LeRoy (1931)
Zone 2 faisant parti du coffret 'Films Noirs V1'
Considéré à juste titre avec "The Public Enemy" (cf. James Cagney) comme un des fleurons du cinéma noir américain, Little Caesar restitue avec grand soin l'univers du gangstérisme, ce qui lui donne de nos jours un témoignage sur cette période où sévissait la prohibition, et la grande dépression qui s'ensuivit.
Autre atout du film est bien sûr la présence de Edward G Robinson qui livre ici une prestation formidable, il est Rico, l'homme au cigare à l'ascension fulgurante, teigneux et méchant.
Zone 2 faisant parti du coffret 'Films Noirs V1'
Considéré à juste titre avec "The Public Enemy" (cf. James Cagney) comme un des fleurons du cinéma noir américain, Little Caesar restitue avec grand soin l'univers du gangstérisme, ce qui lui donne de nos jours un témoignage sur cette période où sévissait la prohibition, et la grande dépression qui s'ensuivit.
Autre atout du film est bien sûr la présence de Edward G Robinson qui livre ici une prestation formidable, il est Rico, l'homme au cigare à l'ascension fulgurante, teigneux et méchant.
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Re: Edward G Robinson
Il m'a fait pleurer dans Soleil Vert ce salaud... Il dégageait tant de bonhommie dans ce film... Et la scène où il prépare la cuisine pour Heston...
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Re: Edward G Robinson
Excellent dernier passage au cinema en effet. Triste tout de meme, la sequence de sa mort dans ce film est une des plus magnifique que j'aie vu.
Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/
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Re: Notez les films naphtas de décembre 2008
Illegal ( le témoin à abattre – Lewis Allen - 1955 )
Très bon film noir qui repose sur un scénario excellent et un Edward G Robinson dans l’un de ses meilleurs rôles.
L’histoire est celle d’un procureur qui condamne à la chaise électrique un homme qui se révélera innocent trop tard. Sous le poids de la culpabilité, il démissionne, sombre dans l’alcoolisme puis décide de défendre et de faire libérer tous les hommes venant le voir, même des crapules notoire.
Le script est vraiment bien dosé, assez intelligemment écrit tout en réservant bien sûr des péripéties bien divertissantes mais toujours exploitées en tenant compte des personnages ( la fausse histoire d’amour, les méthodes de Robinson pour faire innocenter ses clients, la course contre la montre finale, la conclusion ouverte ).
Ca donne un film sans temps mort et bien rythmé. Bien sur ce n’est pas la réalisation du siècle mais Allen sait placer sa caméra où il faut, sait maitriser la narration dense et surtout il montre qu’il respecte ses personnages.
Excellente série B. ( bon, on va encore dire que je fait du pléonasme )
Très bon film noir qui repose sur un scénario excellent et un Edward G Robinson dans l’un de ses meilleurs rôles.
L’histoire est celle d’un procureur qui condamne à la chaise électrique un homme qui se révélera innocent trop tard. Sous le poids de la culpabilité, il démissionne, sombre dans l’alcoolisme puis décide de défendre et de faire libérer tous les hommes venant le voir, même des crapules notoire.
Le script est vraiment bien dosé, assez intelligemment écrit tout en réservant bien sûr des péripéties bien divertissantes mais toujours exploitées en tenant compte des personnages ( la fausse histoire d’amour, les méthodes de Robinson pour faire innocenter ses clients, la course contre la montre finale, la conclusion ouverte ).
Ca donne un film sans temps mort et bien rythmé. Bien sur ce n’est pas la réalisation du siècle mais Allen sait placer sa caméra où il faut, sait maitriser la narration dense et surtout il montre qu’il respecte ses personnages.
Excellente série B. ( bon, on va encore dire que je fait du pléonasme )
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Re: Edward G Robinson
LE TEMOIN A ABATTRE (ILLEGAL) de Lewis Allen (1955)
Certains apprécient, pour ma part je regrette beaucoup trop de choses pour me laisser totalement envoûter. Pourtant le scénario est bon, c'est vrai, alternant des moments dramatiques (déchéance de Robinson) à une intrigue "mafieuse" plutôt bien ficelée, avec un héros sur le fil de la légalité et de la moralité. La mise en scène ne brille pas par son originalité, minimum syndical oblige, mais ne désavantage pas non plus l'ensemble - c'est déjà ça.
Malheureusement, on est en 1955 et le soin visuel du cinéma d'alors s'est bien estompé. Alors qu'il aurait certainement eu un traitement visuel à la hauteur dans les années 40 (photo bien contrastée, éclairages travaillés), ce projet de 1955 doit se contenter d'un visuel presque téléfilmesque très en deçà de son potentiel.
Il est heureusement porté par un Edward G. Robinson des grands jours, parfait en héros discutable qui sera aveuglément suivi par le spectateur.
Warner nous a habitué à mieux avec ce master très granuleux mais assez propre. (coffret Films Noirs vol. 4)
Certains apprécient, pour ma part je regrette beaucoup trop de choses pour me laisser totalement envoûter. Pourtant le scénario est bon, c'est vrai, alternant des moments dramatiques (déchéance de Robinson) à une intrigue "mafieuse" plutôt bien ficelée, avec un héros sur le fil de la légalité et de la moralité. La mise en scène ne brille pas par son originalité, minimum syndical oblige, mais ne désavantage pas non plus l'ensemble - c'est déjà ça.
Malheureusement, on est en 1955 et le soin visuel du cinéma d'alors s'est bien estompé. Alors qu'il aurait certainement eu un traitement visuel à la hauteur dans les années 40 (photo bien contrastée, éclairages travaillés), ce projet de 1955 doit se contenter d'un visuel presque téléfilmesque très en deçà de son potentiel.
Il est heureusement porté par un Edward G. Robinson des grands jours, parfait en héros discutable qui sera aveuglément suivi par le spectateur.
Warner nous a habitué à mieux avec ce master très granuleux mais assez propre. (coffret Films Noirs vol. 4)
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Re: Edward G Robinson (1893-1973)
Illegal (Le témoin à abattre) - Réalisé par Lewis Allen / 1955 :
Le Procureur Victor Scott a malheureusement fait condamner un innocent. Il devient alors avocat et noie tout d'abord ses remords dans l'alcool. Puis il se met au service d'un gangster, tout en conservant la tête sur les épaules : l'envie de gagner, de se battre (et qu'importe l'enjeu) est toujours aussi forte...
Excellent film noir, me concernant. J'ai été pris du début à la fin, avec de bonnes doses de suspense éparpillées ici et là. Ce n'est certes pas le meilleur film de l'année, loin de là, mais les éléments se sont visiblement alignés pour remplir un cahier des charges exigeant : scénario très intéressant (ses détours sont étonnants), acteurs excellents (fabuleux Edward G. Robinson, comme d'habitude), mise en scène carrée (Lewis Allen a du métier, sans non plus être un faiseur de génie) et scènes de tribunal péchues (quelle tchatche ce Robinson) ! La photographie donne un ton un peu plus documentaire qu'à l'accoutumée dans le genre Film Noir, et l'on sent ici régulièrement la pleine influence des années 50. C'est moins beau que durant la décennie précédente, mais davantage "normalisé", plus vraisemblable. Bref, un film qui manque de magie, sans doute, car l'on est tellement loin des délires plastiques du Film Noir des années 40, mais en même temps une solide démonstration de savoir-faire. Les rouages de la justice, avec sa corruption, ses affaires tragiquement classées, et ce procureur subissant une vraie descente aux enfers pour mieux rebondir du côté de la pègre... Curieux, enthousiasmant et rythmé.
Le Procureur Victor Scott a malheureusement fait condamner un innocent. Il devient alors avocat et noie tout d'abord ses remords dans l'alcool. Puis il se met au service d'un gangster, tout en conservant la tête sur les épaules : l'envie de gagner, de se battre (et qu'importe l'enjeu) est toujours aussi forte...
Excellent film noir, me concernant. J'ai été pris du début à la fin, avec de bonnes doses de suspense éparpillées ici et là. Ce n'est certes pas le meilleur film de l'année, loin de là, mais les éléments se sont visiblement alignés pour remplir un cahier des charges exigeant : scénario très intéressant (ses détours sont étonnants), acteurs excellents (fabuleux Edward G. Robinson, comme d'habitude), mise en scène carrée (Lewis Allen a du métier, sans non plus être un faiseur de génie) et scènes de tribunal péchues (quelle tchatche ce Robinson) ! La photographie donne un ton un peu plus documentaire qu'à l'accoutumée dans le genre Film Noir, et l'on sent ici régulièrement la pleine influence des années 50. C'est moins beau que durant la décennie précédente, mais davantage "normalisé", plus vraisemblable. Bref, un film qui manque de magie, sans doute, car l'on est tellement loin des délires plastiques du Film Noir des années 40, mais en même temps une solide démonstration de savoir-faire. Les rouages de la justice, avec sa corruption, ses affaires tragiquement classées, et ce procureur subissant une vraie descente aux enfers pour mieux rebondir du côté de la pègre... Curieux, enthousiasmant et rythmé.
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Re: Edward G Robinson (1893-1973)
Un rôle qu'il a plus ou moins repris dans une production italienne au casting international; avec un titre français qui fleure bon le polar de chez nous, Le Carnaval des Truands:bogart a écrit :Acteur américain (1893-1973)
chef de bande dans Sept Voleurs (1959, H. Hathaway)
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Re: Edward G Robinson (1893-1973)
J'avais vu le film au (feu) cinéma de quartier est ce fut un sacré plaisir que de découvrir ce caper movie à la cool made in Italie. Un peu dans la veine de Seven Golden Men de Marco Vicario (lui aussi excellent).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Edward G Robinson (1893-1973)
The Man With Two Faces (Vengeance d'Artiste, 1934) de Archie Mayo avec E.G. Robinson, Mary Astor, Louis Calhern, Riccardo Cortez et Mae Clarke
Jessica Welles (M. Astor), une jeune actrice de Broadway, est harcelé par son mari, le dangereux Stanley Vance (L. Calhern). Son frère Damon (EG Robinson) décide d'agir...
Ce film Warner a une très belle distribution. Mais, le scénario adapté d'une pièce de George S. Kaufman et A. Woolcott donne au film un style théâtre filmé avec en plus un Archie Mayo qui se contente d'enregistrer ce qui se passe. Néanmoins, on suit avec plaisir cette histoire de meurtre dans le milieu du théâtre. Mary Astor ne semble pas avoir conservé de souvenirs du tournage de ce film, à part que celui-ci fut agréable. Ce n'est pas étonnant, car nous sommes devant un film de série. Louis Calhern joue avec délectation l'ignoble epoux de Mary. Il semble rejouer devant la caméra un rôle parfaitement rodé avec toutes les inflections nécessaires. Mais, le film repose surtout sur les épaules d'Edward G. Robinson. Il s'en donne à coeur joie en acteur-metteur en scène. Il domine la famille autant que le film. Il s'invente une autre identité pour se débarrasser de l'affreux Calhern. Revêtu d'une barbiche et d'une perruque, prenant un accent français (plutôt convaincant), il semble boire du petit lait avec cette amusante composition. Dans les seconds rôles, on reconnait Mae Clarke en jeune actrice, constamment houspillée par EG Robinson. Un film à réserver aux inconditionnels de Robinson.