French Connection (Friedkin-Frankenheimer - 1971-75)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
French Connection (Friedkin-Frankenheimer - 1971-75)
voilà, je viens de voir ce film-phare du cinéma américain des annes 70 ainsi que sa suite cet après-midi.
J'avoue que je n'ai pas trouvé ça génial.
J'ai eu du mal à accrocher en fait. peut-être à cause du style quasi-documentaire.
Pour ce qui est du 1, il y a quand même la scène de la course poursuite qui est vraiment excellente. Mais je trouve que l'on insiste pas assez sur les personnages, surtout Popeye, le plus intéressant. tout est sacrifié à l'histoire, pas toujours facile à suivre d'ailleurs.
Dans le 2, c'est un peu le contraire. Le scénario est moins intéressant mais on insiste plus sur Popeye, peut-être trop d'ailleurs. Les scènes où il est camé sont quand même trop longues, ils auraient dû en zapper une ou deux. Sinon Gene Hackman est vraiment excellent.
donc, si je devais noter:
French connection: 4/6
French connection 2: 3,5/6
J'avoue que je n'ai pas trouvé ça génial.
J'ai eu du mal à accrocher en fait. peut-être à cause du style quasi-documentaire.
Pour ce qui est du 1, il y a quand même la scène de la course poursuite qui est vraiment excellente. Mais je trouve que l'on insiste pas assez sur les personnages, surtout Popeye, le plus intéressant. tout est sacrifié à l'histoire, pas toujours facile à suivre d'ailleurs.
Dans le 2, c'est un peu le contraire. Le scénario est moins intéressant mais on insiste plus sur Popeye, peut-être trop d'ailleurs. Les scènes où il est camé sont quand même trop longues, ils auraient dû en zapper une ou deux. Sinon Gene Hackman est vraiment excellent.
donc, si je devais noter:
French connection: 4/6
French connection 2: 3,5/6
Je ne trouve pas du tout que le personnage de Popeye est sacrifié au scénario dans French Connection ! Au contraire, ce film présente un personnage de flic assez inédit (on a rarement vu un policier aussi antipathique être le héros d'un film) dans l'histoire du polar, sans compter que Friedkin n'arrête quasiment pas de le suivre. C'est ce personnage qui détermine l'action.
En outre French Connection a été l'un de ces rares films qui ont complètement renouvelé le polar urbain et ont eu une énorme influence sur leurs successeurs dans le genre (et à la télévision en mode mineur).
En outre French Connection a été l'un de ces rares films qui ont complètement renouvelé le polar urbain et ont eu une énorme influence sur leurs successeurs dans le genre (et à la télévision en mode mineur).
-
- Mister Ironbutt 2005
- Messages : 7489
- Inscription : 13 avr. 03, 09:15
certes, mais on ne sait rien de lui. comme de tous les personnages d'ailleurs.Roy Neary a écrit :Je ne trouve pas du tout que le personnage de Popeye est sacrifié au scénario dans French Connection ! Au contraire, ce film présente un personnage de flic assez inédit (on a rarement vu un policier aussi antipathique être le héros d'un film) dans l'histoire du polar, sans compter que Friedkin n'arrête quasiment pas de le suivre. C'est ce personnage qui détermine l'action.
je trouve le point de vue du réalisateur assez distant.
C'est en effet les pérégrinations du récit qui définissent la psychologie des personnages et leur évolution. Mais il n'empêche qu'on arrive parfaitement à se faire une idée de son tempérament colérique, de son racisme et de son inconscience.Kurtz a écrit :certes, mais on ne sait rien de lui. comme de tous les personnages d'ailleurs.
-
- Mister Ironbutt 2005
- Messages : 7489
- Inscription : 13 avr. 03, 09:15
C'est typiquement du réalisateur, le regard est assez sec, comme dans "Police Fédéral L.A" ou "L'Exorciste".Kurtz a écrit :certes, mais on ne sait rien de lui. comme de tous les personnages d'ailleurs.Roy Neary a écrit :Je ne trouve pas du tout que le personnage de Popeye est sacrifié au scénario dans French Connection ! Au contraire, ce film présente un personnage de flic assez inédit (on a rarement vu un policier aussi antipathique être le héros d'un film) dans l'histoire du polar, sans compter que Friedkin n'arrête quasiment pas de le suivre. C'est ce personnage qui détermine l'action.
je trouve le point de vue du réalisateur assez distant.
SPOILER
Popeye est un personnage de flic acharné très violent... Friedkin (à cette époque du moins) n'aime pas trops les frontières entre le bien et le mal. La fin du film, ça aboutit tout de mème par Hackman qui abat un flic , puis s'enfuit en tirant dans le vide. C'est extrèmement noir.
-
- Producteur
- Messages : 9994
- Inscription : 29 mai 03, 18:01
Pour ma part j'ai bien aimé les deux. Ma préférence va toutefois au 1, le style quasi-documentaire n'est pas gênant, au contraire, on a l'impression d'assister au début à une véritable arrestation, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ça dans les reportages. Belle utilisation de la bande sonore, assez bizarre par moments, ce qui est propre au réalisateur aussi.
Un truc marrant avec les VF, dans le 1 on entend Gene Hackman parler correctement français, dans le deux, il a l'accent américain! Quand on m'a prété le coffret double DVD, je les ai donc copiés en V.O. sur VHS et ça se comprend!
Un truc marrant avec les VF, dans le 1 on entend Gene Hackman parler correctement français, dans le deux, il a l'accent américain! Quand on m'a prété le coffret double DVD, je les ai donc copiés en V.O. sur VHS et ça se comprend!
-
- Overdosed on Gamma-ray
- Messages : 9534
- Inscription : 14 avr. 03, 08:44
-
- Doublure lumière
- Messages : 437
- Inscription : 30 mai 03, 11:57
Bonjour,
Cordialement,
Claude Couillec.
Je suis assez d'accord pour constater la distance du réalisateur. Mais je pense qu'il n'a aucun regard. Plus que de la distance, c'est je crois de l'inconscience complète. On peut difficilement le créditer d'une approche documentaire: la poursuite en voiture (qui en effet raffraichit le genre) est très èloignée d'un style documentaire. Friedkin n'a aucun point de vue, aucune conscience ni morale. Il fabrique. J'ai très largement préféré la réalisation du second. Ce n'est peut être pas un hasard si Friedkin fait et a fait beaucoup de télévision.je trouve le point de vue du réalisateur assez distant.
C'est typiquement du réalisateur, le regard est assez sec, comme dans "Police Fédéral L.A" ou "L'Exorciste".
Cordialement,
Claude Couillec.
-
- Régisseur
- Messages : 3409
- Inscription : 13 avr. 03, 10:25
- Localisation : Moulès (13)
Le film est on ne peut plus clair sur Popeye si on revoit le film. Friedkin essaye de faire passer le maximum d'informations par l'image et seulement par l'image. Les errances de la bande son et de la musique soulignent le flou de l'enquête de deux flics qui essayent de suivre une intuition.Roy Neary a écrit :C'est en effet les pérégrinations du récit qui définissent la psychologie des personnages et leur évolution. Mais il n'empêche qu'on arrive parfaitement à se faire une idée de son tempérament colérique, de son racisme et de son inconscience.Kurtz a écrit :certes, mais on ne sait rien de lui. comme de tous les personnages d'ailleurs.
-
- G.I. Joe
- Messages : 6134
- Inscription : 12 avr. 03, 01:41
-
- Accessoiriste
- Messages : 1724
- Inscription : 14 avr. 03, 12:25
- Localisation : Jersey ( Iles Anglo Normandes- Channel Islands)
salut,
juste pour dire que Friedkin à fait beaucoup de Tv et que c'est son style de faire des films qui avancent sans s'arrêter sur les personnages.
Mais le second c'est le grand john Frankenheimer qui l'a réalisé et lui à encore plus travaillé pour la Tv que Friedkin. S'il insiste autant sur la drogue c'est sans doute parce qu'a cette époque la il avait de trés gros problèmes d'alcoolsime qui l'emmenait dans des crises de délirium assez violentes que (pour moi) il à exorcisé à travers ces scènes.
Ce sont deux réalisateurs trés différents et je trouve leurs deux films vraiment passionnants chacun dans leur style.
Stefan
PS: pour les amateurs de To Live and Die in L.A jetez vous sur l'edition spéciale Zone 1 qui va sortir en Décembre c'est du tout bon au niveau image, son et suppléments (même si je déteste sa musique du plus profond de moi même !! )
Revoir ce film dans des super conditions m'a vraiment mis une claque et on retrouve un flic nihiliste comme Popeye.
juste pour dire que Friedkin à fait beaucoup de Tv et que c'est son style de faire des films qui avancent sans s'arrêter sur les personnages.
Mais le second c'est le grand john Frankenheimer qui l'a réalisé et lui à encore plus travaillé pour la Tv que Friedkin. S'il insiste autant sur la drogue c'est sans doute parce qu'a cette époque la il avait de trés gros problèmes d'alcoolsime qui l'emmenait dans des crises de délirium assez violentes que (pour moi) il à exorcisé à travers ces scènes.
Ce sont deux réalisateurs trés différents et je trouve leurs deux films vraiment passionnants chacun dans leur style.
Stefan
PS: pour les amateurs de To Live and Die in L.A jetez vous sur l'edition spéciale Zone 1 qui va sortir en Décembre c'est du tout bon au niveau image, son et suppléments (même si je déteste sa musique du plus profond de moi même !! )
Revoir ce film dans des super conditions m'a vraiment mis une claque et on retrouve un flic nihiliste comme Popeye.
-
- Régisseur
- Messages : 3409
- Inscription : 13 avr. 03, 10:25
- Localisation : Moulès (13)
Cinetudes a écrit :salut,
juste pour dire que Friedkin à fait beaucoup de Tv et que c'est son style de faire des films qui avancent sans s'arrêter sur les personnages.
Le style documentaire voulu par Friedkin se retrouve plus dans le scénario et le jeu des acteurs que dans la mise en images (les acteurs ont travaillé avec de vrais flics, le vrai "Popeye" était conseiller sur le tournage) - Dans le comm' audio de French Connection, Friedkin cite A bout de souffle de Godard et Z de Costa-Gavras comme réfécences principales pour la mise en scène et le montage du film.