Bonjourishmael a écrit :
Dans la traduction française publiée chez l'Harmattan ("Marcel Carné et l'âge d'or du cinéma français 1929-1945") on ne retrouve de cette partie (80 pages tout de même, sur 434 de texte) que quelques passages extraits du chapitre sur la Nouvelle Vague. Le titre est d'ailleurs un aveu déguisé de cette mutilation, mais si on voulait se limiter à 1945 (et pourquoi d'ailleurs ?) quel besoin d'un chapitre sur la Nouvelle vague ?
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Passe encore qu'il n'existe pas en France de biographe pour s'intéresser à Carné; le déplorer serait du nationalisme intellectuel de la pire espèce, et ce qui rend le livre de Turk passionnant, c'est probablement aussi son regard américain.
Mais les lecteurs français ne méritent-ils pas une biographie complète d'un cinéaste comme Carné ? Y a-t-il eu un version corrigée de cette traduction ? pour ma part je l'ignore.
Oui tu as raison de le signaler. J'ai comme toi les deux versions et j'ai posé la question à Edward Turk et lui m'a répondu que c'était pour une question de "finances et de marketing" de la part de l'Harmattan.
C'est très regrettable mais c'est ainsi.
A propos de Turk, tu seras peut-être heureux d'apprendre que d'ici quelques jours sur DVDCLASSIK, nous allons mettre en ligne une interview exclusive de Carné par Turk en 1980 (avec extraits audios!).
Elle est déjà en ligne depuis ce matin sur le site dédié à Marcel Carné.
Le lien est dans ma signature.
A bientôt.
) mais marketing ? Mettons qu'on prenne au sérieux cette expression ça veut dire que le Carné "marketable" c'est un Carné qui meurt en février 45 après le montage des Enfants du Paradis, et dont Truffaut se souvient dix ou quinze ans plus tard pour écrire ses articles (en contre)...
