Lillian Gish (1893-1993)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

vivian
Assistant(e) machine à café
Messages : 245
Inscription : 4 nov. 03, 13:41
Contact :

Message par vivian »

histoire d'ajouter mon grain de sel par rapport à une actrice qui est l'une des très grandes dames du cinéma mondial (les films muets que vous avez cité sont pour la plupart tous admirables). je voulais ajouter que j'avais consacré quelques captures sur mon blog à The Wind, le chef d'oeuvre de Sjostrom avec Les Proscrits (en ce qui me concerne).
le lien direct : http://24liespersecond.blogspot.com/200 ... strom.html.

sinon je vous incite à lire sa biographie, très intéréssante. Ce qu'elle a pu endurer durant le tournage de films comme The Wind ou Way Down East est inimaginable vu sa constitution. :shock:
Avatar de l’utilisateur
Ann Harding
Régisseur
Messages : 3144
Inscription : 7 juin 06, 10:46
Localisation : Paname
Contact :

Message par Ann Harding »

vivian a écrit :histoire d'ajouter mon grain de sel par rapport à une actrice qui est l'une des très grandes dames du cinéma mondial (les films muets que vous avez cité sont pour la plupart tous admirables). je voulais ajouter que j'avais consacré quelques captures sur mon blog à The Wind, le chef d'oeuvre de Sjostrom avec Les Proscrits (en ce qui me concerne).
le lien direct : http://24liespersecond.blogspot.com/200 ... strom.html.

sinon je vous incite à lire sa biographie, très intéréssante. Ce qu'elle a pu endurer durant le tournage de films comme The Wind ou Way Down East est inimaginable vu sa constitution. :shock:
Un grand merci à Vivian pour le lien! :wink:
L'autobiographie de Gish est un must pour tout cinéphile! The Cinema, Mr Griffith and Me a été traduit en français en 1987.
Image
Lylah Clare
Machino
Messages : 1130
Inscription : 29 sept. 06, 20:22
Localisation : Erewhon

Message par Lylah Clare »

Une grande actrice, par le talent, sinon par la taille. Comment l'oublier, frêle et gracile, dans ces chefs d'oeuvre que sont Le lys brisé, La lettre écarlate, Le vent (malheureusement les seuls muets que j'ai pu voir avec elle). Il faut dire qu'avec des cinéastes comme Griffiths ou Sjöström, les risques sont limités...

Image__Image

Quand Laughton la fait tourner dans La nuit du chasseur, on a réellement l'impression qu'il ressuscite d'un coup le cinéma muet (son apparition au début dans le ciel étoilé a quelque chose de magique). Ce rôle ramène à la surface ses plus belles interprétations, celles où son coeur noble et généreux ne l'empêchait pas de savoir prendre un fusil et d'en faire usage si besoin.

Et puis, merci, Ann Harding, de me l'avoir ramenée en mémoire en train de jouer du piano au milieu de nulle part dans cette scène splendide et étonnante du Vent de la plaine de Huston, alors que tout son univers s'écroule.
joe-ernst
Décorateur
Messages : 3820
Inscription : 20 mars 06, 15:11
Localisation :

Message par joe-ernst »

Ann Harding a écrit :L'autobiographie de Gish est un must pour tout cinéphile! The Cinema, Mr Griffith and Me a été traduit en français en 1987.
Image
Je l'ai terminée ce week-end et j'avoue avoir été un peu agacé. Si les souvenirs de tournage des films de Griffith sont très intéressants en eux-même, sa façon de se faire passer pour une très jeune fille pendant très longtemps (elle avait quand même près de 20 ans quand elle a commencé à tourner pour D.W.) est agaçante à la longue. De plus on a parfois l'impression qu'elle veut dire certaines choses mais sans oser aller jusqu'au bout de ses pensées.

Cela dit, elle reste une inoubliable actrice et une des très grandes dames du cinéma.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
Avatar de l’utilisateur
Ann Harding
Régisseur
Messages : 3144
Inscription : 7 juin 06, 10:46
Localisation : Paname
Contact :

Message par Ann Harding »

joe-ernst a écrit : Je l'ai terminée ce week-end et j'avoue avoir été un peu agacé. Si les souvenirs de tournage des films de Griffith sont très intéressants en eux-même, sa façon de se faire passer pour une très jeune fille pendant très longtemps (elle avait quand même près de 20 ans quand elle a commencé à tourner pour D.W.) est agaçante à la longue. De plus on a parfois l'impression qu'elle veut dire certaines choses mais sans oser aller jusqu'au bout de ses pensées.

Cela dit, elle reste une inoubliable actrice et une des très grandes dames du cinéma.
Ce qui m'a frappé lorsque j'ai lu pour la première fois le livre en 87, c'est le contraste, justement, entre la créature fragile qu'elle est à l'écran et la femme de tête qui s'occupe de son "business" avec une détermination sans faille. Griffith la maintient dans des rôles de gamine très longtemps. Mais, dès qu'elle le quitte en 1922, elle change de registre avec les films de Henry King (The White Sister), King Vidor (La Bohème) et Sjöström (The Scarlett Letter et The Wind) où elle devient une "femme". Quant à parler de sa vie privée, elle est muette sur le sujet dans son livre. La biographie où l'on dit tout, ce n'est pas son genre!!!! Pour cela, il faut ouvrir d'autres livres.... Gloria Swanson a, elle aussi, écrit un livre de souvenir Swanson par Swanson absolument passionnant sur l'époque du muet où, contrairement à Gish, elle raconte toutes ses aventures, amants (comme Joseph P. Kennedy, père de John F.) et maris. Elle était très différente de Gish, mais, son parcours est assez semblable; elle aussi contrôlait sa carrière et produisait ses films (comme Sadie Thompson de Walsh). Les grandes actrices du muet étaient aussi des femmes d'affaires....
joe-ernst
Décorateur
Messages : 3820
Inscription : 20 mars 06, 15:11
Localisation :

Message par joe-ernst »

Ca oui, l'autobiographie de Swanson reste un grand souvenir de lecture, un puissant moment d'évocation du passé, qui donne vraiment envie d'en savoir plus sur l'époque du muet. :D

S'il est vrai que Gish, Swanson, Pickford, Corinne Griffith, Vilma Banky et d'autres se sont révélées être de redoutables femmes d'affaires, certaines hélas n'avaient pas les pieds sur terre, et je pense tout particulièrement ici à Mae Murray... :(
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
Avatar de l’utilisateur
Sybille
Assistant opérateur
Messages : 2148
Inscription : 23 juin 05, 14:06

Message par Sybille »

joe-ernst a écrit :
sa façon de se faire passer pour une très jeune fille pendant très longtemps (elle avait quand même près de 20 ans quand elle a commencé à tourner pour D.W.) est agaçante à la longue.
Lillian Gish raconte justement qu'elle-même était agacé de devoir toujours tenir ce rôle de "jeune vierge innocente", un personnage à laquelle on l'associait presque automatiquement de par son physique tout d'abord, et par la faute de Griffith en particulier. Sans oublier que ce genre de caractère était apparemment très à la mode dans le cinéma des années 1910-20. C'était ça, ou au contraire les personnages de femmes fatales (comme Gloria Swanson par exemple).

Gish ironise d'ailleurs sur son personnage de Way Down East, disant quelque chose comme quoi ces personnages de jeunes filles étaient assez bêtes et insipides. Elle-même en avait assez à la longue.
Avatar de l’utilisateur
Ann Harding
Régisseur
Messages : 3144
Inscription : 7 juin 06, 10:46
Localisation : Paname
Contact :

Message par Ann Harding »

Si vous voulez découvrir plus avant The White Sister, allez faire un tour sur mon blog.
allen john
Assistant opérateur
Messages : 2010
Inscription : 17 mai 06, 19:00
Localisation : Une maison bleue
Contact :

Message par allen john »

LA BOHEME(1926), King Vidor
Ce film qui est le premier des 5 tourné par Lillian Gish pour la MGM entre 1926 et 1928 est aussi un moment intéressant dans l'oeuvre de King Vidor pour cette même firme, situé entre deux films importants, THE BIG PARADE(1925) et THE CROWD(1927), si on oublie le(Perdu)BARDELYS THE MAGNIFICENT(1926), considéré comme une récréation par son metteur en scène. Intéressant, mais certainement pas une pièce maîtresse. Disons qu'il nous éclaire sur la capacité de Vidor à mettre en scène de façon talentueuse un film qu'il n'a pas choisi, et pas vraiment piloté non plus.
De surcroît, il est aussi représentatif de ce que la firme voulait faire à cette époque, après seulement deux ans d'activité: réaliser des films de qualité avec des gens compétents, sur des sujets de qualités, en faisant avancer l'art cinématographique et en plaisant au public: bref, continuer sur la lancée du sublime HE WHO GETS SLAPPED(1924) de Sjöström, le premier film de la MGM. La Bohême est aussi et surtout représentatif du type de films que Lillian Gish avait à coeur de créer, car il est évident tout au long de ce mélodrame que tout le monde, de Vidor à John Gilbert en passant par le directeur de la photographie(Hendrik Sartov, au service de Miss Gish depuis Griffith)et l'ensemble du casting(Renée Adorée, Karl Dane, rescapés de la Grande parade, et choisis expressément par l'actrice après le visionnage privé du film; ou encore Roy d'Arcy, méchant attitré des mélos MGM qui prête son sourire carnassier au "villain" aristocrate)s'est soumis à la volonté de l'actrice. Vidor n'a jamais dit le contraire, La Bohême, c'est Lillian Gish.
Celle-ci ne pouvait qu'être interessée par ce mélodrame dans lequel la frêle Mimi, tuberculeuse, se tue à la tache, sacrifiant tout à son fiancé, le dramaturge Rodolphe; au moment ou celui-ci atteint le succès, elle meurt, et se dit heureuse. On le sait, Vidor s'est senti incapable de diriger la dernière scène, tellement les préparations physiques de l'actrice la rendait effrayante de maigreur: plutot que d'avoir recours au maquillage, elle s'est sous-alimentée, et a à peine bu afin d'arriver à jouer la scène de façon réaliste. Vidor a cru qu'elle mourait vraiment, et cette émotion, qu'on est en droit de trouver risible, ce qui n'est pas mon cas, est palpable aujourd'hui. Autre conséquence d'un tel dévouement, la dame n'a eu auvcun mal à diriger moralement la production, ensorcelant au passage son réalisateur, et sa co-vedette. Gilbert n'avait pas encore rencontré Garbo...
On ne s'étonnera donc pas que tout au long des 93 minutes(Sur la copie diffusée récemment sur TCM) ce film soit un festival lillianesque, non seulement par sa présence, mais surtout par son style. Elle a dit, et écrit de plus, qu'elle souhaitait essayer avec ce film des scènes d'amour qui sortent de l'ordinaire, et demandait à Gilbert, avec l'approbation un peu méfiante de Vidor, de ne jamais la toucher, ou de ne s'approcher d'elle qu'à condition de pouvoir placer un obstacle dans le champ(Un arbre, une chaise...), l'idée étant bien sur de créer une dimension de désir palpable sans passer par des poses vulgaires ou des intertitres trop voyant. Après intervention du studio, des scènes plus physiques(Des baisers notamment)seront ajoutées(And I ended up kissing John Gilbert, dira Lillian amusée), mais le but de l'actrice est, à mon sens, atteint: lors de leur batifolages, si les deux acteurs dansent, ils n'en donnent pas moins l'impression de ne jamais concrétiser totalement leur désir, ce que confirme la scène ou Mimi défend (Gentiment mais surement, comme Mae Marsh dans Intolerance) à Rodolphe d'entrer chez elle. Leur seule confrontation totalement physique sera une scène de violence dans laquelle Rodolphe frappe Mimi, puis se rend compte que celle-ci crache du sang, justifiant du même coup les réticences de Mimi de se laisser approcher.
L'apport principal de Vidor, c'est le choix de faire confiance aux acteurs, les impliquant physiquement dans le film, plutôt que de leur demander d'incarner un type, comme il était souvent demandé, en particulier dans un studio aussi compartimenté que la MGM. Gilbert, d'ailleurs, y est splendide, constamment sincère et inspiré lors de ses scènes en duo avec la diva, durant lesquelles elle l'a laissé la malmener assez sérieusement. Roy D'arcy(Mirko dans La Veuve Joyeuse, Manos Duras dans La Tentatrice) est plus subtil qu'à son habitude, ce qui n'est pas très difficile, il faut le dire... On obtient souvent le même naturel que celui obtenu par Vidor dans les scènes quasi-improvisées de son film précédent. On lui doit aussi d'avoir su tirer parti de la photographie éthérée de Sartov, qui épure les décors au profit des acteurs. Un gros regret par contre, la MGM pratiquait à l'époque une politique de normalisation qui les poussait à imposer la vitesse de 24 i/s, alors que plusieurs scènes en patissent(Cette normalisation avait été initiée par les comédies, et les exploitants avaient besoin d'un vitesse standardisée. 24 images permettaient une action plus fluide, et les film plus courts pouvaient permettre plus de représentations); de toute évidence ce film en souffre, notamment les scènes délicates de danse dans les prés, qui virent à la cavalcade...
Quoi qu'il en soit, le film reste un grand moment grace à la prestation de Lillian Gish, qui habite littéralement le décor, notamment dans la scène où elle tente de rejoindre Rodolphe, et s'accroche à tout ce qui passe à sa portée, alors qu'elle est mourante; le plan ou elle tombe de la voiture qu'elle avait agrippée, et reste quelques instant par terre, en plein vent, donne la pleine mesure de l'engagement physique de la dame; et le fait que les acteurs semblent tous occuper le décor de la même façon confirme qu'elle avait imposé des répétitions de la pantomime à toute l'équipe.
Quant à Vidor, il réussit ici à maintenir de façon convaincante un ensemble cohérent, fluide et convaincant alors que le matériau mélodramatique ne lui convient probablement qu'à moitié, et la thématique pas du tout. C'est certainement aussi, pour lui, une forme de sacrifice... De son coté, Lillian Gish allait confirmer ses promesses avec The Scarlet Letter, dans lequel elle allait à nouveau diriger la production en étroite collaboration avec Victor Sjöström. Un chef-d'oeuvre.
Avatar de l’utilisateur
Ann Harding
Régisseur
Messages : 3144
Inscription : 7 juin 06, 10:46
Localisation : Paname
Contact :

Message par Ann Harding »

allen john a écrit :Gilbert, d'ailleurs, y est splendide, constamment sincère et inspiré lors de ses scènes en duo avec la diva, durant lesquelles elle l'a laissé la malmener assez sérieusement.


Merci Allen John pour ce beau compte-rendu! :) Mais, il y a un point sur lequel je ne suis pas d'accord, c'est sur le jeu de Gilbert. Je trouve qu'il surjoue à mort. Il a presque réussit à me faire pouffer de rire dans la scène de la mort qui est si admirablement jouée par Gish....
Il est bien meilleur dans The Big Parade où Vidor obtient de lui une sincérité que je trouve totalement absente dans La Bohème.....
allen john
Assistant opérateur
Messages : 2010
Inscription : 17 mai 06, 19:00
Localisation : Une maison bleue
Contact :

Message par allen john »

Ann Harding a écrit :
allen john a écrit :Gilbert, d'ailleurs, y est splendide, constamment sincère et inspiré lors de ses scènes en duo avec la diva, durant lesquelles elle l'a laissé la malmener assez sérieusement.


Merci Allen John pour ce beau compte-rendu! :) Mais, il y a un point sur lequel je ne suis pas d'accord, c'est sur le jeu de Gilbert. Je trouve qu'il surjoue à mort. Il a presque réussit à me faire pouffer de rire dans la scène de la mort qui est si admirablement jouée par Gish....
Il est bien meilleur dans The Big Parade où Vidor obtient de lui une sincérité que je trouve totalement absente dans La Bohème.....


Fichtre! Pouffer de rire? il faut que je revoie la scène, ou c'est de moi qu'on va pouffer... Il est génial dans The Big Parade, c'est vrai. Mais je ne me souviens pas(Alors que je viens de le voir, il y a une heure)l'avoir remarqué dans la scène en question; il est là, du moins au début, et s'en va, pour aller chercher le canari. Il y est presque un accessoire. Pour ma part, si je l'ai trouvé si bon, c'est qu'il m'a vraiment semblé bénéficier de la présence de Lillian Gish dans leurs scènes en duo... Cela dit, je me suis emballé mais je veux préciser que je le trouve moins intense(Et moins sobre, c'est vrai) que Lars Hanson.
Et puis, c'est un film avec Lilian Gish, donc je n'ai d'yeux que pour elle? :oops: Cela expliquerait tout. La preuve, j'ai même dit du bien de Roy d'Arcy! :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Ann Harding
Régisseur
Messages : 3144
Inscription : 7 juin 06, 10:46
Localisation : Paname
Contact :

Message par Ann Harding »

allen john a écrit :
Ann Harding a écrit :
Merci Allen John pour ce beau compte-rendu! :) Mais, il y a un point sur lequel je ne suis pas d'accord, c'est sur le jeu de Gilbert. Je trouve qu'il surjoue à mort. Il a presque réussit à me faire pouffer de rire dans la scène de la mort qui est si admirablement jouée par Gish....
Il est bien meilleur dans The Big Parade où Vidor obtient de lui une sincérité que je trouve totalement absente dans La Bohème.....
Fichtre! Pouffer de rire? il faut que je revoie la scène, ou c'est de moi qu'on va pouffer... Il est génial dans The Big Parade, c'est vrai. Mais je ne me souviens pas(Alors que je viens de le voir, il y a une heure)l'avoir remarqué dans la scène en question; il est là, du moins au début, et s'en va, pour aller chercher le canari. Il y est presque un accessoire. Pour ma part, si je l'ai trouvé si bon, c'est qu'il m'a vraiment semblé bénéficier de la présence de Lillian Gish dans leurs scènes en duo... Cela dit, je me suis emballé mais je veux préciser que je le trouve moins intense(Et moins sobre, c'est vrai) que Lars Hanson.
Et puis, c'est un film avec Lilian Gish, donc je n'ai d'yeux que pour elle? :oops: Cela expliquerait tout. La preuve, j'ai même dit du bien de Roy d'Arcy! :mrgreen:
Personnellement, je trouve que les meilleurs partenaires de Gish à l'écran sont Richard Barthelmess, Lars Hanson et Ronald Colman. Je ne l'ai jamais vu avec Robert Harron, mais, lui aussi semble un acteur intéressant (je l'ai vu dans Intolerance). Par contre, je trouve Gilbert complètement à contre-courant, il fait son grand numéro de Latin Lover sans nuances... Ses gesticulations au-dessus du corps de Mimi me font penser à ces ténors italiens qui sanglotent à qui-mieux-mieux dans l'opéra de Puccini!
Avatar de l’utilisateur
Ann Harding
Régisseur
Messages : 3144
Inscription : 7 juin 06, 10:46
Localisation : Paname
Contact :

Message par Ann Harding »

Je remonte ce topic pour vous signaler la prochaine parution (le 28 août prochain) chez Image Entertainment de True Heart Susie qui comme l'a très bien dit Allen John est un des plus grands films de Gish et de Griffith! Enfin une belle copie en perspective! :D
Image
http://www.image-entertainment.com/dvd/ ... N=98595993
allen john
Assistant opérateur
Messages : 2010
Inscription : 17 mai 06, 19:00
Localisation : Une maison bleue
Contact :

Message par allen john »

Ann Harding a écrit :Je remonte ce topic pour vous signaler la prochaine parution (le 28 août prochain) chez Image Entertainment de True Heart Susie qui comme l'a très bien dit Allen John est un des plus grands films de Gish et de Griffith! Enfin une belle copie en perspective! :D
Ca fait d'ailleurs quelques semaines, depuis que Silent Era l'a annoncé, que je n'en dors plus.
Avatar de l’utilisateur
Ann Harding
Régisseur
Messages : 3144
Inscription : 7 juin 06, 10:46
Localisation : Paname
Contact :

Message par Ann Harding »

allen john a écrit :
Ann Harding a écrit :Je remonte ce topic pour vous signaler la prochaine parution (le 28 août prochain) chez Image Entertainment de True Heart Susie qui comme l'a très bien dit Allen John est un des plus grands films de Gish et de Griffith! Enfin une belle copie en perspective! :D
Ca fait d'ailleurs quelques semaines, depuis que Silent Era l'a annoncé, que je n'en dors plus.
:lol:
Quelques infos supplémentaires sur la copie et la musique:
Rodney Sauer compiled the music for both films; the score for TRUE HEART SUSIE is performed by the Mont Alto Motion Picture Orchestra. TRUE HEART SUSIE was prepared in cooperation with the British Film Institute. James White of BFI Films supervised the digital mastering from BFI’s 35mm duplicate negative, recreating the original tinting according to BFI’s unique original print. Image quality and condition of the film are generally excellent. HOODOO ANN is digitally mastered from a 35mm fine grain master positive made from the camera negative. Both films are speed corrected to appropriate frame rates.
(ce qui devrait accroître les insomnies de Allen John! :lol: )
Répondre