Delphine Seyrig (1932-1990)
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Sami Frey, son dernier compagnon est lui aussi un très grand monsieur du théâtre et du cinéma qui manque lui-aussi de reconnaissance de la part de bien des amateurs de films, sauf des cinéphiles.......
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Est-ce que quelqu’un saurait s’il est possible de voir Jeanne Dielman sans se couper un bras pour acheter le dvd ?
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Pour les admirateurs, son Radioscopie :
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Quelques vidéos à voir :
J’ai essayé de voir India Song de Marguerite Duras et c’est encore plus lent que L’année dernière à Marienbad.
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Film pas "facile", c'est le moins que l'on puisse dire.Supfiction a écrit :
J’ai essayé de voir India Song de Marguerite Duras et c’est encore plus lent que L’année dernière à Marienbad.
Pas revu Marienbad depuis un moment, mais la découverte du film de Duras en salles (ciné club) me laisse un souvenir particulier. Notamment un certain désarroi dans l'assistance... J'avais trouvé le temps long malgré une belle image. Un film culte à l'époque. Il me semble qu'il était resté très longtemps programmé dans une salle parisienne.
Comparé à Marienbad, il est surtout beaucoup plus statique niveau caméra.
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Dans India Song c'est "Michael Lonsdale" qui m'a le plus marqué, avec ses hurlements désespérés... très impressionnant.
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
C'était justement à ce moment-là que le public dans la salle s'était manifesté (rires "nerveux?").Ikebukuro a écrit :Dans India Song c'est "Michael Lonsdale" qui m'a le plus marqué, avec ses hurlements désespérés... très impressionnant.
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Est-ce que Michael Lonsdale a déjà joué un homme sain d’esprit avant d’avoir les cheveux blancs (et de devenir un grand sage), c’est la question.
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Malavida ressort en salles Les Lèvres rouges de Harry Kümel. Dans ce rôle vampirique, Dephine Seyrig rayonne de tous ses charmes. La chronique est signée Anne Sivan.
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Ah tiens, merci.Jeremy Fox a écrit :Malavida ressort en salles Les Lèvres rouges de Harry Kümel. Dans ce rôle vampirique, Dephine Seyrig rayonne de tous ses charmes. La chronique est signée Anne Sivan.
Un film à rapprocher de La comtesse de Julie Delpy peut-être. On imagine facilement que davantage que le genre, c’est le propos féminin qui a séduit Delphine Seyrig. Anne Sivan (dont je ne connais pas le pseudo) n’ose pas utiliser le mot féministe et pourtant il correspond bien, il me semble, au discours actuel.
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Ce n'est pas un pseudo et elle ne fait pas partie des forumeursSupfiction a écrit :Anne Sivan (dont je ne connais pas le pseudo)
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
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Dernière modification par Supfiction le 25 déc. 20, 12:18, modifié 3 fois.
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Je l'ai découvert lors de sa ressortie juste avant le confinement, et j'ai tout de suite pensé qu'à côté, Marienbad, c'était du Hitchcock.cinéfile a écrit : ↑5 mars 20, 22:12Film pas "facile", c'est le moins que l'on puisse dire.Supfiction a écrit :
J’ai essayé de voir India Song de Marguerite Duras et c’est encore plus lent que L’année dernière à Marienbad.
Pas revu Marienbad depuis un moment, mais la découverte du film de Duras en salles (ciné club) me laisse un souvenir particulier. Notamment un certain désarroi dans l'assistance... J'avais trouvé le temps long malgré une belle image. Un film culte à l'époque. Il me semble qu'il était resté très longtemps programmé dans une salle parisienne.
Comparé à Marienbad, il est surtout beaucoup plus statique niveau caméra.
Je n'irai même pas poser un jugement de valeur dessus tant le film est autre, tant Marguerite Duras semble faire peu de cas des règles élémentaires de dramatisation. Je pense que c'est un film tout ou rien, qui pourra fasciner son spectateur tout comme il pourra lui donner une expérience douloureuse. Malheureusement, ce fut dans mon cas d'un ennui rare, et je ne pense pas découvrir les autres films de Duras avant un long moment
Pour les fans de Seyrig et Duras, une curiosité (qui pourra, comme India Song, laisser perplexe)
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Re: Delphine Seyrig (1932-1990)
Mister Freedom (1968) est une farce qui réjouira tout anti-américain primaire dans lequel Marie-Madeleine (Delphine Seyrig en petite tenue sexy durant tout le film) guide un super héros américain débile (sorte de croisement entre Reagan et Trump, habillé en tenue de football) venant en France pour nous sauver du danger communiste incarné par Red China Man et Moujik Man. C’est très con (c’est un peu le Austin Powers de l’impérialisme américain) mais malheureusement c’est très politique (très marqué par Mai 68) mais très insuffisamment drôle. Je retiens quand même la scène où Mister Freedom est déprimé parce qu’un gamin l’a traité de fachiste. Il se remémore alors le bon temps où l’Amérique était l’Amérique, avant les « negres » et les européens ingrats qui appellent les américains pour finir leurs guerres. Delphine Seyrig lui sert alors un énorme carton de Corn Flakes pour lui remonter le moral.
L’esthétique kitsch et les tenues de Delphine Seyrig font un peu penser à celui de Barbarella avec Jane Fonda.
Côté casting, c’est assez dingue: il y a Serge Gainsbourg (qui a l’air de bien se marrer avec ses partenaires topless mais qui devait parler trop mal anglais pour ne pas être doublé puisque tout le film est en anglais), Sami Frey en Jesus, Monique Chaumette en Marie, Jean-Claude Drouot, Daniel Cohn Bendit (le temps d’un plan), Donald Pleasence (le chef de Mister Freedom), Jean Luc Bideau, ainsi que Yves Montand et même Simone Signoret de loin. On a également Philippe Noiret en bibimdom russekof qui veut séparer Paris en deux zones d’influence communiste et impérialiste.
Bref, un énorme casting pour un si piètre résultat.
J’en profite pour écrire que d’après Carole Roussopoulos qui a travaillé avec Delphine Seyrig, la carrière de cette dernière aurait souffert de son engagement féministe. Elle évoque notamment Toscan Du Plantier qui l’aurait écarté de projets de films ou même Yves Montand qui aurait refusé de tourner avec elle.
L’esthétique kitsch et les tenues de Delphine Seyrig font un peu penser à celui de Barbarella avec Jane Fonda.
Côté casting, c’est assez dingue: il y a Serge Gainsbourg (qui a l’air de bien se marrer avec ses partenaires topless mais qui devait parler trop mal anglais pour ne pas être doublé puisque tout le film est en anglais), Sami Frey en Jesus, Monique Chaumette en Marie, Jean-Claude Drouot, Daniel Cohn Bendit (le temps d’un plan), Donald Pleasence (le chef de Mister Freedom), Jean Luc Bideau, ainsi que Yves Montand et même Simone Signoret de loin. On a également Philippe Noiret en bibimdom russekof qui veut séparer Paris en deux zones d’influence communiste et impérialiste.
Bref, un énorme casting pour un si piètre résultat.
J’en profite pour écrire que d’après Carole Roussopoulos qui a travaillé avec Delphine Seyrig, la carrière de cette dernière aurait souffert de son engagement féministe. Elle évoque notamment Toscan Du Plantier qui l’aurait écarté de projets de films ou même Yves Montand qui aurait refusé de tourner avec elle.