C'est malinmannhunter a écrit :Un côté "balance ton orque...en CGI" dans le remake?shubby a écrit :A choisir, je prends le pdv féminin, en effet, y'avait une vraie carte à jouer là.Je réclame un remake d'Orca.
Orca (Michael Anderson - 1977)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- shubby
- Assistant opérateur
- Messages : 2683
- Inscription : 27 avr. 08, 20:55
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25906
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
C'est pourtant un joli leu de mots. Une sorte d'orque-idée.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- shubby
- Assistant opérateur
- Messages : 2683
- Inscription : 27 avr. 08, 20:55
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
Oooooh, la belle bleue !
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13090
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
Le Br edt dans l’offre Fnac 3 pour 2 payés en magasin. Je l’ai acheté hier aux Halles.
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 13984
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
Je viens de le revoir et en effet, ce n'est pas terrible. Le style est anonyme, Richard Harris a, par moment, l'air un peu bête (cela dit ce n'est son jeu qui est en cause).shubby a écrit : Déçu : c'est pas gégène. Gros pb de point de vue, narration foutraque. Pas de souffle, c'est plan-plan et pas subtil pour deux sous. J'aurais dû gardé mon souvenir de gosse sur çui-là.
La musique est très mal "épaulée" je trouve. Si mal d'ailleurs qu'elle en devient lourde - alors qu'elle ne l'est pas. Le montage préfère le passage le plus passe-partout au thème mélancolique et répétitif qui aurait dû guider une narration en mode inéluctable & les pdv.
Ajouter une voix off à Rampling appuie sur elle, donc devrait amener une tonalité féminine difficile, mais originale, ce que le métrage ne choisit pourtant pas franchement. A égalité, on dispose de la vengeance de l'orque et d'un héros Melvillien au trauma très classique mais bien vu. A choisir, je prends le pdv féminin, en effet, y'avait une vraie carte à jouer là. Quitte à charger le trauma sur elle via une fausse couche. A travailler.
Au final, c'est laborieux-sympa, avec comme point d'ancrage qq passages qui restent bien trash, des séquences nocturnes sur le bateau plutôt réussies, des acteurs présents et un bled cotier qui incite au voyage - du côté de st pierre & miquelon si j'en crois la toile. Ca reste pô mal, mais je n'ai pas ressenti l'aventure vraiment.
Anecdote pour rigoler : si vous aimez les épaulards, le film HK Moon Warrior en propose un d'assez mémorable, à mi-chemin entre celui-ci et Willy.
Je réclame un remake d'Orca.
Le film a le vague charme de ces bizarreries dont les années 70 avaient le secret, lorgne beaucoup sur Jaws (l'orque fait basculer la plaque de glace sur laquelle se tient Nolan comme le faisait le requin en se vautrant sur l'arrière de...l'Orca, quelques années plus tôt). Et les dialogues (bateau) passent leur temps à expliciter ce qu'il suffisait de suggérer. Surnagent heureusement quelques jolis plans lorsque l'épaulard emmène sa défunte vers le rivage, une musique inoubliable, une entrée en matière plutôt dure et, par endroit, une certaine qualité de spectacle à l'ancienne.
Une tendresse, néanmoins, pour ce film.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13090
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
Après un générique superbe avec la voix sublime d'Edda D'ell Orso (dire que le premier post du topic nous parle d'une musique inadéquate pour le film... Tchiip!! comme on dit), j'avoue que j'ai trouvé quelques défauts au film (Charlotte Rampling n'est pas franchement à l'aise, c'est assez plan plan...), mais ensuite arrive une scène choc qui est la naissance de l'avorton de l'orque qui fait qu'à partir de là on va se mettre dans une vitesse de croisière qui m'a rappelé pourquoi le film m'avait marqué quand j'étais gamin quand je tombais dessus à la télé. Alors oui, le King Kong de De Laurentis m'avait aussi marqué, on est vite impressionnable à 10 ans, mais franchement avec cette production maritime il réussit là où il avait échoué avec le gros singe, c'est à dire à rendre le tout crédible. Je ne parle pas forcément cette histoire de vengeance, chacun en pensera ce qu'il veut même si pour moi j'ai mille fois plus marché que dans Jaws 4 (oui je sais c'est pas dur et du coup ça ne veut pas dire grand tellement ce 4ème film est nul), mais je fais plutôt allusion au look du film, aux effets spéciaux, à la crédibilité, tout ces éléments qui tiennent encore largement le coup 43 ans plus tard. Oui, visuellement on y croit même si c'est énervant de constater que la blessure très visible de l'orque sur sa nageoire apparait et disparait selon les plans, et même si la banquise de la fin fait un peu carton-pâte malgré un certain charme. Bref, le film tient largement le coup à ce niveau là et jamais on ne rigole pour de mauvaises raisons. Rien que pour ça, et pour aussi un Richard Harris assez complexe car vite dépassé par les événements, le film mérite d'être revu.
-
- Laspalès
- Messages : 17361
- Inscription : 13 avr. 03, 11:05
- Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
- Contact :
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
oui le film a ses quelques maladresses dans l'écritureAlexandre Angel a écrit :les dialogues (bateau) passent leur temps à expliciter ce qu'il suffisait de suggérer.
...mais je reste dans le camp des "pro-ORCA" , comme tu dis le personnage de Nolan dans son évolution psychologique est très intéressant et joué par un attachant Richard Harris, la plupart des effets spéciaux sont convaincants et les quelques scènes qui nous avaient marqués à l'époque restent mémorablesodelay a écrit :franchement avec cette production maritime il réussit là où il avait échoué avec le gros singe, c'est à dire à rendre le tout crédible. Je ne parle pas forcément cette histoire de vengeance, chacun en pensera ce qu'il veut même si pour moi j'ai mille fois plus marché que dans Jaws 4 (oui je sais c'est pas dur et du coup ça ne veut pas dire grand tellement ce 4ème film est nul), mais je fais plutôt allusion au look du film, aux effets spéciaux, à la crédibilité, tout ces éléments qui tiennent encore largement le coup 43 ans plus tard. même si la banquise de la fin fait un peu carton-pâte malgré un certain charme. Bref, le film tient largement le coup à ce niveau là et jamais on ne rigole pour de mauvaises raisons. Rien que pour ça, et pour aussi un Richard Harris assez complexe car vite dépassé par les événements, le film mérite d'être revu.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Tu penses à quel(s) passage(s)? Il joue un personnage un peu rustre et ignorant, du moins au début du film, donc..Alexandre Angel a écrit :Richard Harris a, par moment, l'air un peu bête
Dernière modification par mannhunter le 25 juil. 20, 10:45, modifié 3 fois.
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 13984
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
Je trouve que King Kong reste le plus réussi de cette informelle "trilogie des bestiaux" dont le troisième larron est Le Bison blanc (Jack Lee Thompson, 1977), finalement plus intéressant qu'Orca.odelay a écrit :Alors oui, le King Kong de De Laurentis m'avait aussi marqué, on est vite impressionnable à 10 ans, mais franchement avec cette production maritime il réussit là où il avait échoué avec le gros singe
Aux commandes de King Kong, c'est quand même le meilleur réalisateur du lot et ça se voit. Le film reste le plus crédible, au contraire, du point de vue du spectacle (il faut dire aussi qu'il est le plus friqué) et hormis la pauvre et inutile séquence du serpent, plus quelques transparences vieillottes, il me semble que ça assure encore plus que bien en termes de spectaculaire. La musique de John Barry est fort classieuse. Jeff Bridges et Jessica Lange (son premier rôle!) sont irrésistibles et sont le meilleur couple sur les trois King Kong. Ce que le film perd en poésie gagne en sensibilité. Et l'expressivité faciale du singe enterre celle, tout en pixels certes performants, de la version Peter Jackson, et ce, grâce à Rick Baker.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
-
- Laspalès
- Messages : 17361
- Inscription : 13 avr. 03, 11:05
- Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
- Contact :
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
l'image rappelle "Jaws" au début oui, probable clin d'oeilAlexandre Angel a écrit :lorgne beaucoup sur Jaws (l'orque fait basculer la plaque de glace sur laquelle se tient Nolan comme le faisait le requin en se vautrant sur l'arrière de...l'Orca, quelques années plus tôt).
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 13984
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
C'est surtout son allure un peu décalée par rapport au personnage. Il ressemble plus à un écrivain bohème se la jouant "local", qu'à un vrai loup de mer.mannhunter a écrit :Tu penses à quel(s) passage(s)? Il joue un personnage un peu rustre et ignorant, du moins au début du film, donc..
Mais le film me reste sympathique pour toutes les raisons positives invoquées. Je trouve juste qu'elles ne sont pas forcément à la hauteur du souvenir "embelli" de l'époque où j'ai vu le film dans une grande salle le 25 décembre 1977 au soir
Quant à Jaws, il y a peu de rapport quant à l'ambition et au projet mais de grosses similitudes de fondements (toute une partie dédiée aux "exactions" de la bête puis la décision d'aller en découdre avec départ solennel de l'équipage sous les yeux des pêcheurs).
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Dernière modification par Alexandre Angel le 25 juil. 20, 10:13, modifié 2 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- Jean-Pierre Festina
- Electro
- Messages : 999
- Inscription : 13 nov. 07, 12:55
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
Quoiqu'il en soit, la carrière de ce topic me sidère ! Orca aura été le film de l'été 2020 sur DvdClassik.
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"
Non mais ALLOOOO quoi
Non mais ALLOOOO quoi
-
- Laspalès
- Messages : 17361
- Inscription : 13 avr. 03, 11:05
- Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
- Contact :
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
il y a un peu de ça oui!Alexandre Angel a écrit :C'est surtout son allure un peu décalée par rapport au personnage. Il ressemble plus à un écrivain bohème se la jouant "local", qu'à un vrai loup de mer.mannhunter a écrit :Tu penses à quel(s) passage(s)? Il joue un personnage un peu rustre et ignorant, du moins au début du film, donc..
mais bon je tolère les quelques petites scories du film rien que pour son final qui me fait toujours de l'effet ou cette courte scène du départ avec évidemment la musique insensée de Morricone!:
oui il y a quelques similitudes dans la structure du scénario mais le ton est très différent. Par contre je trouve que le départ de l'équipage dans les deux films n'est pas du tout mis en scène et ressenti par le spectateur de la même façon, dans "Jaws" il y a une courte scène familiale avec Ellen Brody et une réplique humoristique de Brody ("tu lui diras que papa est parti à la pêche") alors que le départ dans '"Orca" se veut dramatique et grandiose, on a l'impression que Nolan est rejeté et poussé vers son destin funeste par le village tout entier (la musique de Morricone et la posture de Nolan, le visage fermé, qui tourne le dos aux villageois)...enfin c'est mon ressenti!Alexandre Angel a écrit :Quant à Jaws, il y a peu de rapport quant à l'ambition et au projet mais de grosses similitudes de fondements (toute une partie dédiée aux "exactions" de la bête puis la décision d'aller en découdre avec départ solennel de l'équipage sous les yeux des pêcheurs).
Dernière modification par mannhunter le 25 juil. 20, 10:26, modifié 2 fois.
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 13984
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
Je t'accorde que c'est un bon passage. Et c'est vrai que ces moments un peu dépressifs sont bien rendus par l'acteur.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
-
- Laspalès
- Messages : 17361
- Inscription : 13 avr. 03, 11:05
- Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
- Contact :
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
Sa prestation ne me gêne pas particulièrement etodelay a écrit :Charlotte Rampling n'est pas franchement à l'aise
- Spoiler (cliquez pour afficher)
La sortie inattendue du blu ray avant la disparition inattendue du Maestro a beaucoup contribué à la popularité du topic je suppose!Yaplusdsaumon a écrit :Quoiqu'il en soit, la carrière de ce topic me sidère ! Orca aura été le film de l'été 2020 sur DvdClassik.
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 13984
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Orca (Michael Anderson - 1977)
Le personnage et le jeu s'améliore sur la fin, c'est vrai. On la sent plus concernée. Par contre, son look à la Quintet me fait sourire.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain