Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Supfiction
Charles Foster Kane
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Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Message par Supfiction »

Parce que pak n’a jamais créé le topic pour les années 70. Et qu’il n’existait qu’un topic polar des années 50-70 concernant le cinéma français des années qui ne ne se limitait pas au polar (ni à Claude Sautet, figure majeure de la décennie).

Pour rappel :

Le cinéma français des années 30 (1930-39)
Le cinéma français des années 40 (1940-49)
Le cinéma français des années 50 (1950-59)
Le cinéma français des années 60 (1960-69)
Le cinéma français des années 70 (1970-79)
Le cinéma français des années 80 (1980-89)



Pour commencer :
LE PAYS BLEU (1977)
http://www.dvdclassik.com/critique/le-p ... -tacchella

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Dernière modification par Supfiction le 5 sept. 22, 09:53, modifié 2 fois.
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Supfiction
Charles Foster Kane
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Re: Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Message par Supfiction »

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P.D.G. de Publistella, la célèbre agence de publicité, aux multiples ramifications, Paul Tardel envisage l'avenir avec sérénité. En effet, malgré la crise économique qui frappe durement les uns et les autres, les contrats n'ont jamais été si nombreux et les affaires si prospères. Paternaliste, intransigeant et souvent tyrannique, Tardel ne partage pas les responsabilités. Au sommet de son empire, il contrôle, organise, décide et ordonne; les autres sont là pour approuver puis exécuter sans broncher au nom du sacro-saint "intérêt de la maison". Devant certaines méthodes qu'il désapprouve, Dan, jeune homme aussi ambitieux que dynamique, tente vainement de se faire entendre. La réaction est brutale, il est mis à la porte: Tardel ne plaisante pas avec les fortes têtes qui font du mauvais esprit.Dan imagine alors de monter sa propre agence de publicité axée sur la promotion exclusive de produits aux qualités reconnues. Avec quelques amis, il s'installe sur une péniche et prospecte la clientèle. La chance aidant, plusieurs opérations réalisées avec succès assurent la renommée de T.T.C. (Tests et Travaux Comparatifs), non sans un surcroît de travail. Dan et son équipe ne ménagent pas leur peine et les commandes affluent bientôt tandis que Tardel ne décolère pas de voir ce "blanc bec" le narguer tout en lui faisant une concurrence qu'il ne peut tolérer. Après quelques tentatives de conciliation, devant le mutisme de son adversaire, Tardel décide d'employer les grands moyens: chantage, vol, dénonciation au fisc. Mais, une fois encore, ses efforts restent vains car, au bon moment, Dan brandit un dossier secret et menace...


Francis Perrin est sympathique et sobre dans cette petite comédie dont l’intérêt est qu’elle pose le cadre et l’ambiance du monde du travail en cette année 1975 marquée par les premiers effets de la crise pétrolière et économique. L’intrigue située dans le milieu publicitaire n’est pas vraiment crédible mais pour notre plaisir, elle est simple, ce qui nous épargne les rebondissements farfelus qui parasitent certaines comédies françaises de ces années là. Bernard Blier incarne à la perfection l’image du patron paternaliste et encore tout puissant. Il est génial de cynisme et de réparties cinglantes (« Dans le fond, il est bien aussi con qu’il en a l’air », « Je la baiserai. Mal, mais je la baiserais bien », « Tu vas mobiliser l’artillerie contre ce petit merdeux, si y a un cadavre dans le placard trouve le, si y en a pas, on va en mettre un », « mais c’est qu’il me faucherait tout ce petit con là, jusqu’à ma secrétaire »).
Ajoutez à cela un casting de second rôles de qualité tel-que Bernard Lecoq, le bon copain, Robert Castel, l’éternel pied-noir, Claude Pieplu en associé de Blier ou encore Caroline Cartier (juste sortie d’Orouët) en secrétaire de direction, pour l’atout charme, et vous aurez une petite comédie sans prétention qui plaira aux amateurs de voyages dans le temps.
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Thaddeus
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Re: Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Message par Thaddeus »

Par curiosité, où est-ce que tu trouves ces vieilles coupures de presse Télé Star sorties de l'âge de bronze ? Tu t'es fait un press book où tu les conserves ? Tu en as toute une collection ?
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Jeremy Fox
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Re: Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Message par Jeremy Fox »

Par quel biais as tu pu voir ce film ?
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Supfiction
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Re: Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Message par Supfiction »

Les coupures, on les trouve sur internet, je ne les ai pas physiquement.

Le film est visionnable actuellement et pour trois mois sur la plateforme MyCANAL (Ciné+, chaîne indéterminée).
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Jeremy Fox
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Re: Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Message par Jeremy Fox »

Merci
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Jeremy Fox
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Re: Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Message par Jeremy Fox »

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Re: Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Message par Jack Carter »

Une rareté des 70s avec Isabelle Huppert et Jacques Dutronc sur Arte.tv, pendant 3 mois
https://www.arte.tv/fr/videos/107119-00 ... ien-aimee/
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Message par Père Jules »

Merci Jack ;)
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Re: Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Message par Jack Carter »

Père Jules a écrit : 29 nov. 22, 09:22 Merci Jack ;)
Je n'avais pas trouvé ça folichon. (decouvert sur cine+, film par ailleurs dispo en bluray chez Sidonis)
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Alphonse Tram
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Re: Le cinéma français des années 70 (1970-79)

Message par Alphonse Tram »

Tiens, pourquoi pas ici :

Les loulous (Patrick Cabouat, 1976)
Film tout à fait interressant dans la mesure ou il n’est pas vraiment ce à quoi on peut s’attendre en voyant son titre, son affiche, et son synopsis sur le site de l’éditeur. Je me suis fait avoir, mais à mon avantage.
Pas de courses poursuites, de bagarres entre gangs, ou de coups de feu échangés. Les scènes d’actions sont très limitées et plutôt fauchées (comme l’incendie du bistrot). À ce titre, la scène d’ouverture est amusante. D’ailleurs c’est une constante du film : la mise en scène est très inventive, parfois expérimentale, en lien avec une bande son électronique.
On suit donc une petite bande de jeunes, qu’on ne peut même pas qualifier de racaille, dans leur désoeuvrement sur la dalle de la Courneuve, leurs rencontres. Suite à un drame, l’un d’eux perdra la boule, ce qui constitue en gros la deuxième partie du film.
J’ai été géné par l’interprétation du comédien principal, issu du théatre, qui répète son texte sans conviction. Les seconds rôles sont meilleurs (dont un fou dans le jardin de l’hopital qui a sans doute la meilleur tirade du film).
Film original.
Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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