Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Il me semble qu'on peut-être dans le mélo sans être dans le pathos...Bartlebooth a écrit :Je suis en effet peu sensible au néoréalisme, mais ce n'est pas le problème ici.Roy Neary a écrit : En quoi ces films sont-ils EXTREMEMENT surfaits ?
Tu n'es pas amateur du néoréalisme, j'imagine ?
Je trouve surtout ces deux films outrancièrement sentimentaux.
Si quelqu'un sait ou j'étais à ce moment là qu'il n'hésite pas 
« Dans la vie, si on veut comprendre vraiment les choses de ce monde, on doit dormir au moins une fois. Il vaut donc mieux dormir jeune quand on a du temps devant soi pour s'en sortir et ressusciter. »Monnezza a écrit :Je me souviens du début avec ces beaux jeunes gens qui jouent au tennis et de la fin plutôt poignante dans la salle de classe, mais entre les deux c'est juste le néant, incapable de me souvenir !
... à moins que la phrase ne soit tirée du roman de Bassani.
Dans mon idée, le parallèle serait moins à faire sur la tonalité du film et ses enjeux internes, que dans la manière dont Visconti et De Sica illustrent, au travers d'une famille aristocratique, le délitement d'une société (allemande chez l'un, italienne chez l'autre) gangrénée peu à peu par le fascisme et qui va conduire à l'engloutissement de ce clan (est-ce un hasard si De Sica récupère Helmut Berger ?). Les deux films sont bien sûr différents dans leur analyse de l'irrésistible montée du fascisme : les Von Essenbeck fricotent avec les nazis et se rallient à eux par intérêt, tandis que les Finzi Contini, en tant que Juifs, subissent. Mais il y a quand même quelques traits communs intéressants. Et puis, y a ces foutus zooms.homerwell a écrit :Les damnés est un film que je n'apprécie guère et le parallèle avec Le Jardin des Finzi-Contini qui nous occupe ici me pose un problème. Impossible pour moi de relier la froideur pleine de provocations et de perversion de l'un et l'évocation douce et nostalgique d'un havre de paix appelé à disparaître de l'autre.
Du point de vue formel, c'est bien la seule chose qui les rapproche. Avec ses lumières crues et ses plans rapides, Les Damnés m'avait épuisé.Demi-Lune a écrit :Et puis, y a ces foutus zooms.
Tout comme toi. Il y a loin de la lourdeur formelle et thématique des Damnés à la finesse psychologique et la beauté du Jardin des Finzi-Contini. Et puis, Dominique Sanda n'a jamais été aussi belle que dans ce film.homerwell a écrit :Les damnés est un film que je n'apprécie guère et le parallèle avec Le Jardin des Finzi-Contini qui nous occupe ici me pose un problème. Impossible pour moi de relier la froideur pleine de provocations et de perversion de l'un et l'évocation douce et nostalgique d'un havre de paix appelé à disparaître de l'autre.
Strum a écrit :Tout comme toi. Il y a loin de la lourdeur formelle et thématique des Damnés à la finesse psychologique et la beauté du Jardin des Finzi-Contini. Et puis, Dominique Sanda n'a jamais été aussi belle que dans ce film.homerwell a écrit :Les damnés est un film que je n'apprécie guère et le parallèle avec Le Jardin des Finzi-Contini qui nous occupe ici me pose un problème. Impossible pour moi de relier la froideur pleine de provocations et de perversion de l'un et l'évocation douce et nostalgique d'un havre de paix appelé à disparaître de l'autre.
Sanda est toujours magnifique.Strum a écrit :Et puis, Dominique Sanda n'a jamais été aussi belle que dans ce film.
Tu me vois "puissamment déconcerté".Watkinssien a écrit :Je préfère largement le Visconti, que je trouve splendide et puissamment déconcertant, en ce qui me concerne.
Na !
Oui, je sais !Strum a écrit :Tu me vois "puissamment déconcerté".Watkinssien a écrit :Je préfère largement le Visconti, que je trouve splendide et puissamment déconcertant, en ce qui me concerne.
Na !
Voilà les mots qui me manquaient...Strum a écrit :Il y a loin de la lourdeur formelle et thématique des Damnés à la finesse psychologique et la beauté du Jardin des Finzi-Contini.
Pour le coup, l'adjectif splendide est ce que je trouve le plus puissamment déconcertant s'agissant de "Les Damnés". A rapprocher de la discussion sur le film d'Ettore Scola, Affreux, sales et méchants, et des propos de Ed :Watkinssien a écrit :Je préfère largement le Visconti, que je trouve splendide et puissamment déconcertant, en ce qui me concerne.
Na !
Même si on n'est pas ici dans le domaine de la comédie...On ne peut pas - ou plutôt il ne faut pas - voir Affreux, sales et méchants sans avoir en tête la direction prise par la comédie italienne dans les 15 années qui ont précédé, qui consistait - je résume - à foutre le nez de la société italienne dans sa propre merde. Pendant ces 15 ans, tous les tabous les plus divers ont été abordés, avec une véritable intention politique derrière (ça peut faire bizarre, dit comme ça, mais le tempérament méditerranéen fait que l'action politique à l'italienne est souvent brutale) : la dégueulasserie la plus répugnante, le vol, l'inceste, le viol, tout ça, c'est si j'ose dire la nourriture de base des cinéastes du genre, dont le credo était finalement d'affirmer qu'il est moins pire de montrer (surtout de la façon dont ils le faisaient) que de continuer à se voiler hypocritement la face.
OuiAtCloseRange a écrit :Sanda est toujours magnifique.Strum a écrit :Et puis, Dominique Sanda n'a jamais été aussi belle que dans ce film.
Il faut que je voie ce film un de ces jours.
