Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Rubrique consacrée aux Blu-ray de films tournés à partir de 1980.

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bocina
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par bocina »

Moi j'achète des blu rays et plus de dvd. Je m'explique : Quand j'achète un blu ray, je sais que normalement, j'ai la meilleure édition du film qui soit (en tout cas sur le marché français). Ce film je l'ai adoré et donc je le veux, ça a toujours été ainsi.

Par contre, à quoi bon acheter un dvd alors qu'un pauvre Mkv 1080P existe quelque part d'une version HD d'un autre pays où le film est sorti avec un meilleur traitement et qu'il peut atterrir chez moi en moins de 2 minutes ? Et que ce petit fichier sera 10 fois plus beau à voir que le dvd français ? Je ne veux pas remettre sur la table une énième fois le coup du téléchargement mais au final si c'est juste pour avoir un film sur une galette autant le graver soi même ! C'est pour cela que je n'achète plus que des blu rays. Et que mes dvds attendent patiemment une sortie blu ray pour les (re)mettre en valeur. Néanmoins, la grande majorité des films que j'aime qui n'ont jamais été édités en blu rays, je les ai en dvds. Mais à l'époque il n'y avait pas d'autres choix.

Après je ne suis pas dans la course à la technologie, comme le dit Supfiction, l'important c'est le film. Autant à la sortie du dvd, c'était un truc de fou d'avoir un film dont la qualité ne bougerait pas dans le temps au contraire de cette vieille VHS et surtout avec la vo ET la vf (même si je m'en tape de l'avoir, j'aime qu'elle soit présente par principe) ! Autant le blu ray ne m'avait pas convaincu outre mesure à sa sortie mais j'ai fini par céder car quand même c'est très appréciable ces restaurations. Mais l'aspect 4K et tout le toutim je m'en contrefous.

Et comme le dit plus haut Jack Carter, on regarde un film pas une démo. On peut être exigeant mais bon faut pas être maniaque non plus.
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Nestor Almendros
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par Nestor Almendros »

Il n'y a pas de maniaques ici, ça se saurait!
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Jack Carter
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par Jack Carter »

Nestor Almendros a écrit :Il n'y a pas de maniaques ici, ça se saurait!
:lol:
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par Thesix »

J'ajoute ma petite pierre de nouveau venu.
Je regarde les films sur mon écran 24". Le salon de mon super appart durement gagné est à peine plus grand que le studio de mes premières années d'indépendance. Et encore...
Une télé, c'est moche ; pas question d'en changer pour une plus grande dans cette pièce.
Bien sûr, dans mon entourage, je vois des télés grand format apparaître depuis quelques années, mais c'est pour regarder les matchs de foot et de rugby.
Je prends des BD essentiellement pour le jour où elle me lâchera et que je ne trouverai rien d'équivalent pour la remplacer, le plus tard possible.
J'ai aussi un vidéoprojecteur depuis peu, mais j'assume pas encore les Chatquifume en grand écran devant tous les voisins de l'immeuble en face. :mrgreen:
Si on passe AC/DC, je quitte la pièce (J. Jarmusch)
Et Amazon, c'est toujours le mal (et l'internet haut débit, et Google...)
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par Commissaire Juve »

Jack Carter a écrit :
Supfiction a écrit : Je n’achète pas des blu rays, j’achète les films que je veux, et si possible en blu ray. C’est très different.
Je me positionne dans la reponse de Supfiction ... et si j'ai envie de decouvrir Remous de Greville, des raretés de Jean Devaivre, un Take me to town de Douglas Sirk ou encore Saladin de Chahine, ou certains westerns ou films noirs de chez Sidonis, c'est dvd, pas le choix, je prefere les decouvrir par ce biais que pas du tout.
Metoo ! :mrgreen:

Dernièrement : très content de découvrir Bunny Lake a disparu sur DVD (d'autant qu'il passait très bien en upscalé 4K).

Incidemment : en 2006-2007, j'avais emprunté le vidéoprojecteur de mon école -- un truc pas du tout HD -- et je m'étais fait des séances sur un écran pour films 8 mm... Eh bien, je me souviens que j'avais trouvé ça pas mal du tout, y compris avec des DVD qui feraient hurler les vidéophiles d'aujourd'hui ! (je pense notamment à la première édition de Marius... le film de Korda, hein). J'avais sans doute l'indulgence du néophyte (en vidéoprojection).
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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tenia
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par tenia »

Jack Carter a écrit :Et donc, se laisser dicter la direction de sa cinephilie avec ce qui sort uniquement en bluray par chez nous ?
Jack Carter a écrit :En matiere de cinema, je suis curieux
Il y a tout de même, précisément,
Prolls a écrit :déjà des milliers de films en bluray
Du coup, je trouve cette remarque toujours un peu étrange tant je n'arrive pas à m'y projeter. Je n'ai pas l'impression de me faire dicter ma cinéphilie quand je peux voir (ou revoir) en quelques semaines et en BR : Roubaix une lumière, Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, En toute innocence, Weird Science, Winter Kills, Ad Astra, Tenue de soirée, Night Tide, Cosh Boy, Bait, Born Yesterday, The Major and the Minor, Evil Dead 1 et 3, The White Reindeer, Cat Ballou, Buffet froid, Endless Night, The Magnificent Butcher, Relaxer, Mouchette, Secret Friends, Chained for Life, The Pillow Book, Fright, And Soon The Darkness, The Iron Fisted Monk, Punch Drunk Love, Mr Nice Guy, When The Wind Blows, La ronde, Lola Montès, Les cadavres ne portent pas de costard, Mad Max, Grosse fatigue et Mad Dog and Glory.

Ca me remplit de toute manière déjà largement mon temps libre au point de ne plus pouvoir ajouter grand chose d'autre de toute manière, d'alimenter de façon très généreuse ma cinéphilie, et je me sens pas moins curieux qu'un autre. :idea:
Ca ne m'empêche pas de comprendre cette remarque, parce qu'il y a tant d'exemples de films non disponibles en BR (pour des raisons diverses), mais je me dis qu'il faudrait déjà plus d'une vie cinéphilique entière pour voir tous les films intéressants parus en BR, et je doute que la "contrainte" serait la sensation principale dont on en sortirait.

Je vois donc plutôt les choses dans l'autre sens : si on veut voir tel ou tel film, alors oui, on peut tomber sur du DVD et devoir faire avec. Mais si on peut parfaitement piocher dans ce l'immensité disponible en BR et satisfaire sa curiosité en vagabondant de la sorte. Ce n'est pas pour autant que je me sens dans une course technologique pure, vu que j'ai trouvé sur ce support, disons, 5000 films à voir, et qu'une fois que j'aurais vu ça, ce sera déjà pas mal. :lol:

Sur ce, j'ai Scandal (Michael Caton-Jones), Putney Swope, The Daytrippers et Donbass à regarder. Que de sentiers balisés dictés sous le joug de la HD. Avant qu'elle ne me pousse à un rattrapage Chat qui fume et coffret Bergman. Au secours.
J'ai aussi Les Sous-doués à revoir, mais bon, je l'ai choisi :mrgreen:
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cinephage
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par cinephage »

tenia a écrit :Je vois donc plutôt les choses dans l'autre sens : si on veut voir tel ou tel film, alors oui, on peut tomber sur du DVD et devoir faire avec. Mais si on peut parfaitement piocher dans ce l'immensité disponible en BR et satisfaire sa curiosité en vagabondant de la sorte. Ce n'est pas pour autant que je me sens dans une course technologique pure, vu que j'ai trouvé sur ce support, disons, 5000 films à voir, et qu'une fois que j'aurais vu ça, ce sera déjà pas mal. :lol:
Je suis clairement dans le cas de ta première phrase. On me recommande un film, ou je lis un truc dessus, je veux le voir. Je le prends, quel que soit son support, DVD, fichier dégueu ou magnifique UHD...

Me dire que je vais me limiter à ce qui est disponible en bluray m'agacerait profondément. Je ne vais pas ignorer une statue ou un tableau parce que le temps les a abimés, pourquoi le ferais-je pour un film ? Certes, lorsqu'il y a restauration, c'est mieux, mais ignorer une œuvre parce qu'elle n'est pas en parfait état ne correspond absolument pas à mon approche. Trop de cinéastes importants sont encore boudés par le support, sans parler des sous-genres dont je suis friand...

Ma cinéphilie a commencé dans les salles de quartier, avec des copies souvent bien moches. Evidemment, je suis émerveillé quand je découvre un film dans une copie restaurée et magnifique, sur un support idoine. Mais je peux aussi apprécier un film que je découvre sur un support dégradé, je suis capable de distinguer la forme du support, comme tout le monde, je suppose...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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tenia
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par tenia »

cinephage a écrit :Ma cinéphilie a commencé dans les salles de quartier, avec des copies souvent bien moches. Evidemment, je suis émerveillé quand je découvre un film dans une copie restaurée et magnifique, sur un support idoine. Mais je peux aussi apprécier un film que je découvre sur un support dégradé, je suis capable de distinguer la forme du support, comme tout le monde, je suppose...
Ca n'a pas grand chose à voir, en fait. Ce n'est absolument pas une question de ne pas savoir apprécier un film sur un support dégradé. J'ai même tendance à trouver très ludique d'être face à une copie 35mm bien dégueu, avec le son qui part en sucette et l'image qui a viré...
cinephage a écrit :On me recommande un film, ou je lis un truc dessus, je veux le voir. Je le prends, quel que soit son support, DVD, fichier dégueu ou magnifique UHD...
Me dire que je vais me limiter à ce qui est disponible en bluray m'agacerait profondément. Je ne vais pas ignorer une statue ou un tableau parce que le temps les a abimés, pourquoi le ferais-je pour un film ? Certes, lorsqu'il y a restauration, c'est mieux, mais ignorer une œuvre parce qu'elle n'est pas en parfait état ne correspond absolument pas à mon approche. Trop de cinéastes importants sont encore boudés par le support, sans parler des sous-genres dont je suis friand...
... C'est plutôt une question de recommandations différentes.

On ne pourra jamais voir l'intégralité du cinéma disponible sur Terre, faut donc bien filtrer quelque part. :idea:
Moi, mes découvertes se font au gré de l'actualité HD. 3 Téchiné chez Carlotta ? A la bonne heure, j'y connais rien. Bresson ? Je n'en ai jamais vu autant que depuis que ça sort en BR. Rohmer ? Quasi tous découverts en BR (hormis Ma nuit chez Maud et La boulangère de Monceau). Ai-je l'impression d'être sur la bande d'arrêt d'urgence en devant me contenter de ces films ? Pas vraiment.
Pour tout cinéaste boudé par le support, pour tout sous-genre mal exploité, tout film manquant à l'appel, 1500 autres films attendent leur tour. Il manque quelques Kurosawa ? A la bonne heure, voilà du Cayatte. On aurait l'éternité devant nous, la question se poserait différemment, mais ce n'est pas le cas. J'ai vu 36 films en BR rien qu'en janvier 2020. Quand bien même j'aurais voulu, je n'aurais pas en voir beaucoup plus de toute façon.

Au final, c'est un peu cela que je regrette avec cette discussion : qu'elle vire presque toujours à une logique d'opposition alors qu'en pratique, le support n'est qu'un filtre comme tant d'autres : certains se fient à tel magazine, d'autres tel site, d'autres tel forum. Moi, je regarde parmi l'actualité des sorties BR, et ça me donne déjà trop à voir. En quoi me limite-je quand je ne n'arrive déjà pas à voir tout ce qui sort en BR ? Pendant que certains découvrent des films probablement très bien en DVD, j'en découvre simplement d'autres, probablement très bien aussi, mais en BR. Faut bien commencer quelque part, et ça m'occupera tout autant, qualitativement comme quantitativement. On fait tous des choix de toute façon.

Ce n'est donc pas une question de dire "je vais ignorer tel film", c'est-à-dire avoir son attention déjà focalisée sur tel ou tel film/cinéaste/genre, mais de vagabonder au gré des sorties HD et de dire "oh tiens, ça, ça fera bien ma matinée". On se penche, et on prend ce qu'on trouve au gré des sorties HD, chez Carlotta, Wild Side, Le chat qui fume, Gaumont, Pathé, etc, un peu comme on flânerait dans un rayon particulier d'une bibliothèque, sans titre précis en tête. Bah en vidéo, je flâne dans le rayon Blu-ray. :idea:

Et dans mon cas particulier, avec tout ce que j'importe d'éditions anglophones, je vois sans aucun doute en BR des films que d'autres ne voient parfois même pas en DVD. Beaucoup ont-ils vu (y compris ici) en DVD Cosh Boy ? Chained for Life (Aaron Schimberg) ? Le fascinant Bait de Mark Jenkin ? Dave Made a Maze ? Night Tide ? The Emperor's Naked Army Marches On ? Les films d'Alan Clarke pour la BBC ? Tampopo ? Red Mob ? Buddies ? The Penalty ? No Orchids for Miss Blandish ? Le début de carrière de Seijun Suzuki ? La trilogie bouddhiste de Jissoji ? Alice Sweet Alice ? Le Track 29 de Nicolas Roeg ? Les Sister Street Fighter ?
Qui rate quoi, du coup ?


Enfin, la comparaison avec les tableaux ou des statues me semble très étrange : s'il y a bien un endroit où le grand public ne voit précisément que ce qui est exposé, c'est bien dans les expos et les musées. J'ai vu récemment une expo sur la période sombre de Picasso : qui sait, dans le détail, ce qui existe mais n'est pas exposé et pour quelles raisons ça ne l'est pas ? Et dans l'extrême majorité des cas, les oeuvres exposées ont fait a minima l'objet d'un travail de conservation. Et de la même façon qu'il faut bien filtrer quelque part en vidéo parce qu'on ne pourra jamais tout voir, on ne pourra jamais non plus voir tous les Picasso, tous les Monet, etc (sans même parler des artistes moins connus).
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par Dunn »

+1 avec tenia.
Je vois ma collection de bluray et des prochains achats comme un trésor de découverte et la quantité de film disponible sur ce support me suffit déjà , c'est même trop...je vois à peine 3/4 bluray par mois.
Je peux comprendre que si on regarde 2/3 films par jour et l'envie de découvrir des cinéastes inédits en bluray qu'on les regarde en DVD (delà à les acheter par contre, c'est hors de question: prêt, copie de.. etc. ok).
De plus, tenia a raison, on aura jamais le temps de tout voir. Moi c'est aussi une question d'héritage, j'ose espérer qu'un de mes enfants (ma fille ainée semble bien partie) héritera de ma collection et en fera bon usage et je préfére en bluray.
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tenia
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par tenia »

Après, je comprends qu'on parte par l'autre bout de la lorgnette (si je puis dire) et qu'on parte d'abord des films, peu importe le support.
Mais moi, j'y connais rien, j'ai encore 99% du cinéma mondial à défricher, autant dire que rien qu'avec ce qui sort en BR, j'ai largement de quoi construire une vaste cinéphilie qui m'occupera 5 vies entières. Je ne verrai peut-être pas tout Chahine, ou plein de Gréville, mais je verrai tout de même des tas d'autres choses formidables.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par bocina »

Il vaut mieux brasser de la qualité que du volume. Désormais on est partout dans une gestion de la quantité que de la qualité.

Pour la bouffe, t'as les buffets degueu à volonté.
Pour la téloche t'as les abonnements Netflix, Amazon, Disney etc..
Pour le cinéma t'as les cartes Gaumont qui obligent limite les gens à tout voir donc en gros des tonnes de merde qu'ils n'auraient jamais été voir si ça n'avait pas été "gratos" (et donc ils auraient pu choisir de voir un autre film d'une autre époque ou faire autre chose!). Je suis toujours surpris de la quantité de films récents qui sont vus par certains.
Pour la zic, t'as spotify ou deezer.

En gros, t'as accès à des milliers de choses pour quasi que dalle. Comme dit Tenia, il a tellement de choses qu'il a envie de voir que finalement ça lui va. On ne peut clairement pas tout voir à moins de ne plus avoir de vie et de se limiter à cette unique passion. Moi même pendant longtemps j'ai essayé d'être une machine niveau ciné fantastique/horreur, puis ciné en général, et en musique qui est clairement au dessus du ciné pour moi. Il fallait tout voir tout écouter. Mais au fil du temps, j'ai du mettre des filtres car bon c'était bien gentil de vouloir voir aussi les films de merde pour pouvoir en parler et les critiquer à bon escient mais au final à quoi bon ? En musique, l'envie de continuer à accompagner les 1000/1200 artistes que je suis et en même temps de connaitre les nouveaux talents qui émergent c'est compliqué. Faut s'accrocher. Avec la vie de famille, les enfants, les autres passions (sport, voyage, gastronomie, photographie, ...) c'est dur dur !

J'ai eu une discussion avec mon beauf qui découvre la culture à 45 piges grâce à tous ces abonnements. Le problème c'est que tu as beau avoir accès à TOUT, il est encore plus difficile de choisir quelque chose quand t'y connais rien. Le principe justement c’est de s’intéresser pour pouvoir créer ton propre programme et dans ce cas là c'est productif et super intéressant. Mais comme je lui disais, t'y connais rien en zic, je te mets dans une fnac au milieu du rayon Indie. Je te dis tiens je te laisse prendre 5 cds au choix bah tu connais rien aucun groupe donc bah tu sais pas quoi prendre pourtant t'en as des milliers !

Donc au final, et on est tous d'accord, la qualité du contenu avant tout. Il vaut mieux voir un très bon film en DVD qu'un gros nanar récent en 3D au Gaumont que t'auras oublié aussi vite que ton buffet à volonté de la veille. On est tous d'accord là dessus je pense, c'est une lapalissade. Mais avoir du choix de qualité dans sa programmation plutot que de manger et voir ce qu'on nous force à consommer c'est pas donner à tout le monde. Et comme pour tout, pour être dans le qualitatif et la diversité, il faut s'intéresser et approfondir le sujet. Je pense qu'ici la plupart des personnes le font. Mais, "nous" sommes je pense une minorité. En tout cas moi je connais peu de personnes vraiment cinéphiles, pour eux c'est juste on mate un film car on en a entendu parler et basta. Et là du coup c'est juste de la consommation pas une passion. La passion c'est découvrir l'histoire de l'art auquel on s'intéresse. Et donc de brasser large. Aussi large que possible. Du coup, le support importe peu même si évidemment acheter un dvd alors que le blu ray existe me semble un poil dommage (question de budget aussi parfois). Si on est étudiant sans trop de thune et qu'on veut se construire une videotheque de qualité, en dvds y'a moyen de faire une belle collec' pour que dalle, les gens vendent leurs dvds à 2 euros...
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par tenia »

bocina a écrit :Il vaut mieux voir un très bon film en DVD qu'un gros nanar récent en 3D au Gaumont que t'auras oublié aussi vite que ton buffet à volonté de la veille.
A nouveau, ne taper que dans ce qui sort en BR n'empêche pas de n'enquiller que de très bons films.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par bocina »

Clairement. Tu puises dans un panel déjà suffisamment large pour occuper ta cinéphilie jusqu'à ta mort ! Même si tu pourrais diversifier davantage en allant voir dans ce que propose aussi le dvd. Mais bon on tourne en rond. L'important c'est de bien choisir. Notre époque nous permet d’avoir un choix phénoménal par rapport à l'époque de la VHS que certains ont connu ou même du début du dvd.
Après y'a une ligne directrice à voir je pense. Je suis peut etre hors sujet, mais parfois quand je vois les achats de certains je ne la vois pas vraiment. Et ce n'est pas qu'une question de gout.
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Prolls
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par Prolls »

bocina a écrit :Après y'a une ligne directrice à voir je pense. Je suis peut etre hors sujet, mais parfois quand je vois les achats de certains je ne la vois pas vraiment. Et ce n'est pas qu'une question de gout.
Tu pourrais détailler un peu ta pensée par rapport à cette ligne directrice? J'ai un peu de mal à cerner le sens de ta phrase (comme on est par écrit et qu'on interprète parfois mal les propos, je précise que c'est une vraie question sans aucun jugement).
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par Rockatansky »

On a le droit de s'en foutre, comme vous avez le droit de ne regarder que ce qu'il y a en BR. #teamcinephage
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