Major Tom a écrit :Yes!Flavia a écrit :Premier gros coup de coeur
Mort d'un pourri
Chef d'oeuvre du film policier français
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Major Tom a écrit :Yes!Flavia a écrit :Premier gros coup de coeur
Mort d'un pourri
Et merci Mère Jules pour le bisou.feb a écrit :Premier gros candidat, merci Père Jules
A cause d'un assassinat (Alan J. Pakula, 1974)
Wow rien que ça.G.T.O a écrit :
E.T, L'EXTRATERRESTRE ( Steven Spielberg) 4/10 ⟳
Un conte grotesque sur la ferveur et une sainte apologie de l'american way of life qui s'efforce de rejouer très fort le magicien d'oz et le récit christique mais d'où est exclue toute altérité. Pas une rencontre avec l'autre mais l'Autre vu comme soi même, dans une banlieue sacralisée. Appel à la fusion qui s'applique aussi au pacte spectatoriel.
Cette personne n'a pas d'âme.Flol a écrit :Wow rien que ça.G.T.O a écrit :
E.T, L'EXTRATERRESTRE ( Steven Spielberg) 4/10 ⟳
Un conte grotesque sur la ferveur et une sainte apologie de l'american way of life qui s'efforce de rejouer très fort le magicien d'oz et le récit christique mais d'où est exclue toute altérité. Pas une rencontre avec l'autre mais l'Autre vu comme soi même, dans une banlieue sacralisée. Appel à la fusion qui s'applique aussi au pacte spectatoriel.
Que veux-tu, il préfère le Spielberg dépressif, méchant et sans concessions, c'est déjà ça...Flol a écrit :Wow rien que ça.G.T.O a écrit :
E.T, L'EXTRATERRESTRE ( Steven Spielberg) 4/10 ⟳
Un conte grotesque sur la ferveur et une sainte apologie de l'american way of life qui s'efforce de rejouer très fort le magicien d'oz et le récit christique mais d'où est exclue toute altérité. Pas une rencontre avec l'autre mais l'Autre vu comme soi même, dans une banlieue sacralisée. Appel à la fusion qui s'applique aussi au pacte spectatoriel.
J'ai bien 2-3 (timides et absolument subjectives) réserves, juste pour le plaisir de chipoter : Kinoshita est, comme toujours, un poil trop didactique à mon goût et les envolées emphatiques de la musique orchestrale me portent sur les nerfs, là où la guimbarde lancinante suffisait.Beule a écrit : Legend of a duel to the death (aka A legend or was it)
Un Kinoshita dont je n'avais encore jamais entendu parler s'impose d'emblée comme l'un des plus beaux films japonais vus à ce jour...
Impressionnante gestion des cadres (exploitant à merveille le potentiel rude et sauvage des grands espaces majestueux d'Hokkaido) et de la dynamique du montage au service d'un suffocant crescendo dans la tension... et la désolation tant cette fresque dense ravive sans détour la mauvaise conscience nationale quant aux comportements de masse pendant la guerre, et plus encore au moment de la débâcle.
Deuxième option, évidemment. Yamada en est justement un exemple parfait.Beule a écrit :Forcément, après Flag in the mist de Yamada, plus tôt dans l'année, je m'interroge : ai-je vraiment des goûts par trop marginaux ou tout reste-t-il à faire en matière de défrichement et de célébration du cinéma japonais en occident (et particulièrement en France) ?...
Tu n'as pas perdu de temps !vic a écrit : J'ai bien 2-3 (timides et absolument subjectives) réserves, juste pour le plaisir de chipoter : Kinoshita est, comme toujours, un poil trop didactique à mon goût et les envolées emphatiques de la musique orchestrale me portent sur les nerfs, là où la guimbarde lancinante suffisait.
Sinon, qu'ajouter ? Le monochrome splendide et ultra contrasté qui plonge les visages dans une ombre prémonitoire alors que le soleil illumine les montagnes rugueuses. Un sens fulgurant de la narration qui sait condenser, en moins de 90 mns, clarté du récit et refus du manichéisme. Science du détail, âpreté de la tragédie, lyrisme discret et, donc, maîtrise du cadre et du montage, tout concourt à l'effet de sidération.
S'il y a de plus beaux films japonais (là encore, ça n'engage que moi), définitivement un "classique oublié" à découvrir.
Pas de truc plus intéressant à faire en ce moment.Beule a écrit : Tu n'as pas perdu de temps !
Fair enough.Beule a écrit :Par l'un des plus beaux films japonais, je ne sous-entendais pas l'un des plus "grands" ou des plus importants dans l'histoire du cinéma japonais mais simplement l'un des plus sidérants - c'est bien le qualificatif approprié - que j'aie vu du strict point de vue de la cinégénie pure.
Tout à fait, et le narrateur m'a semblé un peu superflu également. Mais, en effet, si on éliminait ces éléments pour tendre vers l'épure, on réduirait d'autant l'accessibilité du film.Beule a écrit :Il est clair que Kinoshita aurait pu faire l'économie des deux panneaux "modernes" qui encadrent l'évocation de la tragédie. À mon sens, ce n''est que dans ce prologue et cet épilogue que resurgit le péché mignon de Kinoshita, cette inclination naturelle au didactisme un peu scolaire. Mais peut-être cette greffe apaisée était-elle nécessaire pour ne pas compromettre le succès du film. Pour ma part, j'en fais naturellement abstraction pour ne retenir que la fulgurance d'un récit où, cette fois, le cinéaste lâche complètement les chevaux au rythme de cet impressionnant vibrato imprimé au récit par la guimbarde, qui ne cesse de m'obséder.
Tout y est excellemment dégagé et analysé : un très bon papier effectivement.vic a écrit : Criterion a les droits du film et le diffuse sur sa chaîne VOD, du coup on peut trouver pas mal de critiques sur les sites anglophones. La plus intéressante, à mon avis, est celle-ci (attention, c'est plein de spoilers) :
http://neatlyarrangedrubbish.com/a-lege ... apan-1963/
Ça c'est mon feb !feb a écrit :MAI 20
A cause d'un assassinat (Alan J. Pakula, 1974) - 9
Fascinant et qui laisse des marques!Père Jules a écrit :Ça c'est mon feb !feb a écrit :MAI 20
A cause d'un assassinat (Alan J. Pakula, 1974) - 9
Fascinante hein cette relecture paranoïaque des assassinats politiques des 60's ?