C'est bien pour ça en effet que j'ai évoqué cette notion de pathos. Personnellement, au moment où je commençais à éprouver cet embarras, en effet, dans les séquences de retrouvailles, je me suis spontanément rafraîchi la mémoire avec tout ce qui avait précédé, et notamment cette dignité, ce désintérêt sans relâche, d'une consistance rare.Beule a écrit :Dans mes souvenirs, la gageure n'est toutefois pas tenue jusqu'au bout. Il me semble que dans les séquences finales, celles des retrouvailles de l'institutrice Hideko Takamine et de ses anciens élèves, Kinoshita chargeait pas mal la barque niveau pathos. Mais c'est bien peu de chose en vérité, on est d'accord : un Kinoshita majeur et une magnifique leçon de résistance idéologique.John Holden a écrit :Un top 5 international pour Juillet avec un Kinoshita bouleversant qui évite avec élégance le pathos écoeurant (...)
Tout à fait en phase aussi pour le Ghatak et le Endfield . Et faut que je me décide à poursuivre l'exploration du coffret Pabst, tiens...
Oui pour le coffret Pabst, il me reste à découvrir , L'amour de Jeanne Ney, L'enfer blanc du Piz Palu qui a beaucoup d'émules ici, revoir les Louise Brooks et Vecchiali semble estimer Don Quichotte, voire Quatre de l'infanterie.
Sinon, premier coup de coeur avec La vieille femme indigne de René Allio, touchant manifeste féministe, par extension, vibrant portrait d'une femme affranchie.