Merci merci, il y a des trucs intéressants qui risquent grrrouuuh de m'influencer avant de gratter sur l'actrice. Mgneuh.Solal a écrit :On en avait discuté - pas de la grosse caisse de Bill mais du dispositif de Millenium Actress - il y a quelques temps ici.
Millenium Actress (Satoshi Kon - 2001)
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Re: Millenium Actress
Re: Millenium Actress
Oh, c'est sans doute mon petit côté midinette. Quand c'est trop beau, je suis sensible et ça fait boum.Pancake a écrit :*mais que se passe t-il?*Bill Harford a écrit :Figure-toi que j'aurais pensé la même chose s'il n'y avait pas eu ces dix dernières minutes paroxystiques qui m'ont donné envie de larguer une grosse caisse.
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Re: Millenium Actress
Vraiment étrange ces programmes.Bill Harford a écrit :Oh, c'est sans doute mon petit côté midinette. Quand c'est trop beau, je suis sensible et ça fait boum.Pancake a écrit : *mais que se passe t-il?*
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Oups, j'ai pas vu donc je recopie ce que j'ai écris.
Vu ce soir (merci les sous titres sur le zone 1 ) et ben j'ai beaucoup aimé. On suit avec délice non seulement la quête éperdue de la rencontre de Chiyoko durant toute sa vie mais également en parallèle le déroulement de 100 ans du cinéma japonais (des films de sabres, monstres, jusqu'à la SF) ainsi que 1000 ans de l'histoire japonaise (de l'ère des samouraïs jusqu'à nos jours en passant pour la 2e guerre mondiale) et tout ceci grâce à un scénario d'une grande compréhension.
Avec une animation qui pourrait paraitre simple pourtant au moins un scène comporte un mouvement sur quatre plans parallèles (cette scène est particulièrement belle tant dans sa réalisation, mais également dans ces couleurs et son importances).
Pour conclure, Satoshi Kon nous livre après Perfect blue une autre petite perle, un deuxième chef d'oeuvre, j'attend de petit ferme la sortie Z1 de Tokyo godfather.
Vu ce soir (merci les sous titres sur le zone 1 ) et ben j'ai beaucoup aimé. On suit avec délice non seulement la quête éperdue de la rencontre de Chiyoko durant toute sa vie mais également en parallèle le déroulement de 100 ans du cinéma japonais (des films de sabres, monstres, jusqu'à la SF) ainsi que 1000 ans de l'histoire japonaise (de l'ère des samouraïs jusqu'à nos jours en passant pour la 2e guerre mondiale) et tout ceci grâce à un scénario d'une grande compréhension.
Avec une animation qui pourrait paraitre simple pourtant au moins un scène comporte un mouvement sur quatre plans parallèles (cette scène est particulièrement belle tant dans sa réalisation, mais également dans ces couleurs et son importances).
Pour conclure, Satoshi Kon nous livre après Perfect blue une autre petite perle, un deuxième chef d'oeuvre, j'attend de petit ferme la sortie Z1 de Tokyo godfather.
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Vu dimanche soir au festival Anima 2004.
Le film de Satoshi Kon est une très grande réussite. Enchanteur, réjouissant, émouvant, ... Les superlatifs me manquent.
Comme à son habitude, le dispositif complexe mis en place trouve sa pleine justification lors du dernier quart d’heure. Le scénario intelligent se mord la queue et le cycle répétitif des scènes peuvent prendre fin et laisser place à un dénouement grandiose emplie d‘émotions.
Au travers de cette histoire d’amour impossible, l’émotion est bien le grand fil conducteur du film (remplaçant le suspense glaçant de Perfect Blue). Et malgré son scénario alambiqué, le film reste tout de même léger grâce au comique de répétition des différents scènettes. Le réalisateur, grand cinéphile, nous offre aussi en parallèle un très bel hommage au cinéma japonais au travers de cette balade dans les multiples genres et époques.
A la fin de la séance, le public présent avait l’air conquis. J’espère qu’il trouvera distributeur et qu’il sortira en salle.
A voir absolument.
Le film de Satoshi Kon est une très grande réussite. Enchanteur, réjouissant, émouvant, ... Les superlatifs me manquent.
Comme à son habitude, le dispositif complexe mis en place trouve sa pleine justification lors du dernier quart d’heure. Le scénario intelligent se mord la queue et le cycle répétitif des scènes peuvent prendre fin et laisser place à un dénouement grandiose emplie d‘émotions.
Au travers de cette histoire d’amour impossible, l’émotion est bien le grand fil conducteur du film (remplaçant le suspense glaçant de Perfect Blue). Et malgré son scénario alambiqué, le film reste tout de même léger grâce au comique de répétition des différents scènettes. Le réalisateur, grand cinéphile, nous offre aussi en parallèle un très bel hommage au cinéma japonais au travers de cette balade dans les multiples genres et époques.
A la fin de la séance, le public présent avait l’air conquis. J’espère qu’il trouvera distributeur et qu’il sortira en salle.
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Chiyoko Millennium Actress - Satoshi Kon
8,5/10
Pour me remettre de la déception Tokyo Godfathers...
Le concept de raconter l'histoire d'amour d'une actrice à travers sa carrière cinématographique est une excellente idée et procure les plaisirs jubilatoires d'une mise en scène inspirée et dynamique et d'un passage en revue des principaux genres du cinéma japonais.
Cependant, la répétition des situations menace un moment dans la 1ère partie de faire tomber le film dans l'unique - jolie - illustration du patrimoine artistique nippon.
Mais il y a finalement quelques rebondissements qui concluent le film en beauté.
L'esthètique des reconstitutions est très soignée, l'imitation des mouvements et des effets de caméra discrète et bluffante et on ne tombe pas dans le Photoshop style pour les décors...
L'émotion vient pour ma part plus de la mise en scène survoltée et inventive que de l'histoire de Chiyoko. Le concept des journalistes intervenant dans ses films et la courte durée du film (80 min) ne permet pas à Satoshi Kon d'étoffer assez son histoire pour que le spectateur soit réellement boulversé.
Mais Millennium Actress reste un film extrêmement beau et original dont la prise en otage par Dreamworks est absolument scandaleuse...
8,5/10
Pour me remettre de la déception Tokyo Godfathers...
Le concept de raconter l'histoire d'amour d'une actrice à travers sa carrière cinématographique est une excellente idée et procure les plaisirs jubilatoires d'une mise en scène inspirée et dynamique et d'un passage en revue des principaux genres du cinéma japonais.
Cependant, la répétition des situations menace un moment dans la 1ère partie de faire tomber le film dans l'unique - jolie - illustration du patrimoine artistique nippon.
Mais il y a finalement quelques rebondissements qui concluent le film en beauté.
L'esthètique des reconstitutions est très soignée, l'imitation des mouvements et des effets de caméra discrète et bluffante et on ne tombe pas dans le Photoshop style pour les décors...
L'émotion vient pour ma part plus de la mise en scène survoltée et inventive que de l'histoire de Chiyoko. Le concept des journalistes intervenant dans ses films et la courte durée du film (80 min) ne permet pas à Satoshi Kon d'étoffer assez son histoire pour que le spectateur soit réellement boulversé.
Mais Millennium Actress reste un film extrêmement beau et original dont la prise en otage par Dreamworks est absolument scandaleuse...