Dans mon top 100 depuis sa découverte , j'en avais fait une looooooooongue chronique dans Sueurs Froides (téléchargeable ici: http://www.sueursfroides.fr/anciensnumeros/36)cinephage a écrit :gnome a écrit : Je lui avais mis 9/10 en avril.
LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
Au moment de poster... iciJeremy Fox a écrit :Dans ma wishlistcinephage a écrit : Mon film du mois en décembre 2008 !
(bon, tout le monde n'a pas été aussi convaincu que nous, mais rien que visuellement, c'est franchement un film à voir)
je découvre donc The Fall... que j'ai immédiatement commandé (je n'avais jamais entendu parler de ce film !).
En revanche, de Ladyhawke, j'avais bien quelques vagues échos, mais sans plus.
Commandé à la fin de l'été, j'avais postposé la vision du film car des amis souhaitaient le visionner.
J'avais commencé à le faire... et aussitôt remisé la galette, à cause de la bande son à laquelle je n'étais pas préparé.
Donc hier soir, je m'apprêtais à "subir" le film, par amicale courtoisie pour les potes qui aimaient le revoir sur grand écran.
Ils me font un petit topo sur la musique, pour me prévenir ?
Quoiqu'il en soit, j'ai finalement adoré le film.
Je ne vais pas le mettre sur un piédestal mais l'histoire fantastique m'a ému, touché, tout simplement, avec une naïveté et une innocence totalement assumées !
Matthew Broderick vient ici éclairer avec un certain humour l'homme et le loup, la femme et le faucon !
A la fin du film, d'images crochet à d'autres, parlant de la prestation de Rutger Hauer, acteur fétiche de Paul Verhoeven, nous avons décidé de nous revoir à l'occasion pour une toile avec Soldaat van Oranje.
Alors, si un film suggère une telle chose, ce n'est quand même pas un mauvais film ! Non ?
- gnome
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
Revu ce mois-ci ou le mois dernier et pour moi, le film fonctionne toujours très bien malgré quelques sailles comico-burlesques (notamment une poursuite) dispensables. C'est visuellement assez réussi. C'est une belle histoire d'amour effectivement assez émouvante (mais j'ai un petit côté fleur bleue... )... Non, décidément pas un chef d'oeuvre (peut-être à cause aussi de sa musique), mais un film plus qu'agréable à regarder.
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
A la revoyure la musique ne passe toujours pas (enfin surtout sur la première moitié du film où à chaque combat et chevauchée le spectacle est tiré vers le bas par son illustration sonore...) mais en dehors de ce bémol le Blu Ray permet de profiter de la photo de Storaro, de la beauté des décors et de Michelle...Hauer aussi, quel charisme! Un joli conte et un des meilleurs Donner.cinephage a écrit :Pour ma part, j'ai au contraire été émerveillé par la beauté de la photographie, que j'avais oublié. Après, il s'agit d'un conte, pas d'un récit vériste, et on est donc à une certaine distance des personnages, qui restent assez simples et archétypaux.
Pour ma part, je trouve que le film est plus qu'intéressant.
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
Pour les fans de la musique, donc :
Très belle édition mais bon... La nostalgie a ses limites.
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Dernière modification par Mosin-Nagant le 24 janv. 20, 23:17, modifié 1 fois.
You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
Mosin-Nagant a écrit :Pour les fans de la musique, donc :
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
Revu hier soir.
J’enfonce des portes ouvertes mais tres gros problème avec la musique
Sinon le charme du film opère toujours.
La photo est superbe
Michelle est magnifique
J’ai trouvé le film habile dans sa mise en scene, au service de cette histoire dépouillée de chi chi.
Donner tire le max des atouts du films, et fait oublier les limites (design des costumes notamment, moyens un peu limités,…).
Dans un ouvrage à l’ancienne, sans second degré, …
Le film se passe principalement en extérieur et cet aspect donne une atmosphère particulière, romantique, … singulière.
Il faut donc passer outre le choc de la musique du generique (pas mal par ailleurs avec ses transitions jour/nuit).
A découvrir car il n’y a finalement pas/peu de film de ce type.
J’enfonce des portes ouvertes mais tres gros problème avec la musique
Sinon le charme du film opère toujours.
La photo est superbe
Michelle est magnifique
J’ai trouvé le film habile dans sa mise en scene, au service de cette histoire dépouillée de chi chi.
Donner tire le max des atouts du films, et fait oublier les limites (design des costumes notamment, moyens un peu limités,…).
Dans un ouvrage à l’ancienne, sans second degré, …
Le film se passe principalement en extérieur et cet aspect donne une atmosphère particulière, romantique, … singulière.
Il faut donc passer outre le choc de la musique du generique (pas mal par ailleurs avec ses transitions jour/nuit).
A découvrir car il n’y a finalement pas/peu de film de ce type.
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
The Eye Of Doom a écrit : ↑31 déc. 23, 06:25 Revu hier soir.
J’enfonce des portes ouvertes mais tres gros problème avec la musique
Sinon le charme du film opère toujours.
La photo est superbe
Michelle est magnifique
J’ai trouvé le film habile dans sa mise en scene, au service de cette histoire dépouillée de chi chi.
Donner tire le max des atouts du films, et fait oublier les limites (design des costumes notamment, moyens un peu limités,…).
Dans un ouvrage à l’ancienne, sans second degré, …
Le film se passe principalement en extérieur et cet aspect donne une atmosphère particulière, romantique, … singulière.
Il faut donc passer outre le choc de la musique du generique (pas mal par ailleurs avec ses transitions jour/nuit).
A découvrir car il n’y a finalement pas/peu de film de ce type.
Oui, un bon Donner, œuvre assez singulière, qui vieillit vraiment correctement avec des acteurs convaincants, une mise en scène maîtrisée et une intrigue captivante.
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
L'une des grandes qualités du film en effet, Storaro's touch oblige. Les plus grincheux doivent certainement tiquer devant cette "trop belle" image, mais je trouve beaucoup de goût à ces crépuscules flamboyants, ces aubes ambrées et ces atmosphères délicatement gothiques. Cela reste mon film préféré de Richard Donner, je crois.
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
On a quand même compris que vous étiez raccord
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Re: LadyHawke, la femme de la nuit (Richard Donner - 1985)
Mince, je vais être le seul à m'emballer sur la musique ? Certes, je dois avoir des pré-dispositions 80 esthetic dans mon ADN (alors que oui, je ne les ai même jamais vécues, quel fléau) mais ça m'a pas du tout gêné. Le contraste est interpellant et, sans doute, 40 ans plus tard, semble cohérent là où les mélanges artistiques ne sont sans doute plus si incongrus. L'aspect kitsch disparait totalement, même les zoom autrefois ringards dans les scènes d'action ne sont pas vraiment dérangeants. Mais oui, ce qui l'emporte ici, au-delà de la musique, de l'histoire, des interprétations, c'est la photographie. Les plans crépusculaires et d'aubes sont incroyablement beaux. Storaro impose une maitrise totale sur ces tons d'azur et d'aubergines soudainement enflammés. J'avais pas été ébloui par une photo d'heroic-fantasy comme ça depuis Excalibur de Boorman, à la même époque d'ailleurs. Reste Rutger Hauer, représentant finalement la parfaite incarnation du rôle, devant les possibles Sean Connery, Mel Gibson ou Kurt Russell prévus initialement. Pfeiffer est parfaite, laiteuse et éternelle, dans un halo de grâce, filmée si parfaitement par Donner, sous ses deux formes. Broderick est plus secondaire, bien qu'ils aient voulu en faire le personnage principal. Je retiendrais aussi la belle partition de John Wood, qui certes n'apparait pas beaucoup à l'écran, mais qui sait formuler une belle dose de folie maléfique en quelques regards. Bref, un super film, aimé sans nostalgie, pour ses qualités indéniables de conte médiévo-fantaisiste quasi-parfait.