Extrême Prejudice (Walter Hill - 1987)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
-
shubby
- Assistant opérateur
- Messages : 2711
- Inscription : 27 avr. 08, 20:55
Re: Extrême Prejudice (Walter Hill - 1987)
Ah bah très bon papier, merci. Concis & exhaustif à la fois : bravo.
J'adore ce film. Muy macho !
J'adore ce film. Muy macho !
-
Profondo Rosso
- Howard Hughes
- Messages : 18522
- Inscription : 13 avr. 06, 14:56
Re: Extrême Prejudice (Walter Hill - 1987)
Hé hé merci bien !shubby a écrit :Ah bah très bon papier, merci. Concis & exhaustif à la fois : bravo.
J'adore ce film. Muy macho !
-
Arn
- Décorateur
- Messages : 3744
- Inscription : 19 oct. 17, 16:32
Re: Extrême Prejudice (Walter Hill - 1987)
La discussion récente à propos de la collection Make My Day me fait rattraper mon retard de visionnage sur mes achats, et hier j'ai donc découvert ce Walter Hill, une nouvelle bonne surprise.
Assez étonné par ce film à la croisée entre modernité et tradition, entre western et actioner 80s, au point où on a du mal à se dire que la scène du braquage et celle final au Mexique figure dans le même film
Par grand chose à ajouter à la chronique de Justin Kwedi, la filiation avec Peckinpah (et en particulier La horde sauvage ici) est assez évidente, la tension présente quasiment du début à la fin.
En plus du personnage de Sarita mal exploité je rajouterais une déception quant à la relation entre les deux personnages principaux, dont je n'ai jamais vraiment ressenti les liens d'amitié. Bon et le Mexique a une drôle d'influence sur la barbe de Powers Boothe
Assez étonné par ce film à la croisée entre modernité et tradition, entre western et actioner 80s, au point où on a du mal à se dire que la scène du braquage et celle final au Mexique figure dans le même film
Par grand chose à ajouter à la chronique de Justin Kwedi, la filiation avec Peckinpah (et en particulier La horde sauvage ici) est assez évidente, la tension présente quasiment du début à la fin.
En plus du personnage de Sarita mal exploité je rajouterais une déception quant à la relation entre les deux personnages principaux, dont je n'ai jamais vraiment ressenti les liens d'amitié. Bon et le Mexique a une drôle d'influence sur la barbe de Powers Boothe
-
shubby
- Assistant opérateur
- Messages : 2711
- Inscription : 27 avr. 08, 20:55
Re: Extrême Prejudice (Walter Hill - 1987)
A vrai dire, je n'aime pas vraiment Nick Nolte. Je m'en suis rendu compte en revoyant L'adieu au roi, où il n'a pas, à mon sens, les épaules pour ce rôle de roi fédérateur. L'ami suinte la solitude.
Par contre, en galérien solitaire teigneux un peu coincé aux entournures, maladroit avec les femmes et grand romantique, il est juste parfait ds cet Extreme prejudice. Hill avait tout compris sur Nolte, il a su exploiter ses aspérités négatives pour construire ses personnages.
On a beaucoup parlé de la horde sauvage, et à raison, mais peu des films postérieurs de john woo, qui auront la même approche de cette amitié trahie, véritable crève-coeur autour d'une femme prétexte ici.
La horde sauvage. Des stylos et claviers ont été usés à force de causer de son bouquet final "let's go / why not", pourtant je continue de trouver que sa fusillade d'intro reste autrement mieux construite, avec son suspens qui va crescendo autour de la bienheureuse chanson des villageois qui se termine sur un homérique bain de sang. Idem avec Extreme prej' : l'assaut à la banque, et surtout le gunfight de la station essence (ou baraque isolée, je ne sais plus bien) sont des modèles de mise en forme de l'action, de découpage, là où le final n'est que climax gore. Ca fonctionne, c'est organique, on crève l'abcès, mais c'est différent.
Par contre, en galérien solitaire teigneux un peu coincé aux entournures, maladroit avec les femmes et grand romantique, il est juste parfait ds cet Extreme prejudice. Hill avait tout compris sur Nolte, il a su exploiter ses aspérités négatives pour construire ses personnages.
On a beaucoup parlé de la horde sauvage, et à raison, mais peu des films postérieurs de john woo, qui auront la même approche de cette amitié trahie, véritable crève-coeur autour d'une femme prétexte ici.
La horde sauvage. Des stylos et claviers ont été usés à force de causer de son bouquet final "let's go / why not", pourtant je continue de trouver que sa fusillade d'intro reste autrement mieux construite, avec son suspens qui va crescendo autour de la bienheureuse chanson des villageois qui se termine sur un homérique bain de sang. Idem avec Extreme prej' : l'assaut à la banque, et surtout le gunfight de la station essence (ou baraque isolée, je ne sais plus bien) sont des modèles de mise en forme de l'action, de découpage, là où le final n'est que climax gore. Ca fonctionne, c'est organique, on crève l'abcès, mais c'est différent.