Alain Delon

[Flol]

Elles sont vachement bien ces itw, odelay. Merci pour le partage !

C'est marrant parce que je suis tombé hier sur une interview de Godard (et Anne-Marie Miéville) dans cette même émission. Ça avait un peu l'air d'être "the place to be", dans les années 80.

[Alexandre Angel]

Elles sont vachement bien ces itw, odelay. Merci pour le partage !

C'est marrant parce que je suis tombé hier sur une interview de Godard (et Anne-Marie Miéville) dans cette même émission. Ça avait un peu l'air d'être "the place to be", dans les années 80.

Oui, Christian Defaye était une figure de la cinéphilie télévisuelle romande (décédé en 1997).

[The Eye Of Doom]

Vu hier l'émission Un jour un destin consacrée à Delon.
J'ai pas aimé la forme ni le "scénario" par contre des témoignages intéressants (son frère, sa fille, Brigitte Auber,...) et un moment hallucinant quand Delon, interviewé après la mort de Melville parle de ses futurs projets avec lui.
Des photos et films "de famille" qui, au delà du voyeurisme douteux , rappellent combien il était beau comme un dieu quand il était jeune homme.

[Supfiction]

Le 18 mai sur tcm :

[Supfiction]

Et encore une polémique à la con, cette fois encore venant d’outre Atlantique:

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http://www.lefigaro.fr/festival-de-cann ... e-20190514

[hellrick]

Le 18 mai sur tcm :

Depuis le temps que j'ai le dvd et que je ne l'ai pas visionné...va falloir y penser (mais j'ai peur d'un truc très emmerdant pseudo sexy)

[Supfiction]

L’affiche quand même, n’en deplaise aux usuels tyrans monomaniaques:

[Major Tom]

Elle est usante cette période, quand même.

[Rick Deckard]

Anthony Delon a accusé son propre père de sévices lors de son enfance.

[Rick Blaine]

Très bel entretien. J'aime beaucoup Delon quand il parle de sa carrière, il en ressort, au delà des anecdotes et détails passionnants, une émotion profonde et puissante, à la hauteur de celle qui se dégage de son jeu d'acteur. Comme si plusieurs décennie plus tard, quand il évoque un rôle ou un film, il retrouvait cette énergie.

[Jeremy Fox]

Très bel entretien. J'aime beaucoup Delon quand il parle de sa carrière, il en ressort, au delà des anecdotes et détails passionnants, une émotion profonde et puissante, à la hauteur de celle qui se dégage de son jeu d'acteur. Comme si plusieurs décennie plus tard, quand il évoque un rôle ou un film, il retrouvait cette énergie.

Pareil ; un comédien que je n'appréciais qu'assez peu à l'adolescence (toujours ces mauvais influences de jeunesse en rapport avec nos revues préférées) mais que je redécouvre avec admiration ces dix dernières années en compagnie de Mme Fox qui le méprisait elle aussi mais qui a bien retourné sa veste depuis. Nous nous sommes régalés récemment en découvrant Flic Story, Mort d'un pourri, Les Seins de glace ou La Piscine. L'homme m'émeut assez lui aussi même si je suis parfaitement conscient qu'il a parfois dit de belles bêtises (comme tout le monde quoi)

[Rick Blaine]

L'homme m'émeut assez lui aussi même si je suis parfaitement conscient qu'il a parfois dit de belles bêtises (comme tout le monde quoi)

Oui comme tout le monde, et pour moi ça ne remet en aucun cas son oeuvre en cause et, comme toi, il m'émeut assez.

J'ai échappé à son exclusion relative par les revues de cinéma car je ne suis pas arrivé au cinéma par ce biais là. Au contraire d'ailleurs, j'ai commencé à explorer le cinéma via les acteurs, et entre autre par Delon. Je l'ai toujours trouvé fascinant à l'écran et ça ne change pas avec le temps, bien au contraire. Quelle filmographie tout de même...

[Jeremy Fox]

L'homme m'émeut assez lui aussi même si je suis parfaitement conscient qu'il a parfois dit de belles bêtises (comme tout le monde quoi)

Oui comme tout le monde, et pour moi ça ne remet en aucun cas son oeuvre en cause et, comme toi, il m'émeut assez.

J'ai échappé à son exclusion relative par les revues de cinéma car je ne suis pas arrivé au cinéma par ce biais là. Au contraire d'ailleurs, j'ai commencé à explorer le cinéma via les acteurs, et entre autre par Delon. Je l'ai toujours trouvé fascinant à l'écran et ça ne change pas avec le temps, bien au contraire. Quelle filmographie tout de même...

Mes premières revues de cinéma ont été Première, Starfix et Studio à l'époque où Delon tournait dans ses polars des années 80. Autant dire qu'il n'était pas plus épargné que les films dans lesquels ils jouaient.

Splendide filmo et oui il est bel et bien fascinant et charismatique.

[Pomponazzo]

Vous prendrez bien un couac dans ce concert de louanges : Delon m'a toujours été éminemment antipathique, au point de me gâcher les films où il joue. Ca ne date pas d'hier matin, j'atteins un âge canonique. Je viens de voir les images de sa palmification, je constate qu'il est toujours incapable de la moindre légèreté ou du moindre sourire. J'ai trouvé ça pathétique et gênant.

Alors bien sûr, il a le droit de dire des conneries "comme tout le monde", mais tout le monde, aussi joli soit-il, n'est pas le meilleur ami de Jean-Marie Le Borgne au point d'épouser sa philosophie. Je pense aussi qu'il a eu beaucoup de chance dans sa vie et dans sa carrière, ça devrait pourtant le rendre aimable, et que ses supposés talents n'expliquent pas tout. D'autres acteurs, tout aussi beaux, et plus talentueux, n'ont pas éternellement fait la gueule et n'en veulent pas à la terre entière. Mastroianni ou Redford par exemple.

[Rick Blaine]

Ca me parait concevable (difficilement mais tout de même ) que l'on aime pas, après tout ça se joue à la tête du client, Delon est un acteur, pas un comédien (contrairement à Redford et Mastroianni que tu cites et qui ont certainement la capacité d'exprimer des choses plus varier face à la caméra). Delon a principalement son charisme et sa présence à offrir, avant une technique de jeu qu'il n'a jamais étudié (il le dit lui même) et qui pourrait être un talent "objectif :, on aime ou on aime pas.... Peut-être.

Quant à ses idées, je m'en fout, c'est un truc privé (ce qui fait qu'en plus, on ne sait pas tout). Et c'est vrai quelque soit les acteurs, je ne m’intéresse qu'aux films. Delon a été jusqu'à produire 2 Losey, qui n'est pas un réactionnaire notoire, donc on ne peut pas dire que ça ait totalement biaisé sa carrière. Je pense qu'il faut vraiment, quelque soit le cas, séparer la question des idées supposées et de la production artistique.