Gounou a écrit :
Tu n'en avais pas entendu parler DONC il n'est pas très connu en France...
Je pense qu'il est effectivement moins connu que The Breakfast Club et autres teen movies des 80's. Et je l'ai moi aussi découvert tout récemment alors que je suis de la génération de ceux à qui il devrait le plus parler. Faut d'ailleurs que j'arrive à mettre de l'ordre dans ma critique qui traîne depuis un moment sur mon ordi...
Bueller.. Bueller... Bueller..Ouais, si personne ne connait ou a très peu entendu parler de Ferris Bueller's Day off, alors qui va certainement entendre parler de ce teenage movie qu'est Morgan Stewart's Coming Home en français sorti chez nous sous le titre Qu'il est dur d'être farceur, d'aimer la musique pop et les films d'horreur quand on a un père qui se présente aux élections?
Ce film réalisé par Alan Smithee (Paul Aaron, Terry Winsor) est antérieur à Ferris Bueller, mais la production à l'époque à fait l'erreur de le sortir après. Un film pas mauvais du tout finalement que John Hughes a peut-être pompé par moment ou alors l'époque fait que...De plus Jon cryer ressemble après visionnage consécutif de plus en plus à Matthew Broderick ou c'est l'inverse, allez savoir..
VicMorrow a écrit :Je crois bien que c'est le titre le plus long dans l'histoire du cinéma français (pour un film américain distribué chez nous).
Je ne connaissais pas mais ça va être difficile de trouver plus long. Il enfonce Docteur Folamour ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe et Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Gounou a écrit :
Tu n'en avais pas entendu parler DONC il n'est pas très connu en France...
Je pense qu'il est effectivement moins connu que The Breakfast Club et autres teen movies des 80's.
voila; j'ai découvert le cinéma de John Hughes avec Breakfast Club il y a 10 ans ... et progressivement decouvert quelques pepites de son cinéma; et bien c'est completement par hasard que je suis tombé sur Ferris Bueller ;
maintenant a posteriori je m'apercois qu'il est un peu connu ... mais ca semble un peu plus confidentiel que d'autres oeuvres ...
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
odelay a écrit :Le succès de ce film c'est le charme. A tous les niveaux. Il est comme son personnage: roublard, limite, mais très charmeur. Et tout ça enveloppé dans une véritable déclaration d'amour à une ville : Chicago.
Tellement.
Comme beaucoup de ma génération, j'avais découvert ce film grâce à la série Parker Lewis, et ce fut un coup de foudre immédiat.
La scène du Musée est d'ailleurs pour moi la plus belle de toute la filmo de Hughes, et même, soyons fous, une des plus belles de mon panthéon cinématographique personnel :
(Ici cette scène avec les commentaires du maestro)
Assez moyen dans l'ensemble (humour balourd, manque de rythme...) mais le film possède trois superbes séquences qui font mériter à elles seules le statut culte du film de John Hugues:
-celle du musée, arienne et poétique,
- celle du Twist en shout, moment de comédie musicale endiablée et euphorisante,
- celle, existentielle, du monologue de Ferris sur son copain suivi de la prise de conscience de ce dernier, dans le musée automobile de père.
Je préfère de loin Risky Business qui reste LA comédie ado des années 80: plus satirique, plus sensuelle, plus homogène, plus complexe...
C'est sûrement pas la qualité première que l'on attend d'une comédie ado mais c'est en tout cas l'une des qualités du film de Paul Brickman qui lui permet de se distinguer du lot (et justement de nous surprendre)...
O'Malley a écrit :Je préfère de loin Risky Business qui reste LA comédie ado des années 80: plus satirique, plus sensuelle, plus homogène, plus complexe...
Peut-être, mais il y a un truc qui manque à Risky Business...
O'Malley a écrit :Je préfère de loin Risky Business qui reste LA comédie ado des années 80: plus satirique, plus sensuelle, plus homogène, plus complexe...
Peut-être, mais il y a un truc qui manque à Risky Business...
Pas revu Ferris Bueller depuis sa sortie en 1986, ce qui ne rajeunira personne et surtout pas moi. J'avais été y jeter un oeil car Starfix délirait dessus (et sur John Hughes en général, d'ailleurs), mais je ne peux pas dire que j'ai partagé l'enthousiasme de la bande à Gans.
Tout ceci repose sur le souvenir d'un visionnage vieux de trente ans, donc à prendre avec les poignées de sel et la collection de salières qui s'imposent, mais mon sentiment de l'époque est que Bueller était un personnage éminemment antipathique, un gosse de riche égocentré qui pouvait se permettre de prendre la posture du rebelle et de l'insolence parce qu'il n'aurait au fond jamais à se battre pour rien, ce que résume plus ou moins la tirade finale du personnage d'Alan Ruck (seule scène dont je me souvienne vraiment avec la reprise de Twist and Shout, ma mémoire ayant zappé tout le reste et notamment la séquence du musée).
J'en ai gardé le souvenir d'un faux film transgressif et d'un vrai film reaganien, au fond assez bien dans son époque : foutons-nous de tout et notamment des autres parce que nous avons le statut social qui nous permet de le faire, et concentrons-nous sur notre seul plaisir et notre seul nombril en attendant de rentrer dans le rang et de prendre le fauteuil de papa à la tête de l'entreprise familiale.
Fin de la harangue aux camarades classikiens et rangement de mon drapeau rouge : il faudrait que je revoie le film pour avoir un avis plus pointu dessus et me faire une idée de comment il a vieilli.
