Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
je suis un peu beaucoup très d'accord avec toi. Malgré un bon casting, c'est vrai que je vois pas trop l'utilité de faire un remake de ce grand classique. sujet surement à débattre d'ailleurs.Roy Neary a écrit :2 acteurs au fort charisme (c'est déjà ça) dans un remake d'un grand classique qui s'annonce inutile (une fois de plus ?).
C'est pas comme si on était devant une machine qui broyait l'imagination ? Y'a pas besoin de crier au loup, il me semble. 
) d'un cinéaste qui mérite qu'on y jette un oeil avec - excusez moi du peu - un putain de casting.
Buuuuuuuum ! Tout était bien dans ton message, dommage la fin gâche tout !Ubik a écrit :C'est vrai que c'est un débat intéressant.
Perso, quand je vois la monotonie des sujets qui défilent et la réussite flagrante que peuvent procurer des remake battis autour d'excellentes histoires voire d'excellents films (ce qui n'est pas forcément le cas).
Et puis le remake ne représente pas la majorité des films qui sortent de nos jours non ?
Je suis le premier ravi que Tony Scott remette The Warriors au gout du jour et j'aurai été le premier en transe devant un Omega Man par Verhoeven avec Schwarzy (on en a parlé). Pareil, les remake de Dawn, Solaris, Texas Chainsaw, j'en passe...
Certes c'est pas toujours bon... Mais me plier deux lignes positives sur The Shooter ou autres merdasses ambiantes et descendre un western sur un trailer (pour une fois qu'on nous donne du western
On a pas du tout eu ce genre de réactions sur le très aimé Departed, que je considère perso comme le plus faible Scorsese depuis bien longtemps.
Nonobstant la brillante mise en scène de Daves (mais les qualités de mise en oeuvre de l'original sont un argument qu'on pourrait opposer à tout remake d'un film original réussi), le film me parait au contraire se prêter à la tranposition, au même titre que Rio Bravo, précisément pour son coté "intemporel". C'est un western, mais il s'en faudrait de peu qu'on soit dans un film noir, il faudrait changer peu de choses pour passer à la science-fiction, tant les éléments westerniens sont accessoires à l'intrigue, qui porte sur le lien entre ces deux hommes, sur la durée de l'attente, sur un huis-clos, en somme...Joe Wilson a écrit : 3H10 pour Yuma me parait l'exemple-même du film non transposable, au-delà de son statut de classique. Caractérisé par son unité de temps, son unité de lieu, et la relation charismatique entre deux hommes, il cumule au contraire des spécificités qui ne laissent guère la place au renouvellement, sans compter la puissance sèche de la mise en scène de Daves, qui transcende cet affrontement.
J'ai aussi trouvé ça très divertissant. Pas inoubliable, mais pas honteux. Et l'interprétation de Ben Foster est vraiment ce qu'il y a de mieux dans le film. Je savais l'acteur excellent grace aux "6 feet under", mais il m'a bluffé sur ce coup. Chaque apparition de l'acteur est un régal.Ratatouille a écrit :Vu à San Francisco.
Alors certes, ce n'est pas inoubliable, mais ça se regarde largement. Je n'ai pas vu l'original de Daves (ceci expliquera peut-être cela, vous me direz), mais j'ai trouvé le film de Mangold tout à fait honnête, pour ma part. La confrontation Crowe/Bale est intéressante, les seconds rôles sont efficaces (mention spéciale à Ben Foster, que je n'aurais jamais cru voir aussi charismatique un jour), et la mise en scène est de bonne facture (toute l'intro du film suivie de l'attaque de la diligence sont franchement pas mal du tout).
Ca ne casse pas des briques, mais ça reste honnête donc.
6/10
