Faubourg 36 (Chistophe Barratier-2008)

[frédéric]

Dans un faubourg populaire du nord de Paris en 1936, l'élection printanière du gouvernement de Front Populaire fait naître les plus folles espérances et favorise la montée des extrêmes. C'est là que trois ouvriers du spectacle au chômage décident d'occuper de force le music-hall qui les employait il y a quelques mois encore, pour y monter un "spectacle à succès".
Le lieu sera le théâtre de la plus éphémère des belles entreprises.

Bande Annonce



Sortie le 24 Septembre-Durée 2 heures.

Le nouveau film de Christophe Barratier après LES CHORISTES. Mine de rien, j'attends ça avec impatience.


Je pensais qu'il y avait un topic, j'en ai pas trouvé.

[John Anderton]

Entre l'affiche, ce qui est écrit dessus, les acteurs présents, et le nom du réal, si on n'a pas compris sur quelle vague le film va surfer, faut vraiment être débile...

[frédéric]

Entre l'affiche, ce qui est écrit dessus, les acteurs présents, et le nom du réal, si on n'a pas compris sur quelle vague le film va surfer, faut vraiment être débile...

Beh ouais et alors ?

De temps en temps voir un film un peu à la manière du cinéma d'autre fois, ça fait pas de mal, dixit LES ENFANTS DU MARAIS par exemple.

[Jordan White]

J'avais beaucoup aimé Les Choristes. Je prédis un certain succès à celui-ci.
Sur l'affiche Pierre Richard est écrit beaucoup plus petit que les autres noms, ce qui augure d'un second rôle.

[-Kaonashi-]

La bande annonce passe en ce moment dans les cinéma Gaumont. La direction artistique a l'air très soignée, après ce n'est pas le genre de projet qui me passionne (et je n'ai que très peu apprécié Les Choristes).

[Lord Henry]

Voilà un film qui risque fort de relancer la mode du béret.

[John Anderton]

Entre l'affiche, ce qui est écrit dessus, les acteurs présents, et le nom du réal, si on n'a pas compris sur quelle vague le film va surfer, faut vraiment être débile...

Beh ouais et alors ?

De temps en temps voir un film un peu à la manière du cinéma d'autre fois, ça fait pas de mal, dixit LES ENFANTS DU MARAIS par exemple.

Disons que tous autant qu'ils sont, ils jouent un peu la facilité, avec ce film, quand on connaît le succès invraisemblable (j'insiste sur ce mot) des CHORISTES.

[Momo la crevette]

Disons que tous autant qu'ils sont, ils jouent un peu la facilité, avec ce film, quand on connaît le succès invraisemblable (j'insiste sur ce mot) des CHORISTES.

C'est un peu gros d'accuser Barratier de surfer sur le succès de SON film ! Que d'autres le fassent, peut-être (et encore, j'attends un seul titre parce que là, je ne vois pas) mais lui, on ne va pas lui reprocher de s'intéresser à un type de cinéma.

[frédéric]

Beh ouais et alors ?

De temps en temps voir un film un peu à la manière du cinéma d'autre fois, ça fait pas de mal, dixit LES ENFANTS DU MARAIS par exemple.

Disons que tous autant qu'ils sont, ils jouent un peu la facilité, avec ce film, quand on connaît le succès invraisemblable (j'insiste sur ce mot) des CHORISTES.

Je suis d'accord pour le triomphe très surestimé des CHORISTES et des CH'TIS (même si ce sont des films sympathiques).

[John Anderton]

Disons que tous autant qu'ils sont, ils jouent un peu la facilité, avec ce film, quand on connaît le succès invraisemblable (j'insiste sur ce mot) des CHORISTES.

C'est un peu gros d'accuser Barratier de surfer sur le succès de SON film ! Que d'autres le fassent, peut-être (et encore, j'attends un seul titre parce que là, je ne vois pas) mais lui, on ne va pas lui reprocher de s'intéresser à un type de cinéma.

Non, certes, mais là, il faut quand même reconnaître qu'il n'a pas l'air de trop se mouiller... après, il peut bien faire le film qu'il veut...

[Megalomanu]

Ça sent la naphtaline. Qu'est ce que je peux détester les films qui reconstituent cette époque, avec l'accordéon, les "Alors ça va mon gars ?", ces ouvriers qui se tapent le coude, et la bonne humeur générale (alors que j'adore cela chez Tati, sûrement parce que ça sonne plus vrai, parce que c'est sincère et pas ampoulé). Cette vague de nostalgie dans le cinéma français commence sérieusement à me saouler ... Et puis cette photographie chatoyante et ces légers mouvements de caméra historie de dire que pour une fois la mise en scène est soignée ... Les numéros de danse m'ont l'air très laids. Bien sûr, ne jamais se fier à une bande-annonce, mais on ne peut pas dire que j'ai confiance en Barratier après "Les choristes".
Il parait que c'est ça le grand cinéma populaire, un cinéma prisonnier dans une ambiance factice complètement éloigné de notre époque ... Tous ces cinéastes qui parlent du grand cinéma populaire des années 50 et 60 et qui veulent faire la même chose ... en oubliant que ce cinéma était à l'époque souvent contemporain. Quand Tati filme un bled paumé en 1947, ce n'est pas une reconstitution, c'est la vie de l'époque.
Bref ça me fait vraiment pitié, je pense que je vais hiberner lorsque le film sortira.

[Jordan White]

Ça sent la naphtaline. Qu'est ce que je peux détester les films qui reconstituent cette époque, avec l'accordéon, les "Alors ça va mon gars ?", ces ouvriers qui se tapent le coude, et la bonne humeur générale (alors que j'adore cela chez Tati, sûrement parce que ça sonne plus vrai, parce que c'est sincère et pas ampoulé).

Je ne sais pas ce qui permet concrètement de remettre en question la sincérité d'un cinéaste. Qu'il le fasse dans le but qu'il fonctionne au bo je dirais que c'est monnaie courante et c'est ce qui est recherché par une très large partie de la production française, qu'on remette en doute le bien fondé du cinéaste à s'engager en terme d'écriture et de réalisation me paraît plus difficile...A moins de connaître des intentions qui seraient moins glorieuses.

Cette vague de nostalgie dans le cinéma français commence sérieusement à me saouler ...

Quand ce ne sont pas les "biopic"...

Et puis cette photographie chatoyante et ces légers mouvements de caméra historie de dire que pour une fois la mise en scène est soignée ... Les numéros de danse m'ont l'air très laids. Bien sûr, ne jamais se fier à une bande-annonce, mais on ne peut pas dire que j'ai confiance en Barratier après "Les choristes".

Faut-il reprocher aux directeurs artistiques de faire leur boulot ?

Il parait que c'est ça le grand cinéma populaire, un cinéma prisonnier dans une ambiance factice complètement éloigné de notre époque ... Tous ces cinéastes qui parlent du grand cinéma populaire des années 50 et 60 et qui veulent faire la même chose ... en oubliant que ce cinéma était à l'époque souvent contemporain. Quand Tati filme un bled paumé en 1947, ce n'est pas une reconstitution, c'est la vie de l'époque.

Je pense qu'il y a des exemples probants de films populaires s'inscrivant dans un cadre rétro, filmés de nos jours en reconstituant un cadre naphtaliné : OSS 177 dernièrement.

Bref ça me fait vraiment pitié, je pense que je vais hiberner lorsque le film sortira.

J'ose espérer qu'il y a des motifs d'indignation plus grands que ceux de réaliser un film populaire dit d'époque.

[Megalomanu]

Mais ce film m'apparait comme tellement facile. Tellement prévisible. La musique, les dialogues, les acteurs (surtout). Et puis ce Paris de pacotille, tellement lisse, propret.
Et dire qu'on parle de film ambitieux ... ambitieux financièrement peut être, mais certainement pas ambitieux artistiquement. On donne au public ce qu'il veut voir en ce moment, un film noyé dans le formol, passéiste et rigide. Le pire c'est qu'il n'y a l'air d'y avoir aucune distance, les images sonnent faux alors qu'elles devraient sonner vrai (alors que dans "Victor Victoria" par exemple, ça sonne volontairement faux ... je parle de ce film car je l'ai vu il y a quelques jours).

Sinon je ne vois pas vraiment le rapport avec "OSS 117" (que j'adore), qui joue sur la dérision et la distance.
Encore une fois je n'ai rien contre les films d'époque, il y en a certains que j'aime beaucoup, et ce sont ceux qui respirent sous les costumes et les tralalas réglementaires.

[Jordan White]

Mais ce film m'apparait comme tellement facile. Tellement prévisible. La musique, les dialogues, les acteurs (surtout). Et puis ce Paris de pacotille, tellement lisse, propret.
Et dire qu'on parle de film ambitieux ... ambitieux financièrement peut être, mais certainement pas ambitieux artistiquement. On donne au public ce qu'il veut voir en ce moment, un film noyé dans le formol, passéiste et rigide. Le pire c'est qu'il n'y a l'air d'y avoir aucune distance, les images sonnent faux alors qu'elles devraient sonner vrai (alors que dans "Victor Victoria" par exemple, ça sonne volontairement faux ... je parle de ce film car je l'ai vu il y a quelques jours).
Sinon je ne vois pas vraiment le rapport avec "OSS 117" (que j'adore), qui joue sur la dérision et la distance.
Encore une fois je n'ai rien contre les films d'époque, il y en a certains que j'aime beaucoup, et ce sont ceux qui respirent sous les costumes et les tralalas réglementaires.

Le film n'est pas encore sorti, mais çe ne devrait tarder, finalement deux mois ça vient très vite que tu exprimes déjà ta lassitude, ton ras-le-bol, ton ressentiment devant ce cinéma populaire qui évoque les années 30-40, le cinéma d'antan, par lequel sont passés Claude Autant-Lara, Henri Verneuil ou Gérard Oury dans leurs registres respectifs. Je me dis simplement qu'il y a cent cinquante films à voir par an, et que si un film te fait déjà cet effet, tu peux aussi choisir de l'éviter.
Tu cites Victor Victoria que je déteste. Mais je n'ai pas forcément envie de crier que je n'aime pas les comédies musicales qui évoquent le music hall sans m'émouvoir particulièrement, ayant eu du mal à accrocher aux personnages. Mais je n'ai simplement pas envie d'en dégoûter les amateurs que je sais plus nombreux, les laudateurs ayant aussi leurs arguments que je respecte. Pour OSS 117, je pense que plus personne filmait l'aventure comme ça en France, Technicolor ressuscité des années 60, films d'aventure en Scope et brio des dialogues. Pourtant il y a des allergiques, au ciné populaire comme aux facéties de Jean Dujardin que je trouve brillant dans ce film.

[John Anderton]

Mais ce film m'apparait comme tellement facile. Tellement prévisible. La musique, les dialogues, les acteurs (surtout). Et puis ce Paris de pacotille, tellement lisse, propret.
Et dire qu'on parle de film ambitieux ... ambitieux financièrement peut être, mais certainement pas ambitieux artistiquement. On donne au public ce qu'il veut voir en ce moment, un film noyé dans le formol, passéiste et rigide. Le pire c'est qu'il n'y a l'air d'y avoir aucune distance, les images sonnent faux alors qu'elles devraient sonner vrai (alors que dans "Victor Victoria" par exemple, ça sonne volontairement faux ... je parle de ce film car je l'ai vu il y a quelques jours).

Sinon je ne vois pas vraiment le rapport avec "OSS 117" (que j'adore), qui joue sur la dérision et la distance.
Encore une fois je n'ai rien contre les films d'époque, il y en a certains que j'aime beaucoup, et ce sont ceux qui respirent sous les costumes et les tralalas réglementaires.

Sans vouloir démonter le film avant de l'avoir vu, et je n'irai pas le voir en salles, je pense, je suis assez d'accord avec cette phrase-là au moins.