Kevin Costner

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Supfiction
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Re: Top Kevin Costner

Message par Supfiction »

shubby a écrit :
Supfiction et pas AtCloseRange a écrit :Graceland est bien fun mais ça reste mineur.
Pas faux. Mais Costner est grand dans ce film, c'est bizarre. The dark side of Elvis, j'adore le concept. Comme c'est un top Costner, voilà :)
J'adore ce passage (attention gâcheurs) :

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Re: Top Kevin Costner

Message par Supfiction »

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Black or White (2014)

Avec : Kevin Costner, Octavia Spencer, Gillian Jacobs, Anthony Mackie

Elliot Anderson, avocat et veuf, élève sa petite-fille métisse, Eloïse, depuis la mort de sa fille en couches. Alors qu'il essaie de surmonter son chagrin, son univers bascule quand la petite est réclamée par sa grand-mère afro-américaine, Rowena, qui exige qu'elle soit confiée à son père, Reggie, un drogué qu'Elliot tient pour responsable de la mort de sa propre fille. Elliot se retrouve plongé dans une bataille acharnée pour la garde d'Eloïse. Il est prêt à tout pour que la petite ne se retrouve pas livrée à son père, incapable de s'occuper correctement d'elle.

Kevin Costner retrouve son réalisateur de Les bienfaits de la colère (de retour à la réalisation après sept années d’absence) pour produire et jouer dans ce drame judiciaire et familial un peu dans la lignée de Kramer contre Kramer, version grand-parents si je puis-dire. A l'image de la carrière de l'acteur, un film passé totalement inaperçu, même pas distribué en France et pourtant poignant, humble et humaniste, jamais tire-larmes ni manichéen ou gnan-gnan. Bref encore un sans-faute pour la méga-star à l'ancienne Costner. Loin des sommets du box-office (sauf quand il fait une apparition furtive en Glenn Ford de Superman, pour sûr ça doit lui faire plaisir de lui succéder en papa adoptif du plus grand super-héros américain), il semble ne pas se préoccuper ni de son statut ni de son âge tant qu'il peut continuer à produire ou réaliser de bons films américains comme celui-ci. L'acteur, conscient de son âge, ne joue plus autant sur son charme qu'auparavant et exprime une fragilité encore peu connue. L'une des ses interprétations les plus touchantes.

P.S. une bonne âme voudrait-il bien renommer le topic en Kevin Costner (tout court) ?
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HORIZON / The Explorers Guild

Message par Supfiction »

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LA nouvelle de l'année pour ma part (attendue depuis plus de 10 ans) : l'annonce de la mise en chantier au printemps prochain d'HORIZON, son nouveau western et sa quatrième réalisation, adapté de The Explorers Guild: Volume One: A Passage To Shambhala qu'il a co-écrit.
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Le récit démarre en 1917, donc à priori ce ne sera pas tout à fait un vrai western mais bon..



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Kevin Costner : "Je prépare un western de 10 heures !"

Propos recueillis à Santa Barbara et à Paris par Emmanuel Itier et Yoann Sardet ▪ lundi 11 avril 2016 - 12h00

Kevin Costner travaille sur sa quatrième réalisation, après "Danse avec les loups", "Postman" et "Open Range". Une annonce survenue durant la promotion de "Criminal", où nous avons notamment parlé western avec lui. Morceaux choisis.

C’est une évidence : le western est indissociable de la filmographie de Kevin Costner. Et même de l’image de l’acteur-réalisateur, qui n’a cessé de revenir au genre depuis ses débuts sous le stetson de Silverado en 1985. Outre ses réalisations (Danse avec les loups, Postman et Open Range), il a ainsi repris les colts dans Wyatt Earp (1994) et la mini-série Hatfields & McCoys (2012). Même Les Incorruptibles ou Revenge relèvent clairement d’une dimension "westernienne", malgré leur apparente modernité. Ce n’était donc qu’une question de temps avant que Kevin Costner ne reprenne à nouveau le chemin de l’ouest. En promotion pour le polar Criminal - Un espion dans la tête, qui lui offre un rôle aussi sombre que touchant (en salles le 4 mai), il a accepté de parler western… et projets.

AlloCiné : Le western est indissociable de votre filmographie. Que représente le genre pour vous ?

C’est un genre qui est avant tout indissociable de notre pays, de l’Amérique. Sachant que l’Amérique a été fondée par les Européens. Je crois que personne ne me prend pour autre chose qu’un Américain. Et je l’accepte totalement : c’est ce que je suis. Ça ne m’empêche pas d’apprécier le reste du monde et de voyager pour découvrir comment fonctionnent les autres pays, mais je reste américain. Je ressens donc régulièrement le besoin de revenir au western. C’est pour cette raison que je vais en réaliser un nouveau au printemps prochain. Ce sera un western de 10 heures.

10 heures ??? Vous le développez sous forme de série ?

Je ne sais pas encore. Peut-être que ce sera sous la forme de trois ou quatre films au final. La forme n’est pas encore définie, mais c’est une seule et même histoire. (…) Je veux vraiment réaliser ce projet, baptisé Horizon. Mais comme les studios ne sont pas certains de son potentiel, j’ai voulu en faire d’abord un livre, Explorer’s Guild, que j’ai co-écrit avec Jon Baird. C’est un peu un retour à ce que faisaient Jules Verne ou Rudyard Kipling. Il y a beaucoup d’illustrations, le livre est très joli et j’espère pouvoir en faire des films. Les projets que j’aimerais mener à bien demandent beaucoup de temps. Donc au lieu de faire des films qui ne m’intéressent pas, j’ai attendu pour faire mon western.

On célèbre cette année les 25 ans de "Danse avec les loups". Que représente ce film pour vous ?

Ce film représente une grande partie de ma vie, même si ce n’est pas une chose à laquelle je pense constamment. Qu’on m’en parle vingt-cinq ans après montre surtout la portée de ce film, qui a su toucher et résonner chez beaucoup de gens à travers le monde, qu’ils viennent d’Europe ou d’ailleurs. C’est ce qui est unique avec le continent américain : l’Europe connaît l’architecture depuis des centaines et même des milliers d’années, alors qu’il n’y avait rien en Amérique il y a 200 ans. Il y a donc cette image très forte de gens qui vivaient à même le sol. Une sorte de Jardin d’Eden, avec une faune abondante, des saumons dans toutes les rivières… Des gens ont vécu des milliers d’années dans ce cadre, pas dans des bâtiments comme en Europe, mais dans la nature. Danse avec les loups a embarqué beaucoup de gens sur le cheval avec moi, ils ont découvert un monde sauvage et immaculé, ils ont découvert un autre peuple avec qui il était impossible de communiquer, ils ont découvert cette femme dont on tombe amoureux malgré cela… On peut faire beaucoup de choses au cinéma, mais l’Ouest Américain fascine les Européens car ils y ont aussi participé. Quand ils débarquaient à New York, les places étaient déjà prises et il leur fallait donc aller toujours plus à l’ouest. Danse avec les loups a permis aux spectateurs de faire le voyage avec moi, dans un mélange de violence, de beauté, de poésie et d’amitié qui les a visiblement touchés.

Avez-vous vu "The Revenant" ? Qu’en avez-vous pensé ?

J’ai trouvé The Revenant vraiment fantastique. C’est un film incroyablement violent du début à la fin. Il ne vous lâche jamais. Et c’est vraiment très réussi. Danse avec les loups parle de l’incapacité des gens à se comprendre : certains ne voulaient pas dialoguer, d’autres voulaient attaquer, d’autres voulaient créer un échange... Il y avait donc une situation complexe autour de la communication. Et même s’il y a de la violence, ce n’est pas le cœur du film. Le cœur du film, finalement, c’est de tenter de se rapprocher d’un animal sauvage et de comprendre les merveilles du monde. Là où The Revenant est un pur survival. Ce sont donc deux films très différents au final.

Vous pensez qu’on pourrait produire un film comme "Danse avec les loups" aujourd’hui ?

On pourrait sans doute, mais il faudrait impérativement le tourner de la même façon. J’ai vraiment porté le film. Comme récemment avec Black or White, que j’ai payé de ma poche. Pourquoi ? Parce que j’avais la conviction que c'était quelque chose que les gens devraient voir. Les films de trois heures comme Danse avec les loups ont du mal à obtenir le feu vert des studios, mais si vous croyez vraiment au film, il faut trouver le moyen que le film se fasse. Et devinez quoi ? Les gens iront le voir. C’est quelque chose que l’industrie hollywoodienne n’a pas compris. Les studios croient tout savoir. Et c’est malheureux.

http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 51876.html
Bonne nouvelle ! Kevin Costner prépare actuellement son retour derrière la caméra pour une quatrième réalisation. l’acteur/réalisateur nous développe en ce moment, un nouveau western intitulé « horizon » qui pourrait atteindre une durée de 10 heures !

Kevin Costner a toujours été associé au western, depuis ses débuts dans « Silverado » jusqu’à dernièrement dans la mini-série « Hatfields & McCoys« . Le chapeau, le flingue à la ceinture collent à la peau de l’acteur/réalisateur. Lors d’une interview accordé à Allociné, Kevin Costner revient son genre de prédilection ainsi que son projet « Horizon ».
Kevin Costner, le western et l’Amérique :

Quand on cause western, forcément Clint Eastwood, Sergio Leone, John Wayne et Kevin Costner arrivent sur le tapis. Ce genre fait parti intégrante de leur filmographie et de leur travail. « C’est un genre qui est avant tout indissociable de notre pays, de l’Amérique[…] Je ressens donc régulièrement le besoin de revenir au western. C’est pour cette raison que je vais en réaliser un nouveau au printemps prochain. Ce sera un western de 10 heures. » déclare le papa de « Danse avec les loups » lors l’interview.

Rien que là, on se dit que Kevin nous prépare du lourd à l’ancienne, peut être quelque chose des westerns à la Sergio Leone.

10 heures sous quelle forme ?

Bien évidemment, Costner ne va pas livrer un film d’une durée totale de 10 heures. Ça serait tout d’abord une grande première dans l’histoire du cinéma et surtout ça serait un gros problème pour la distribution en salles. Quel format serait le mieux adapté ? En série ? Une trilogie ? Kevin Costner hésite encore, mais montre un petit favoritisme pour le cinéma :

« Le format idéal ? Je ne sais pas encore. Peut-être que ce sera sous la forme de trois ou quatre films au final. La forme n’est pas encore définie, mais c’est une seule et même histoire. » précise l’acteur/réalisateur.
Un petit mot sur l’histoire ?

Pour le moment, Kevin Costner s’est contenté de dévoiler les grandes lignes de son projet et il veut plus que tout qu’il se concrétise : « Je veux vraiment réaliser ce projet, baptisé Horizon. Mais comme les studios ne sont pas certains de son potentiel, j’ai voulu en faire d’abord un livre, Explorer’s Guild, que j’ai co-écrit avec Jon Baird. C’est un peu un retour à ce que faisaient Jules Verne ou Rudyard Kipling. Il y a beaucoup d’illustrations, le livre est très joli et j’espère pouvoir en faire des films. Les projets que j’aimerais mener à bien demandent beaucoup de temps. » confie Costner.

Le réalisateur entre autres d' »Open Range » et de « Postman » nous prépare une grande fresque du Far West. On espère bien évidemment qu’il arrivera à mener au mieux son projet qui est à la fois ambitieux et alléchant.

Kevin-Costner
Petit tacle propre made in Costner au système hollywoodien :

Un projet de cette ampleur est une véritable bataille pour Kevin Costner avec les producteurs. Le réalisateur estime que si toute l’équipe du projet croit à 200% en sa réussite, il fonctionnera et les gens iront le voir. « Les films de trois heures comme Danse avec les loups ont du mal à obtenir le feu vert des studios, mais si vous croyez vraiment au film, il faut trouver le moyen que le film se fasse. Et devinez quoi ? Les gens iront le voir. C’est quelque chose que l’industrie hollywoodienne n’a pas compris. Les studios croient tout savoir. Et c’est malheureux. » conclue Kevin Costner.

On bien évidemment hâte d’en savoir un plus dans les mois à venir. Horizon est le genre de projet qui mérite de voir le jour et lui souhaite d’obtenir tous les moyens pour être une grande réussite.
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Re: Kevin Costner

Message par Watkinssien »

L'ambition de Costner pour ce projet est à soutenir et à saluer. Si cela pouvait se faire, je serai le premier dans les salles. 8)
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Re: Kevin Costner

Message par Supfiction »

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McFarland, USA (2015)

L’histoire du film s’inspire de la carrière du coach Jim Blanco White, qui a dirigé une équipe athlétique composée de fils d’immigrés, sur 9 championnats en Californie dans les années 1990.

Voici un film qui plaiera aux aficionados de Friday Night lights tant la parenté avec la fameuse série est évidente, à commencer par son sous-texte fort sur la fierté de communautés de laissers pour compte du rêve américain. Costner impose sa personnalité au script et à ce titre son coach White est définitivement plus cool et rempli de doutes que l'immortel coach Taylor incarné par Kyle Chandler qui était davantage brut de fonderie. Au delà de ça, certaines situations rappellent beaucoup celles de la fin de la saison 1 (une opportunité de partir dans un grand club) ou du début de la 4 (monter une équipe en partant de zero) de Friday Night lights.
Après le vélo, le golf, le base-ball à plusieurs reprises, le football américain, Costner semble ne jamais devoir se lasser du genre du film sportif, surtout si le scénario est tiré d'une histoire vraie typiquement américaine et avec une forte resonnance sociale comme c'est le cas ici : celle d'une équipe latino de cross-country de 1987 à McFarland en Californie (le générique de fin nous présentera d'ailleurs les vrais protagonistes, à l'instar de ce qu'avait fait David O.Russell dans The fighter). En l'occurence, le film est intéressant en cet ère Donald Trump, dans la mesure où il nous montre une Amérique encore peu connue de l'extérieur, celle de regions où l'on parle très peu anglais et où la population est constituée à 90% de latinos et majoritairement de travailleurs pauvres. La scène dans laquelle on voit Costner et sa petite famille découvrir ces lieux comme s'il était dans un pays étranger et essayer de commander un plat au restaurant ("on a pas de burger ici amigo") est saisissante. Au delà de ce contexte particulier, il s'agit d'un film de sport balisé mais plein d'espoir faisant l'éloge du coeur et de la persévérance (le personnage de Danny Diaz est emblématique) comme Disney sait les produire (je pense notamment au très bon The rookie / Rêve de champion réalisé par John Lee Hancock en 2002 avec le cousin cinématographique de Costner, Dennis Quaid).
Costner continue son chemin au coeur de l'Amérique contemporaine. Sa filmographie est certainement la plus cohérente, quelque-soit le genre.
Dernière modification par Supfiction le 13 janv. 18, 16:15, modifié 2 fois.
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Re: Kevin Costner

Message par Supfiction »

Le dernier testament (1983)

Une guerre nucléaire surprend les habitants d'une petite ville de la Région de la baie de San Francisco. Bien que la ville soit intact, les radiations font beaucoup de victimes et les survivants tentent de faire face à ce désastre.

Deux ans avant Silverado et Une bringue d'enfer, Costner a tenu un petit rôle dans ce film qui sent bon les années 80, diffusé ces jours-ci sur Paramount Channel, avec Jane Alexander (actrice sensible qui jouait notamment la voisine attentionnée de Dustin Hoffman dans Kramer contre Kramer) en vedette, avec également Lukas Haas (le petit dans Witness) et Rebecca De Mornay. Les plus cinéfiles pourront même y retrouver un Leon Ames (vedette du début des années 50 incarnant le père de famille dépassé par la modernité à la fois dans By the Light of the Silvery Moon et Le chant du Missouri) en fin de carrière, reconnaissable grâce à un portrait encadré accroché au mur, en forme de clin d’œil.

Un film d'anticipation post-apocalyptique comme ce fut un temps la mode en ce début des années 80 (comme L'aube rouge en 1984 ou WarGames en 1983) marqué par un regain de guerre froide.
A l'opposé des films bourrins à grand spectacle d'aujourd'hui, le film relate très sobrement (et un peu mollement il faut le dire, avec beaucoup d'ellipses pour favoriser l'intimisme) la vie d'un petit village de la banlieue de San Francisco qui se trouve isolé après une attaque nucléaire d'origine inconnue. Les habitants perdent peu à peu l'usage de ses moyens de subsistance: énergie, télécommunications, nourriture, assistance médical.. On finit presque par oublier le postulat nucléaire tant il passe au second plan derrière la vie quotidienne de cette famille et de ses voisins.

Une rareté.

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Re: Kevin Costner

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Criminal - un espion dans la tête (2016)

Afin de déjouer un complot et une terrible catastrophe, le gouvernement décide d'implanter la mémoire et le savoir-faire d'un agent de la CIA décédé dans le corps de Jericho Stewart, un condamné à mort aussi imprévisible que dangereux. Il est la seule chance de réussir cette mission. Cependant, en récupérant l'esprit de l'ancien agent, Jericho a également connaissance de ses secrets..

Le scénario est balisé et l'intrigue de départ frôle le ridicule de Volte Face de John Woo (en moins fun) mais le riche casting de stars sauve le film de la catastrophe.

Costner retrouve pour l'occasion Gary Oldman (en chef de la police passablement excité et insupportable) et Tommy Lee Jones (en scientifique sur le retour) avec qui il avait tourné JFK d'Oliver Stone il y a déjà 25 ans. Ryan Reynolds (Ryan Reynolds), Michael Pitt (sous-exploité) et Gal Gadot (pour les jolis flashbacks mémoriels sur la plage et en famille) complètent le casting de cette série B de luxe, à la fois film d'action et thriller futuriste. Il y a un ultime personnage dans Criminal, c'est la ville de Londres, très présente en arrière plan.

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En fait, le seul intérêt du film est la composition de Costner qui semble avoir joué les méchants toute sa vie (première tentative avec Waterworld et son héros peu aimable mais qui tourne bien, puis le jouissif Destination Graceland en avatar d'Elvis et plus tard le psychopathe Mr Brooks). S'étant créé un look très dur pour l'occasion (crane à moitié rasé, cicatrices) et jouant d'une voix très rocailleuse inhabituelle, il arrive à incarner un tueur dingue et sans scrupule avec la pointe d'humanité protectrice qu'il faut avec sa famille virtuelle. La romance avec Gal Gadot n'est pas loin même si les scénaristes n'ont pas osé aller jusque là.
Dernière modification par Supfiction le 13 janv. 18, 16:13, modifié 1 fois.
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Re: Kevin Costner

Message par Supfiction »

Kevin Costner dans Paris Match à l'occasion de la sortie du film Les figures de l'ombre :

http://www.parismatch.com/Culture/Cinem ... de-1189655

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Re: Kevin Costner

Message par Supfiction »

Costner à l'affiche de Le grand jeu :
http://www.telerama.fr/cinema/le-grand- ... 426307.php
Watkinssien a écrit :
Supfiction a écrit :Il y a bon truc dans le film, une mouche dans le lait verbeux de Sorkin, c’est Kevin Costner. Il doit dire une dizaine de mots dans le film, comme une anti-thèse au style excessivement bavard du scénariste dialoguiste réalisateur.
L’acteur n’a sans doute pas accepté le rôle par hasard, il aime ses rôles ou il peut donner l’image archétypale du père américain dans la grande tradition, solide, buté, conservateur, exigeant et protecteur (comme récemment en pere adoptif de Superman dans Man of steel).
Je suis d'accord, c'est un des intérêts de ce film plaisant, mais manquant de mordant cinématographique.
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Dernière modification par Supfiction le 13 janv. 18, 16:06, modifié 1 fois.
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Re: Kevin Costner

Message par Roilo Pintu »

Les figures de l'ombre (Théodore Melfi - 2016)

Un film qui fait plaisir à voir, sur le fond d'une histoire que personnellement je ne connaissais pas, une époque bien particulière (l'Amérique "tolérante" des années 60), un moment bien précis (la conquête spatiale / juste avant l'arrivée de L'ordinateur), on peut trouver le film sirupeux (ça l'est sans que ce soit désagrable), mais le film véhicule des valeurs positives, un jolie casting féminin, les actrices sont charmantes, et bien sûr le plaisir de voir Kevin Costner, dans un rôle secondaire mais néanmoins important.
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Jeremy Fox
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Re: Kevin Costner

Message par Jeremy Fox »

Roilo Pintu a écrit :Les figures de l'ombre (Théodore Melfi - 2016)

Un film qui fait plaisir à voir, sur le fond d'une histoire que personnellement je ne connaissais pas, une époque bien particulière (l'Amérique "tolérante" des années 60), un moment bien précis (la conquête spatiale / juste avant l'arrivée de L'ordinateur), on peut trouver le film sirupeux (ça l'est sans que ce soit désagrable), mais le film véhicule des valeurs positives, un jolie casting féminin, les actrices sont charmantes, et bien sûr le plaisir de voir Kevin Costner, dans un rôle secondaire mais néanmoins important.
Ca fait plaisir ; pour moi ce fut l'un des plus beaux films de l'année 2017, aucunement sirupeux à mon humble avis.
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Re: Kevin Costner

Message par Roilo Pintu »

Jeremy Fox a écrit :
Roilo Pintu a écrit :Les figures de l'ombre (Théodore Melfi - 2016)
on peut trouver le film sirupeux (ça l'est sans que ce soit désagrable), .
Ca fait plaisir ; pour moi ce fut l'un des plus beaux films de l'année 2017, aucunement sirupeux à mon humble avis.
A vrai dire, je ne trouve pas aussi, mais quand j'en parle autour de moi, que j'essaie de "vendre" le film, c'est souvent ce qui m'est opposé, sans avoir trop de mal à comprendre ce qui peut "rebuter"... question de sensibilité, on va dire (époque sûrement un peu cynique). Raison pour laquelle, je préfère prévenir :roll:
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Re: Kevin Costner

Message par Roilo Pintu »

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Re: Kevin Costner

Message par Supfiction »


Roilo Pintu a écrit : Hâte de voir cette serie
Merci! Je l’attends avec impatience. Par contre je ne suis pas fan de la violence de Sicario et les premières images laissent imaginer une tension dans le même genre (surtout avec Danny Huston au générique, excellent psychopathe dans Magic city).
Bon point : La belle Kelly Reilly est également au casting ainsi que l’inquietant wes bentley (American Beauty).
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Roilo Pintu
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Re: Kevin Costner

Message par Roilo Pintu »

J'avais plutôt bien aimé Wind River l'année dernière.
Grosse attente.
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