Agnès Varda (1928 - 2019)
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Un autre texte signé Libé, où j'ai un peu de mal à voir où se situe l'hommage :
https://next.liberation.fr/cinema/2019/ ... as_1718322
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
C'est complètement ambigu!Flol a écrit :Un autre texte signé Libé, où j'ai un peu de mal à voir où se situe l'hommage :
https://next.liberation.fr/cinema/2019/ ... as_1718322
(bon en même temps, c'est pas parce que quelqu'un meurt qu'on est obligé de dire amen à tout)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Bien évidemment mais j'ai l'impression que ce que dit ce texte, c'est que Varda était certes féministe, mais pas non plus une féministe "comme il faut", aux yeux de l'auteur de l'article.
Ce dont je n'ai personnellement pas grand-chose à faire.
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
C'est juste.
Par contre, je trouve intéressant, dans l'article, qu'elle cerne ce qui, en effet, émane de pas toujours sympathique chez Varda. C'est quelque chose que j'ai souvent ressenti.
Par contre, je trouve intéressant, dans l'article, qu'elle cerne ce qui, en effet, émane de pas toujours sympathique chez Varda. C'est quelque chose que j'ai souvent ressenti.
Dernière modification par Alexandre Angel le 1 avr. 19, 12:06, modifié 2 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Je ne l'ai vu qu'une fois à sa sortie et j'étais loin d'avoir détesté moi aussi malgré une critique unanimement négative .Alexandre Angel a écrit : y compris dans Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma, qui n'est pas si nul.
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
J'avais pas trop aimé mais je l'ai un peu redécouvert avec le coffret.Jeremy Fox a écrit :Je ne l'ai vu qu'une fois à sa sortie et j'étais loin d'avoir détesté moi aussi malgré une critique unanimement négative .
Après, il est possible qu'on soit parfois particulièrement trop indulgent (en tout cas, moi) compte-tenu de nos marottes affectives. Je me suis rendu compte, en fréquentant son blog, que Tavernier, à part trois ou quatre grands films, enfonçait Jacques Demy (et là, je sens que Flol va intervenir ) et trouvait L'Evènement le plus important... absolument nul, alors que j'avais trouvé ça plutôt plaisant.
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
J'ai surtout l'impression que le texte ne dit pas grand chose.Flol a écrit :Bien évidemment mais j'ai l'impression que ce que dit ce texte, c'est que Varda était certes féministe, mais pas non plus une féministe "comme il faut", aux yeux de l'auteur de l'article.
Ce dont je n'ai personnellement pas grand-chose à faire.
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Rassure-moi : il sauve Parking, quand même ?Alexandre Angel a écrit :enfonçait Jacques Demy (et là, je sens que Flol va intervenir )
Sinon, ça n'a pas loupé : Varda meurt, mais on parle forcément du boulot de son mari...
Oui, aussi.tenia a écrit :J'ai surtout l'impression que le texte ne dit pas grand chose.Flol a écrit :Bien évidemment mais j'ai l'impression que ce que dit ce texte, c'est que Varda était certes féministe, mais pas non plus une féministe "comme il faut", aux yeux de l'auteur de l'article.
Ce dont je n'ai personnellement pas grand-chose à faire.
Non vraiment, un chouette texte.
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Je trouve difficile de faire autrement tellement on trouve de correspondances entre les deux filmographies, sans même parler des hommages frontaux qu'elle rendait régulièrement à son ex-époux (qu'elle a quelque peu muséifié : ce que Libé n'a pas oublié de tacler).Flol a écrit :Sinon, ça n'a pas loupé : Varda meurt, mais on parle forcément du boulot de son mari...
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
La museification de Demy par Varda était quand même tellement frontale et toutes griffes dehors que je comprends sans mal qu'on s'en soit lassé.
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Bah, on en revient un peu au début de l'échange : est-ce que, ce que tu tances ( "toutes griffes dehors"), se ressent en regardant les films de Varda? Pour moi, non. C'est plutôt doux, tendre, mélancolique sans niaiserie (les tâches de maladie en gros plan dans Jacquot de Nantes). Rien qui me fasse grincer des dents.tenia a écrit :La museification de Demy par Varda était quand même tellement frontale et toutes griffes dehors que je comprends sans mal qu'on s'en soit lassé.
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Le problème, c'est moins l'ambiguité que le manque d'argumentation... Parce que balancer des noms et des adjectifs aussi gratuitement, c'est assez peu convainquant. A qui Agnes Varda faisait-elle peur ? Pourquoi ? Peur de quoi ? En quoi était-elle cruelle ou rouée ?Alexandre Angel a écrit :C'est complètement ambigu!Flol a écrit :Un autre texte signé Libé, où j'ai un peu de mal à voir où se situe l'hommage :
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(bon en même temps, c'est pas parce que quelqu'un meurt qu'on est obligé de dire amen à tout)
Je n'ai pas de problème avec un article qui ne ferait pas un éloge, mais là, je ne vois que des réflexions à demi-mot, sans aucun argument, aucun fait. Je suis un peu consterné de ce genre de tirades, entre assertion et considération générale sans objet, pour tout dire, qui reste à mes yeux une des plus mauvaises habitudes de la critique française.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Je vois où elle veut en venir. Sandrine Bonnaire elle-même ne manque pas de rappeler la froideur autoritaire d'AV sur Sans toi, ni loi alors qu'elle trouvait bien plus bienveillant Pialat sur A nos amours. Mais surtout, le côté "grand-mère " un peu rouée, pas toujours prévisible, parfois cassante voire méprisante, c'est pas forcément mal vu (c'est pas très rationnel mais je le ressens).cinephage a écrit :Le problème, c'est moins l'ambiguité que le manque d'argumentation... Parce que balancer des noms et des adjectifs aussi gratuitement, c'est assez peu convainquant. A qui Agnes Varda faisait-elle peur ? Pourquoi ? Peur de quoi ? En quoi était-elle cruelle ou rouée ?Alexandre Angel a écrit : C'est complètement ambigu!
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Je n'ai pas de problème avec un article qui ne ferait pas un éloge, mais là, je ne vois que des réflexions à demi-mot, sans aucun argument, aucun fait. Je suis un peu consterné de ce genre de tirades, entre assertion et considération générale sans objet, pour tout dire, qui reste à mes yeux une des plus mauvaises habitudes de la critique française.
Pour le reste, je suis vraiment de ton avis.
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Dans son cinéma, du peu que j'en ai vu, non. C'est plus dans ses interventions télévisées où elle faisait vraiment CRS de la mémoire de son mari.Alexandre Angel a écrit :Bah, on en revient un peu au début de l'échange : est-ce que, ce que tu tances ( "toutes griffes dehors"), se ressent en regardant les films de Varda? Pour moi, non. C'est plutôt doux, tendre, mélancolique sans niaiserie (les tâches de maladie en gros plan dans Jacquot de Nantes). Rien qui me fasse grincer des dents.tenia a écrit :La museification de Demy par Varda était quand même tellement frontale et toutes griffes dehors que je comprends sans mal qu'on s'en soit lassé.
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Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Bonjour,
Pour information, Jacquot De Nantes passe bien le 1er avril, mais sur TV5 à 21h.
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