Oui, et la bande du Café de la Gare, Miou Miou, Coluche ...Jeremy Fox a écrit :Ben moi aussi du coup : Piccoli et Deweare dans le même film, quel pied !moonfleet a écrit :J'aimerai beaucoup découvrir Themroc de Claude Faraldo qui n'a jamais été édité en dvd je crois
Michel Piccoli (1925-2020)
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Re: Michel Piccoli
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Re: Michel Piccoli
C'était bien barré, Themroc mais un peu pénible dans mon souvenir.
Piccoli a toujours aimé jouer des rôles extrêmes ou dans des oeuvres au climat très zarbi. Comme les Ferreri (très probable influence de Faraldo), Le saut dans le vide de Bellocchio voire même l'adaptation télé - assez pénible elle aussi - du Délire à deux de Ionesco, aux antipodes des personnages de grands bourgeois chez Sautet ou Chabrol sans doute plus connus du grand public.
Piccoli a toujours aimé jouer des rôles extrêmes ou dans des oeuvres au climat très zarbi. Comme les Ferreri (très probable influence de Faraldo), Le saut dans le vide de Bellocchio voire même l'adaptation télé - assez pénible elle aussi - du Délire à deux de Ionesco, aux antipodes des personnages de grands bourgeois chez Sautet ou Chabrol sans doute plus connus du grand public.
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Re: Michel Piccoli
Themroc : l'exemple même du film dont l'idée qu'on s'en fait (il porte en lui 10.000 raisons de "fantasmer" dessus, à comencer par son casting ou son parti-pris saugrenu sur les "dialogues" !) vaut bien mieux que le film lui-même une fois qu'on le voit... En réalité, c'est très daté, limite pénible en effet (je rejoins Federico).
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Re: Michel Piccoli
Vu le mois dernier. Poussif et daté en effet. Ça aurait pu (dû ?) faire un court-métrage.
Toute la partie avec Piccoli balançant tout son mobilier depuis sa chambre est extrêmement pénible.
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Re: Michel Piccoli
Mais Le joli mai c'est super génial chef-d'oeuvre. Evidemment que c'est daté surtout quand on le découvre le mois dernier...
Tout le reste est dérisoire.
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Re: Michel Piccoli
Le film est bancal mais Piccoli y est très touchant.blaisdell a écrit : Habemus Papam (2011) .... Il papa
superbe prestation en pape nouvellement élu qui se désiste
Où il énonce - magnifiquement - la sentence-couperet de conclusion.Le souper (1992) (voix) .... Chateaubriand
Film qu'il pensa un temps réaliser lui-même après être tombé amoureux du roman d'Ismail Kadare... avant d'en confier la direction au chef op' Luciano Tovoli, se contentant (si l'on peut dire) de collaborer à son écriture et sa production, ce qui lui permit de faire venir son vieux pote Mastroianni. Le résultat est hélas assez ennuyeux.Le général de l'armée morte (1983) .... Benetandi
... autre titre : "Il generale dell'armata morte" - Italie (titre original)
Imparfait mais curieux comme un enfant malade de Conversation secrète. Mais je me souviens davantage de l'interprétation de Jean Yanne que de la présence de Piccoli.L'imprécateur (1977) .... Saint-Ramé
adaptation intéressante paraît-il de RV Pilhes
Où Piccoli, monumental (au même titre que les autres comédiens) prouva qu'il n'avait décidément peur de rien. Sa mort, qui, sur le papier, est certainement la plus tragiquement ridicule de l'histoire du cinéma... ne fait pas rire du tout, preuve du génie de Ferreri. Mais sa vieille maman qu'il emmena voir le film à sa sortie fut très choquée.La grande bouffe (1973) .... Michel
La fable choquante et incontournable de Ferreri
Pas vraiment...Le charme discret de la bourgeoisie (1972) .... Ministre
Bunuel important mais a t-il bien vieilli ?
Euh... pas vraiment non plus mais ça n'engage que moi.Liza (1972) .... Giorgio's friend
Ferreri dans toute sa splendeur
Leur participation relève presque de l'anecdote (tout comme celle de Claude Jade) dans ce Hitchcock mineur qui ne réserva que de trop rares éclairs (comme la sublime scène de la robe rouge sang).L'étau (1969) .... Jacques Granville
un des moins bons Hitchcock hélas où l'on trouve aussi Noiret
... autre titre : "Topaz" - USA (titre original)
Le segment est trop court mais c'est peut-être le meilleur du film.La voie lactée (1969) .... Le marquis de Sade / The Marquis
Piccoli préparant une salade au revolver...Dillinger est mort (1969) .... Glauco
film singulier de Ferreri qui personnellement m'avait bien plu
... autre titre : "Dillinger è morto" - Italie (titre original)
Un huis-clos absurde très pénible (frappez pas mais je trouve que si il y a un style en son temps porté aux nues et qui a horriblement mal vieilli, c'est bien le théâtre de Ionesco).Délire à deux (1969) (TV)
Où il recroise (de mémoire, le temps de dire : "Ouf") l'exquise Joanna Shimkus (cf + bas)La prisonnière (1968) (non crédité) .... L'invité pressé au vernissage
Certainement pas son interprétation la plus mémorable (il a l'air un peu en vacance(s)) mais le film est une bulle pop multicolore.Danger: Diabolik! (1968) .... Inspector Ginko
participation étonnante à l'un des meilleurs Bava
... autre titre : "Diabolik" - Italie (titre original)
Très joli film du duo Deville-Companeez où Piccoli joue un de ses nombreux personnages de libertins.Benjamin ou Les mémoires d'un puceau (1968) .... Le comte Philippe de Saint-Germain/Count Philippe
pas vu ce Deville hélàs
Si je ne devais garder qu'un rôle tenu par Piccoli, c'est celui-ci. Plus encore que les merveilleux Sautet, Ferreri et Bunuel. Un monument de la téloche de (très haute) qualité.Dom Juan ou Le festin de pierre (1965) (TV) .... Dom Juan
classique du petit écran édité en dvd il y a peu
... autre titre : "Dom Juan" - France (titre court)
Un petit bijou méconnu à découvrir absolument... même si Piccoli incarne un personnage particulièrement odieux puisqu'il ose flanquer une torgnole à Joanna "Miaouuu !" Shimkus... mais est puni de son machisme par une plus forte joueuse que lui en la personne d'Elsa "Wahouuu !" Martinelli.De l'amour (1964) .... Raoul
L'un des plus jolis marivaudages de la nouvelle vague
Aux yeux des cinéphiles, sans doute. Pour le grand public, ce seront Les choses de la vie.Le mépris (1963) .... Paul Javal
Peut-être le film de Piccoli qui restera et celui qui a fait de lui une vedette
L'une des toutes premières apparitions - remarquées - de Mireille Darc, qui tenait le rôle-titre (et était encore brune).Hauteclaire (1961) (TV) .... Serlon de Savigny
Belle adaptation (en court-métrage) de la terrible nouvelle de Maupassant, réalisée par l'écrivain de cinéma Ado Kyrou et où apparaissait le grand éditeur d'ouvrages censurés Eric Losfeld.La chevelure (1961) .... L'homme
Un film noir de série B à la française à voir surtout pour son final qui n'est pas sans rappeler celui d'Histoire de détective de Wyler mais en plus... radical (à la fois original et limite too much)Rafles sur la ville (1958) .... L'inspecteur Vardier, de la P.J.
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Parmi ses innombrables participations, j'ajouterai une série produite pour l'émission Océaniques de Pierre-André Boutang sur FR3 dans les années 80 : Choses vues... où Piccoli lisait en voix-off des passages tirés du fantastique recueil du journal de Victor Hugo.
Hélas aujourd'hui introuvable (j'attends toujours que l'INA la sorte du placard)...
Et puis côté curiosité, le court-métrage semi-documentaire Saint-Tropez, devoir de vacances de Paul Paviot (co-écrit avec Boris Vian) en 1952 où il croisait à la fois Eléonore Hirt et... Juliette Gréco.
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Re: Michel Piccoli
J'ai assimilé le fait que si le film est 'daté', c'est parce qu'il fait partie de la mouvance 'post Mai 68', avec ses utopies et révoltes plus ou moins subtiles, après reste l'originalité du traitement (ou l'idée que je m'en fais), les performances d' acteurs que j'aime, donc je vais le regarder sur U-Tube (même si je n'aime pas voir des films sur ordi ), histoire de me faire une idée. Merci pour vos commentaires en tout cas
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Re: Michel Piccoli
Avis aux admirateurs de Piccoli : l'INA met actuellement en promo (9€) le téléchargement d'un pack de trois adaptations théâtrales pour la télévision.
Dom Juan ou le Festin de pierre / Les joueurs / Délire à deux
La 1ère est fantastique, la 2ème sympa, la 3ème très chiante...
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Re: Michel Piccoli
Rediffusion dans la nuit du 31/1 au 1/2 à 3h sur France Culture d'entretiens sur le théâtre avec Michel Piccoli enregistrés en 1969.
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Re: Michel Piccoli
Tu crois qu'il avait déjà un compte en Suisse à l'époque où il faisait du théâtre ?
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Michel Piccoli
Pour le fun : Piccoli dans le court-métrage de Paul Paviot Torticola contre Frankensberg (1952)
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Re: Michel Piccoli
Ce soir, le documentaire de Yves Jeuland consacré Piccoli, presenté à Cannes Classic, passe dans sa version courte (52 min), à 22h40 sur Arte.
http://www.arte.tv/fr/videos/057412-000 ... ur-piccoli
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Michel Piccoli
Et juste avant : 7 Morts sur ordonnance.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Michel Piccoli
Découvert ce soir (il n'est jamais trop tard pour bien faire). Eh bien, c'était la "fête" !Alexandre Angel a écrit :Et juste avant : 7 Morts sur ordonnance.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Michel Piccoli
Oui, on ne se tape pas le cul par terre!Commissaire Juve a écrit :Découvert ce soir (il n'est jamais trop tard pour bien faire). Eh bien, c'était la "fête" !Alexandre Angel a écrit :Et juste avant : 7 Morts sur ordonnance.
C'est pour moi aussi, un film que j'ai vu très tardivement, il y a 3 ans sur Ciné Polar. Alors que je me souviens de sa sortie, de l'affiche, de Michel Piccoli, invité sur le plateau de Pierre Tchernia. J'avais même du, à l'occasion, apprendre le mot "ordonnance". Ce qui est marrant, c'est qu'avant de le voir, je croyais le sujet différent : j'imaginais des meurtres médicaux, façon Morts suspectes, de Michael Crichton, pas une histoire, plus réaliste, de dépressions suicidaires liées à du harcèlement professionnel. Charles Vanel est immense, comme toujours.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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