Les Comédies romantiques des années 90 à aujourd'hui

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Supfiction
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Re: Les Comédies romantiques des années 90 à aujourd'hui

Message par Supfiction »

A propos de Richard Curtis justement..

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Bogus
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Re: Les Comédies romantiques des années 90 à aujourd'hui

Message par Bogus »

Un Jour sans fin
Mary à tout prix
Le Terminal
Pour le pire et pour le meilleur
ça remonte à très loin mais j'ai vaguement le souvenir d'avoir aimé Nuits blanches à Seattle
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Il était temps : Richard Curtis 2013

Scénariste selon moi des deux meilleurs comédies romantiques contemporaines (Notting Hill et Quatre mariages un enterrement), Richard Curtis m'a un peu déçu sur ce film. Les comédiens sont tous formidables, leurs personnages tous attachants (ou pittoresques) mais paradoxalement leur histoire n'avait absolument pas besoin de cette idée de départ pourtant cocasse du saut dans le temps que je trouve ici très mal exploitée et n'apportant en définitive pas grand chose à ce film sur la cellule familiale (et notamment les relations père-fils) et rien moins que sur le bonheur de notre vie quotidienne. C'est parfois amusant, parfois touchant (et c'est déjà pas mal) mais ça ne va jamais au-delà.
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Message par AtCloseRange »

Jeremy Fox a écrit :Il était temps : Richard Curtis 2013

Scénariste selon moi des deux meilleurs comédies romantiques contemporaines (Notting Hill et Quatre mariages un enterrement), Richard Curtis m'a un peu déçu sur ce film. Les comédiens sont tous formidables, leurs personnages tous attachants (ou pittoresques) mais paradoxalement leur histoire n'avait absolument pas besoin de cette idée de départ pourtant cocasse du saut dans le temps que je trouve ici très mal exploitée et n'apportant en définitive pas grand chose à ce film sur la cellule familiale (et notamment les relations père-fils) et rien moins que sur le bonheur de notre vie quotidienne. C'est parfois amusant, parfois touchant (et c'est déjà pas mal) mais ça ne va jamais au-delà.
Je ne suis pas d'accord sur ce point. Au moins pour ces moments qui entraînent une perte, une impossibilité de revenir en arrière, je n'ai pas souvenir d'avoir déjà vu ça traité ailleurs.
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Jeremy Fox
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Re: Les Comédies romantiques des années 90 à aujourd'hui

Message par Jeremy Fox »

AtCloseRange a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Il était temps : Richard Curtis 2013

Scénariste selon moi des deux meilleurs comédies romantiques contemporaines (Notting Hill et Quatre mariages un enterrement), Richard Curtis m'a un peu déçu sur ce film. Les comédiens sont tous formidables, leurs personnages tous attachants (ou pittoresques) mais paradoxalement leur histoire n'avait absolument pas besoin de cette idée de départ pourtant cocasse du saut dans le temps que je trouve ici très mal exploitée et n'apportant en définitive pas grand chose à ce film sur la cellule familiale (et notamment les relations père-fils) et rien moins que sur le bonheur de notre vie quotidienne. C'est parfois amusant, parfois touchant (et c'est déjà pas mal) mais ça ne va jamais au-delà.
Je ne suis pas d'accord sur ce point. Au moins pour ces moments qui entraînent une perte, une impossibilité de revenir en arrière, je n'ai pas souvenir d'avoir déjà vu ça traité ailleurs.
Je n'ai pas dit que ça avait été traité ailleurs ; je dis juste que le gimmick est trop facile en fait et pas très vertigineux en fin de compte. A part les quelques impossibilités de revenir en arrière (assez rares), le reste du temps, je m'enferme dans un placard et hop je vais recommencer ma journée afin qu'elle se déroule pour le mieux. J'aime bien les idées de retour dans le temps mais sur le coup je trouve que ça ne fonctionne pas vraiment à quelques exceptions (les adieux au père). J'aurais bien vu ces mêmes personnages sans cette idée qui est pourtant évidemment la plus originale du film.
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Re: Les Comédies romantiques des années 90 à aujourd'hui

Message par AtCloseRange »

ça faisait longtemps que je n'avais pas revu L'Amour à Tout Prix de Turtletaub.
ça ne vole pas très haut (c'est du Turtletaub) mais ça reste un petit classique du genre.
Gros succès à l'époque.
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Jamais entre amis (2015)

Message par Supfiction »

Second film de la réalisatrice Leslye Headland après le (souvent) gras (et parfois drôle) Bachelorette, Jamais entre amis est une nouvelle comédie sur l'amitié entre hommes et femmes dans la lignée du maitre-étalon Quand Harry rencontre Sally et des récents et bien plus crus Sexe entre amis (sympa) et autres Sex friends (bof) dans lesquels on y parle (beaucoup) de sexe (plus ou moins) sans tabou mais dans lesquels on ne voit jamais rien par contre!
Ce qui fait la valeur de cette nouvelle comédie romantique, un genre qui tombe progressivement en désuétude, c'est qu'elle s'est en grande partie libérée de la mécanique souvent trop bien huilée du genre. Ainsi le film s'affranchit de certains passages vus mille fois (le personnage réalise soudainement qu'il est amoureux, un mensonge ou un malentendu provoque une dispute repoussant le dénouement attendu, etc) pour se donner du temps et permettre à son couple de vedettes (Jason Sudeikis et Alison Brie formidables et visiblement complices) de se lâcher (réjouissante scène de danse avec des gamins, clins d’œil de Jason Sudeikis au Lauréat "Elaiiiiine!") ou d'alterner le potache et les moments plus subtiles ou tendres.
C'est pas du Judd Apatow (déjà c'est beaucoup moins long) mais il est certain que celui-ci a définitivement influencé le genre avec son mélange de gras et de tendre. Les dialogues sonnent justes et surtout on croit vraiment à l'amitié entre les deux personnages.

Alison Brie fait une nouvelle fois preuve d'une belle énergie, dans un rôle différent de son personnage volontairement sexy et nunuche de la très originale et très réussie sitcom Community. Elle pourrait très bien succéder aux reines du genres, de Meg Ryan à Kirsten Dunst.
Bref, une belle réussite pour qui aime le genre.

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Message par Commissaire Juve »

Une seconde chance / The best of me (Michael Hoffman, 2014)

Vendu actuellement pour 9,99 ; il m'a servi à compléter une commande. Et puis... Michelle Monaghan ; ahouuuu ! Image

En bref : je craignais le pire, mais ça se laisse regarder.

Au passage : comme je l'ai visionné "à plusieurs", je l'ai vu en VF :? Et... ce DVD Metropolitan offre une VF québécoise ! ("foirés !) :roll: Sur le tout venant des dialogues, ce n'est pas trop gênant, mais sur les noms propres, aïe !

Je ne comprends pas trop ce goût des Québécois pour la diction "yaourt" lorsqu'il s'agit de prononcer des noms propres anglo-saxons. D'une manière générale, ils francisent tout (et certains titres de films US prennent "cher" parfois), mais ils semblent incapables de dire "Amanda", "Frank" ou "Jared".

Sur ce DVD, c'est un festival de "Eumèènda", "fwèèènk" ou "Djèreud" ! :? - - - :lol:

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Bogus
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Message par Bogus »

Family Man de Brett Ratner(2000)

Jack Campbell (Nicolas Cage) et Kate Reynolds (Tea Leoni) s'aiment, mais un jour Jack saisit l'occasion de gagner ses galons de courtier en partant à Londres. Il promet à Kate de revenir vite. Treize ans plus tard, Jack est devenu le charismatique directeur du cabinet de conseil en affaires le plus réputé de Wall Street. Mais il n'a jamais revu Kate. Le soir de Noël le destin va lui montrer quel autre homme il aurait pu être. Le lendemain matin, Jack se réveille dans une maison de la banlieue du New Jersey. Allongé aux côtés de Kate, il est pris de panique quand, dans la chambre, débarquent leurs deux enfants, Annie et Josh.
Image
La nouvelle vision de ce film a confirmé la bonne impression que j'en avais gardé, un petit coup de coeur.
A la fois comédie romantique et conte de noël, ce joli divertissement oppose certes caricaturalement mais non sans humour le Wall Street froid et cupide et la bonne vieille Amérique familiale.
Pour autant cette histoire n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire, le personnage joué par Nicolas Cage ne cède pas facilement aux sirènes des joies simples de la vie de famille, bien au contraire pendant les 3/4 du film il accumule bourdes et autres vacheries sur cette vie minable au fond du New Jersey (comprendre la vie de monsieur tout le monde, d'ailleurs Cage est assez drôle, poussant des soupirs de désespoir en découvrant petit à petit sa nouvelle vie) et l'on craint que ce couple miraculeusement reconstitué ne vole en éclats.

C'est à ce propos un problème du scénario car à plusieurs reprises on se dit que sa femme va le quitter ou au minimum lui coller une gifle mais la scène suivante tout est pardonné, ce qui déconcerte et donne parfois un côté décousu.
L'autre gros point noir à mes yeux c'est le personnage (qu'on voit heureusement peu) incarné par Don Cheadle, sorte d'ange gardien de noël propre à ce genre d'histoire mais qui souligne trop la morale consensuelle du film (quoique le vrai "message" est ailleurs) ainsi que le côté surnaturel de ce qui arrive à Jack. J'aurais aimé le même traitement que dans Un Jour sans fin ou Peggy Sue s'est mariée par exemple, qu'on ne nous explique RIEN.

Difficile de résister aux retrouvailles avec cet amour de jeunesse. Tea Leoni est belle à se damner et incarne un très beau personnage débordant d'amour. Quand on regarde le film on a envie de l'aimer et d'avoir des enfants avec elle.
Sauf que le principe de La Vie est belle de Capra auquel on pense forcément est ici pris à l'envers.
C'est ce qui fait le sel du film pour moi, on ne rattrape pas le temps perdu.
Spoiler (cliquez pour afficher)
La dernière partie du film est profondément mélancolique et on a la gorge serrée lorsque Jack se réveille finalement seul et que femme et enfants se sont envolés...
Néanmoins on peut saisir une deuxième chance lorsque celle-ci se présente et le film s'achève sur une note plus optimiste et ouverte, laissant le spectateur imaginer de quoi l'avenir sera fait.
Dernière modification par Bogus le 11 déc. 15, 14:35, modifié 2 fois.
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Message par Supfiction »

Bogus a écrit :Family Man de Brett Ratner(2000)
Spoiler (cliquez pour afficher)
Jack Campbell (Nicolas Cage) et Kate Reynolds (Tea Leoni) s'aiment, mais un jour Jack saisit l'occasion de gagner ses galons de courtier en partant à Londres. Il promet à Kate de revenir vite. Treize ans plus tard, Jack est devenu le charismatique directeur du cabinet de conseil en affaires le plus réputé de Wall Street. Mais il n'a jamais revu Kate. Le soir de Noël le destin va lui montrer quel autre homme il aurait pu être. Le lendemain matin, Jack se réveille dans une maison de la banlieue du New Jersey. Allongé aux côtés de Kate, il est pris de panique quand, dans la chambre, débarquent leurs deux enfants, Annie et Josh.
Image
La nouvelle vision de ce film a confirmé la bonne impression que j'en avais gardé, un petit coup de coeur.
A la fois comédie romantique et conte de noël, ce joli divertissement oppose certes caricaturalement mais non sans humour le Wall Street froid et cupide et la bonne vieille Amérique familiale.
Pour autant cette histoire n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire, le personnage joué par Nicolas Cage ne cède pas facilement aux sirènes des joies simples de la vie de famille, bien au contraire pendant les 3/4 du film il accumule bourdes et autres vacheries sur cette vie minable au fond du New Jersey (comprendre la vie de monsieur tout le monde, d'ailleurs Cage est assez drôle, poussant des soupirs de désespoir en découvrant petit à petit sa nouvelle vie) et il faut tout l'amour et la patience de sa femme pour que leur couple miraculeusement reconstitué ne vole pas en éclat.

C'est à ce propos un problème du scénario car à plusieurs reprises on se dit qu'elle va le quitter ou au minimum lui coller une gifle mais la scène suivante tout est pardonné, ce qui déconcerte et donne parfois un côté décousu.
L'autre gros point noir à mes yeux c'est le personnage (qu'on voit heureusement peu) incarné par Don Cheadle, sorte d'ange gardien de noël propre à ce genre d'histoire mais qui souligne trop la morale consensuelle du film (quoique le vrai "message" est ailleurs) ainsi que le côté surnaturel de ce qui arrive à Jack. J'aurais aimé le même traitement que dans Un Jour sans fin ou Peggy Sue s'est mariée par exemple, qu'on ne nous explique RIEN.

Sans surprise Jack finit tout de même par aimer cette vie et cette famille. Difficile de résister aux retrouvailles avec cet amour de jeunesse. Tea Leoni est belle à se damner et incarne un très beau personnage débordant d'amour. Quand on regarde le film on a envie de l'aimer et d'avoir des enfants avec elle.
Sauf que à l'inverse de La Vie est belle de Capra le bonheur familial n'est ici qu'un rêve et Jack se réveille alors le matin de noël dans son appartement new yorkais, seul.
Femme et enfants se sont envolés.
C'est ce qui fait le sel du film pour moi, on ne rattrape pas le temps perdu.
Néanmoins on peut saisir une deuxième chance lorsque celle-ci se présente et le film s'achève sur une note plus optimiste et ouverte, laissant le spectateur imaginer de quoi l'avenir sera fait.
:D
J'aime beaucoup ce film, digne héritier des grands Capra et dont l'argument était particulièrement casse-gueule pour l'époque. On ne fait plus ce genre de film sans tomber 3 fois sur 4 dans le mièvre. Effectivement le personnage de Don Cheadle est peut-être le seul point faible, comme tu l'as dit.
Je parlais de Tea Leoni justement ces jours-ci sur le topic Woody Allen et tu viens conforter mes propos, n'en déplaise à ACR, elle est lumineuse en particulier dans ce film ou en plus elle n'est jamais froide (sauf à la fin bien sûr). Pour moi, le rôle le plus attachant de Nicolas Cage avec Leaving Las Vegas.
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Message par AtCloseRange »

Supfiction a écrit :
Bogus a écrit :Family Man de Brett Ratner(2000)
Spoiler (cliquez pour afficher)
Jack Campbell (Nicolas Cage) et Kate Reynolds (Tea Leoni) s'aiment, mais un jour Jack saisit l'occasion de gagner ses galons de courtier en partant à Londres. Il promet à Kate de revenir vite. Treize ans plus tard, Jack est devenu le charismatique directeur du cabinet de conseil en affaires le plus réputé de Wall Street. Mais il n'a jamais revu Kate. Le soir de Noël le destin va lui montrer quel autre homme il aurait pu être. Le lendemain matin, Jack se réveille dans une maison de la banlieue du New Jersey. Allongé aux côtés de Kate, il est pris de panique quand, dans la chambre, débarquent leurs deux enfants, Annie et Josh.
Image
La nouvelle vision de ce film a confirmé la bonne impression que j'en avais gardé, un petit coup de coeur.
A la fois comédie romantique et conte de noël, ce joli divertissement oppose certes caricaturalement mais non sans humour le Wall Street froid et cupide et la bonne vieille Amérique familiale.
Pour autant cette histoire n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire, le personnage joué par Nicolas Cage ne cède pas facilement aux sirènes des joies simples de la vie de famille, bien au contraire pendant les 3/4 du film il accumule bourdes et autres vacheries sur cette vie minable au fond du New Jersey (comprendre la vie de monsieur tout le monde, d'ailleurs Cage est assez drôle, poussant des soupirs de désespoir en découvrant petit à petit sa nouvelle vie) et il faut tout l'amour et la patience de sa femme pour que leur couple miraculeusement reconstitué ne vole pas en éclat.

C'est à ce propos un problème du scénario car à plusieurs reprises on se dit qu'elle va le quitter ou au minimum lui coller une gifle mais la scène suivante tout est pardonné, ce qui déconcerte et donne parfois un côté décousu.
L'autre gros point noir à mes yeux c'est le personnage (qu'on voit heureusement peu) incarné par Don Cheadle, sorte d'ange gardien de noël propre à ce genre d'histoire mais qui souligne trop la morale consensuelle du film (quoique le vrai "message" est ailleurs) ainsi que le côté surnaturel de ce qui arrive à Jack. J'aurais aimé le même traitement que dans Un Jour sans fin ou Peggy Sue s'est mariée par exemple, qu'on ne nous explique RIEN.

Sans surprise Jack finit tout de même par aimer cette vie et cette famille. Difficile de résister aux retrouvailles avec cet amour de jeunesse. Tea Leoni est belle à se damner et incarne un très beau personnage débordant d'amour. Quand on regarde le film on a envie de l'aimer et d'avoir des enfants avec elle.
Sauf que à l'inverse de La Vie est belle de Capra le bonheur familial n'est ici qu'un rêve et Jack se réveille alors le matin de noël dans son appartement new yorkais, seul.
Femme et enfants se sont envolés.
C'est ce qui fait le sel du film pour moi, on ne rattrape pas le temps perdu.
Néanmoins on peut saisir une deuxième chance lorsque celle-ci se présente et le film s'achève sur une note plus optimiste et ouverte, laissant le spectateur imaginer de quoi l'avenir sera fait.
:D
J'aime beaucoup ce film, digne héritier des grands Capra et dont l'argument était particulièrement casse-gueule pour l'époque. On ne fait plus ce genre de film sans tomber 3 fois sur 4 dans le mièvre. Effectivement le personnage de Don Cheadle est peut-être le seul point faible, comme tu l'as dit.
Je parlais de Tea Leoni justement ces jours-ci sur le topic Woody Allen et tu viens conforter mes propos, n'en déplaise à ACR, elle est lumineuse en particulier dans ce film ou en plus elle n'est jamais froide (sauf à la fin bien sûr). Pour moi, le rôle le plus attachant de Nicolas Cage avec Leaving Las Vegas.
Non, non, elle est pénible là aussi (enfn moins qu'ailleurs peut-être).
Le film, lui, est plutôt sympa en Capra light et Cage égal à lui-même.
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Message par Commissaire Juve »

Découvert hier soir.
Bogus a écrit : C'est à ce propos un problème du scénario car à plusieurs reprises on se dit qu'elle va le quitter ou au minimum lui coller une gifle mais la scène suivante tout est pardonné, ce qui déconcerte et donne parfois un côté décousu...
Effectivement, j'ai trouvé ça bizarre.

Sinon, tu racontes le film de A à Z. Euh... as-tu pensé à la balise "spoiler". :mrgreen:
Supfiction a écrit : Je parlais de Tea Leoni justement ces jours-ci... n'en déplaise à ACR, elle est lumineuse en particulier dans ce film ou en plus elle n'est jamais froide (sauf à la fin bien sûr).
Comédienne que j'ai vue dans peu de films. J'ai été surpris, hier soir, par son côté "busty lady" !
Dernière modification par Commissaire Juve le 11 déc. 15, 14:05, modifié 2 fois.
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Re: Les Comédies romantiques des années 90 à aujourd'hui

Message par AtCloseRange »

Commissaire Juve a écrit :Découvert hier soir.
Bogus a écrit : C'est à ce propos un problème du scénario car à plusieurs reprises on se dit qu'elle va le quitter ou au minimum lui coller une gifle mais la scène suivante tout est pardonné, ce qui déconcerte et donne parfois un côté décousu...
Effectivement, j'ai trouvé ça bizarre.

Sinon, tu racontes le film de A à Z. Euh... as-tu pensé à la balise "spoiler". :mrgreen:
c'est ça l'avantage de la comédie romantique: tout est cousu de fil blanc mais ça n'est pas grave.
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Re: Les Comédies romantiques des années 90 à aujourd'hui

Message par Bogus »

AtCloseRange a écrit :
Commissaire Juve a écrit :Découvert hier soir.



Effectivement, j'ai trouvé ça bizarre.

Sinon, tu racontes le film de A à Z. Euh... as-tu pensé à la balise "spoiler". :mrgreen:
c'est ça l'avantage de la comédie romantique: tout est cousu de fil blanc mais ça n'est pas grave.
Ben euh... j'y ai pensé en effet mais je ne me voyais pas mettre des balises toutes les 2 phrases (et la remarque d'ACR est juste :lol:, encore que la fin, si elle est logique, n'est pas si évidente).
Je vais remodeler mon texte alors.
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Message par Flol »

Bogus a écrit :Family Man de Brett Ratner(2000)

Jack Campbell (Nicolas Cage) et Kate Reynolds (Tea Leoni) s'aiment, mais un jour Jack saisit l'occasion de gagner ses galons de courtier en partant à Londres. Il promet à Kate de revenir vite. Treize ans plus tard, Jack est devenu le charismatique directeur du cabinet de conseil en affaires le plus réputé de Wall Street. Mais il n'a jamais revu Kate. Le soir de Noël le destin va lui montrer quel autre homme il aurait pu être. Le lendemain matin, Jack se réveille dans une maison de la banlieue du New Jersey. Allongé aux côtés de Kate, il est pris de panique quand, dans la chambre, débarquent leurs deux enfants, Annie et Josh.
Image
La nouvelle vision de ce film a confirmé la bonne impression que j'en avais gardé, un petit coup de coeur.
A la fois comédie romantique et conte de noël, ce joli divertissement oppose certes caricaturalement mais non sans humour le Wall Street froid et cupide et la bonne vieille Amérique familiale.
Pour autant cette histoire n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire, le personnage joué par Nicolas Cage ne cède pas facilement aux sirènes des joies simples de la vie de famille, bien au contraire pendant les 3/4 du film il accumule bourdes et autres vacheries sur cette vie minable au fond du New Jersey (comprendre la vie de monsieur tout le monde, d'ailleurs Cage est assez drôle, poussant des soupirs de désespoir en découvrant petit à petit sa nouvelle vie) et l'on craint que ce couple miraculeusement reconstitué ne vole en éclats.

C'est à ce propos un problème du scénario car à plusieurs reprises on se dit que sa femme va le quitter ou au minimum lui coller une gifle mais la scène suivante tout est pardonné, ce qui déconcerte et donne parfois un côté décousu.
L'autre gros point noir à mes yeux c'est le personnage (qu'on voit heureusement peu) incarné par Don Cheadle, sorte d'ange gardien de noël propre à ce genre d'histoire mais qui souligne trop la morale consensuelle du film (quoique le vrai "message" est ailleurs) ainsi que le côté surnaturel de ce qui arrive à Jack. J'aurais aimé le même traitement que dans Un Jour sans fin ou Peggy Sue s'est mariée par exemple, qu'on ne nous explique RIEN.

Difficile de résister aux retrouvailles avec cet amour de jeunesse. Tea Leoni est belle à se damner et incarne un très beau personnage débordant d'amour. Quand on regarde le film on a envie de l'aimer et d'avoir des enfants avec elle.
Sauf que le principe de La Vie est belle de Capra auquel on pense forcément est ici pris à l'envers.
C'est ce qui fait le sel du film pour moi, on ne rattrape pas le temps perdu.
Spoiler (cliquez pour afficher)
La dernière partie du film est profondément mélancolique et on a la gorge serrée lorsque Jack se réveille finalement seul et que femme et enfants se sont envolés...
Néanmoins on peut saisir une deuxième chance lorsque celle-ci se présente et le film s'achève sur une note plus optimiste et ouverte, laissant le spectateur imaginer de quoi l'avenir sera fait.
Et très sympathique musique d'Elfman (qui n'est jamais sortie officiellement).
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