Le cinéma français contemporain
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Re: Le cinéma français contemporain
On entend souvent la remarque « il n’y a plus de cinéma français (ou italien) mais des films français ». Est-ce que cette remarque n’a pas toujours été vraie ? A part peut-être sous Vichy ou de force, il était très centralisé et cohérent.
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Re: Le cinéma français contemporain
C'est une vision purement nostalgique, éparse et sélective d'un certain cinéma français, qui y va un peu avec ses gros sabots et ses avis légèrement caricaturaux, mais sur le fond de sa pensée (parce qu'il y en a bel et bien une, je trouve), ça me parle assez - bien que je sois un enfant des années 80 plutôt que des années 70.Farnaby a écrit :Je (sinon le cinéma français) aurais bien besoin d’un critique ou intellectuel qui « déconstruirait » (pour employer le vocabulaire de l’adversaire) le bain dans lequel il se complaît. Neuhoff essaie d’occuper ce créneau, mais il n’a strictement aucun talent, ni à l’écrit, ni à l’oral, pas de vision non plus, et même pas de regard. C’est petit, petit... et à lire ce qu’il écrit sur Huppert par exemple, on est soudain pris d’un amour renouvellé pour elle, et tout ce qui pouvait agacer (sa boulimie, son manque de contrôle et de discernement, ses performances en roue libre etc.) s’envole grâce aux gros sabots de Neuhoff.
S’il est vrai qu’on a les « ennemis » qu’on mérite, eh bien le « cinéma français contemporain » est encore plus mal barré qu’on ne le pense...
Après, ce qu'il dit sur Huppert a été beaucoup critiqué (notamment sur les réseaux sociaux, évidemment), mais il dit peu ou prou la même chose d'autres comédiens (hommes, donc) dans son bouquin, et là ça a beaucoup moins choqué (voire on n'en a pas parlé du tout). Je ne cherche pas à excuser quoique ce soit, mais j'ai juste l'impression que les attaques physiques sur les hommes sont plus acceptables que celles sur les femmes.
Mais si on est prêt à tout accepter (ce qui est mon cas), j'avoue que ses sailles méchantes ont parfois tendance à me faire marrer.
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Re: Le cinéma français contemporain
Ah mais j’adorerais pouvoir rire d’attaques contre Huppert ou Macaigne ou autre. Pareil pour une bonne attaque pamphlétaire contre le « Système » actuel et le niveau du cinéma français contemporain : ce serait salutaire, et même si on (je) n’est pas obligé d’y souscrire complètement. Le problème vient de son absence totale de talent, d’argument, de style, d’humour. Le pamphlet, comme la caricature, comme la méchanceté, ça se travaille. Et ce type ne travaille pas. Il suffit de l’écouter et de le lire pendant le festival de Cannes : tout ce qu’il reproche (à mon avis à juste titre) aux auteurs français, leur conformisme et leur paresse, il en est l’image parfaite. Allez hop la petite accrédite, la petite discute avec les copains sur le dernier Haneke, le petit édito torché en 5 minutes, et tout baigne, see you next year, on ira essayer le petit restau du Suquet... C’est un fonctionnaire de la critique ciné incapable de faire une phrase (je sais que le cut up c’est le style Kombini, mais là ils ont dû faire des coupes mot à mot pour obtenir une phrase, dans la vidéo postée plus haut) qui reproche aux auteurs et producteurs d’aujourd’hui d’être des fonctionnaires du cinéma d’auteur incapables de faire un plan « beau ».Flol a écrit :C'est une vision purement nostalgique, éparse et sélective d'un certain cinéma français, qui y va un peu avec ses gros sabots et ses avis légèrement caricaturaux, mais sur le fond de sa pensée (parce qu'il y en a bel et bien une, je trouve), ça me parle assez - bien que je sois un enfant des années 80 plutôt que des années 70.Farnaby a écrit :Je (sinon le cinéma français) aurais bien besoin d’un critique ou intellectuel qui « déconstruirait » (pour employer le vocabulaire de l’adversaire) le bain dans lequel il se complaît. Neuhoff essaie d’occuper ce créneau, mais il n’a strictement aucun talent, ni à l’écrit, ni à l’oral, pas de vision non plus, et même pas de regard. C’est petit, petit... et à lire ce qu’il écrit sur Huppert par exemple, on est soudain pris d’un amour renouvellé pour elle, et tout ce qui pouvait agacer (sa boulimie, son manque de contrôle et de discernement, ses performances en roue libre etc.) s’envole grâce aux gros sabots de Neuhoff.
S’il est vrai qu’on a les « ennemis » qu’on mérite, eh bien le « cinéma français contemporain » est encore plus mal barré qu’on ne le pense...
Après, ce qu'il dit sur Huppert a été beaucoup critiqué (notamment sur les réseaux sociaux, évidemment), mais il dit peu ou prou la même chose d'autres comédiens (hommes, donc) dans son bouquin, et là ça a beaucoup moins choqué (voire on n'en a pas parlé du tout). Je ne cherche pas à excuser quoique ce soit, mais j'ai juste l'impression que les attaques physiques sur les hommes sont plus acceptables que celles sur les femmes.
Mais si on est prêt à tout accepter (ce qui est mon cas), j'avoue que ses sailles méchantes ont parfois tendance à me faire marrer.
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Re: Le cinéma français contemporain
Neuhoff en podcast sur France Culture :
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... ieux-avant
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... ieux-avant
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Re: Le cinéma français contemporain
Merci pour le lien, je vais aller écouter ça. France Culture est en train de devenir mon fournisseur numéro 1 en podcats. Est-ce que ça veut dire que je deviens vieux ?
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Re: Le cinéma français contemporain
Très certainement.Spongebob a écrit :Merci pour le lien, je vais aller écouter ça. France Culture est en train de devenir mon fournisseur numéro 1 en podcats. Est-ce que ça veut dire que je deviens vieux ?
La preuve : j'écoute aussi beaucoup de leurs podcasts.
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Re: Le cinéma français contemporain
Bon j’ai écouté et je trouve qu’il dit tout et son contraire.Karras a écrit :Neuhoff en podcast sur France Culture :
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... ieux-avant
Le cinéma américain est mort mais ils sortent deux grands films cette semaine avec Allen et Gray. C’est la seule chose de bien cette année et pourtant il soutenait le Tarantino il y a moins de deux mois.
Sur le cinéma français, il dit regretter le trop grand nombre de films fauchés. Et pourtant 20 minutes plus tard il loue le cinéma fait dans l'urgence dans les années 70 et avec trois bouts de ficelle. Il regrette que les films français se prennent trop au sérieux et qu'ils n’ont pas d’humour, et loue par opposition les comédies avec Mireille Darc. Alors effectivement, il n’y a plus vraiment de comédies sexy aujourd'hui comme les faisaient Mireille Darc. A la place on a des trucs extrêmement balisés et prudes pour passer à 20h30 à la télé (j’ai vu d’ailleurs avant hier soir les insipides et sporadiquement amusants « Ma famille t’adore déjà » et « Le petit locataire » qui passaient à la télé). Alors c’est vrai qu’il n’y a pas de digne successeur du cinéma de Lautner. Hazanavicius ou Bedos pourraient prendre le relais. Mais il y a aussi des films dramatiques de Kechiche ou Audiard qu’on ne faisait pas dans les années 70.
Il dit qu’on ne voit plus la province ni Paris dans les films français. Pourtant on les voit chez Klapisch, Desplechin, Jolivet, Ozon..
Dernière modification par Supfiction le 20 sept. 19, 16:24, modifié 1 fois.
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Re: Le cinéma français contemporain
J'ai écouté aussi et je ne suis pas étonné de la faiblesse des arguments de Neuhoff, dont on connait les modestes capacités d'analyse (cf "Le Masque et la Plume") en ce qui concerne le cinéma. Il m'amuse occasionnellement par sa répartie et ses saillies, devenues presque une marque de fabrique, qui cachent tout de même difficilement la vacuité de son regard critique et historique. Certes, le pamphlet est un exercice qui s'autorise une certaine mauvaise fois, des prises de position exagérément tranchées, mais bon ici son discours est bien trop peu cohérent et solide pour convaincre.Supfiction a écrit :Bon j’ai écouté et je trouve qu’il dit tout et son contraire.Karras a écrit :Neuhoff en podcast sur France Culture :
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... ieux-avant
Le cinéma américain est mort mais ils sortent deux grands films cette semaine avec Allen et Gray. C’est la seule chose de bien cette année et pourtant il soutenait le Tarantino il y a moins de deux mois.
Sur le cinéma français, ils regrette qu’il y a trop de films fauchés et pourtant 20 minutes plus tard il loue le cinema fait dans l'urgence dans les années 70 avec trois bouts de ficelle. Il regrette que les film français se prennent trop au sérieux et n’ont pas d’humour, loue les comédies avec Mireille Darc. Alors effectivement, il n’y a plus vraiment de comédies sexy aujourd’hui comme les faisaient Mireille Darc. A la place on a des trucs extrêmement balisés et prudes pour passer à 20h30 à la télé (j’ai vu d’ailleurs avant hier soir les insipides et sporadiquement amusants « Ma famille t’adore déjà » et « Le petit locataire » qui passaient à la télé). Alors c’est vrai qu’il n’y a pas de digne successeur du cinéma de Lautner. Hazanavicius ou Bedos pourraient prendre le relais. Mais il y a aussi des films dramatiques de Kechiche ou Audiard qu’on ne faisait pas dans les années 70.
Il dit qu’on ne voit plus la province ni Paris dans les films français. Pourtant on les voit chez Klapisch, Desplechin, Jolivet, Ozon..
Ce qui m'intrigue plus, c'est le Neuhoff écrivain (que je n'ai jamais lu). Il semblait vraiment en pleine hype à la fin des années 80 ("Les Nouveaux Hussards").
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Re: Le cinéma français contemporain
Bon, c'est vrai que maintenant que je l'ai écouté parler un peu plus longuement, faut reconnaître la faiblesse de ses arguments et de la construction de sa pensée, qui a l'air justement très très mal construite : ça part dans tous les sens, il se contredit tout seul en permanence, et passés quelques bons mots, ça ne dit finalement pas grand-chose d'intéressant.
Je le préfère en format court, quand il détruit en peu de mots (souvent gratos) des mauvais films au Masque & la Plume.
Je le préfère en format court, quand il détruit en peu de mots (souvent gratos) des mauvais films au Masque & la Plume.
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Re: Le cinéma français contemporain
J'ai lu quelques pages à la Fnac ce midi du Neuhoff. Dire qu'ils vendent ça 14 euros.. On dirait des propos d'un vieux assis sur son banc qui ressasse ses souvenirs du cinéma français et son incompréhension du cinéma actuel. Il regrette même la fermeture des salles à Paris tel-que le Gaumont Ambassade. Mais il omet de parler de l'ouverture du 7 batignoles, de l'UGC Ciné Cité 19, du Pathé Levallois, du Pathé Beaugrenelle etc.
Il aurait été plus intéressant de parler de l'évolution du cinéma français puisque effectivement on est passé d'un cinéma de peinture de la bourgeoisie (Truffaut, Sautet, Chabrol), de polars sérieux (Melville) ou moins sérieux (Verneuil, Lautner, Mocky) ou pas du tout (Yves Robert) à un cinéma naturaliste (Kechiche, Cantet, Faucon, Techiné, Dardenne, Brizé, Lioret, Cavalier, Guédiguian, Denis ..) ou "arty" (Leos Carax, Bonello) ou de sujets sociétaux (la pédophilie, le terrorisme, les femmes battues, la précarité de l'emploi, l'homosexualité, etc). Néanmoins on ne peut pas dire que le film policier ait disparu, il y a en encore sporadiquement (Jolivet, Richet, Canet, Marchal, Audiard, Cavayé), ni le film de police (Maïwenn, Desplechin), ni le film plus "bourgeois" (Jaoui, Garcia, Ozon, Mouret, Lioret, etc). Ni même la volonté de maintenir un cinéma de divertissement de qualité (Hazanavicius, Giannoli, Klapisch, Salvadori les derniers feux de Rappeneau ou les premiers de Bedos, Roinsard etc).
La comédie mêle une grande masse de comédies à pitch réalisés plus ou moins platement à des films plus atypiques (Dupieux, Dupontel, Dumont, Blier, Kervern-Delépine) et beaucoup de "petits" auteurs au niveau inconstant (Le Guay, Leclerc, Le Ny, Delpy, Bezançon, Leclerc, Leconte, etc).
En vérité, y a encore beaucoup de très bons films mais très de peu de d'auteurs réalisateurs facilement identifiables par le public. Truffaut, Sautet, Chabrol, tout le monde voit de quoi il s'agit, filmographie à l'appui. J'ai l'impression que les cinéastes d'aujourd'hui sont à la fois moins constants dans la qualité délivrée (Giannoli, Beauvois, Le Ny) et plus ouverts dans les genres abordés (Dumont en est le plus bel exemple). Les installés cotoyant chaque année une nouvelle vague de promesses pour l'avenir (Peretjatko, Bedos, Roinsard, Brac, Senez, Lafosse, Canet, Lellouche...)
Il en est de même pour les acteurs. Pierre Richard n'avait pas la diversité de Dujardin ou Poelvorde par exemple.
Côté grandes stars, certes, personne n'égale le rayonnement des Delon, Belmondo, Schneider, Ventura, Dewaere. Même pas Cotillard, Cassel, Dujardin, Adjani, Huppert, Tautou, Efira ni les très populaires mais trop franco-français Luchini, Lindon, Duris, Gamblin et Frot. Pourtant leurs filmographies respectives forcement en chantier n'ont pas systématiquement à rougir de la comparaison, même sans Visconti ou Godard.
Pas facile de résumer le cinéma français contemporain tant l'offre semble répartie entre de nombreux auteurs et acteurs qui n’enchaînent évidemment pas les grands films.
Il aurait été plus intéressant de parler de l'évolution du cinéma français puisque effectivement on est passé d'un cinéma de peinture de la bourgeoisie (Truffaut, Sautet, Chabrol), de polars sérieux (Melville) ou moins sérieux (Verneuil, Lautner, Mocky) ou pas du tout (Yves Robert) à un cinéma naturaliste (Kechiche, Cantet, Faucon, Techiné, Dardenne, Brizé, Lioret, Cavalier, Guédiguian, Denis ..) ou "arty" (Leos Carax, Bonello) ou de sujets sociétaux (la pédophilie, le terrorisme, les femmes battues, la précarité de l'emploi, l'homosexualité, etc). Néanmoins on ne peut pas dire que le film policier ait disparu, il y a en encore sporadiquement (Jolivet, Richet, Canet, Marchal, Audiard, Cavayé), ni le film de police (Maïwenn, Desplechin), ni le film plus "bourgeois" (Jaoui, Garcia, Ozon, Mouret, Lioret, etc). Ni même la volonté de maintenir un cinéma de divertissement de qualité (Hazanavicius, Giannoli, Klapisch, Salvadori les derniers feux de Rappeneau ou les premiers de Bedos, Roinsard etc).
La comédie mêle une grande masse de comédies à pitch réalisés plus ou moins platement à des films plus atypiques (Dupieux, Dupontel, Dumont, Blier, Kervern-Delépine) et beaucoup de "petits" auteurs au niveau inconstant (Le Guay, Leclerc, Le Ny, Delpy, Bezançon, Leclerc, Leconte, etc).
En vérité, y a encore beaucoup de très bons films mais très de peu de d'auteurs réalisateurs facilement identifiables par le public. Truffaut, Sautet, Chabrol, tout le monde voit de quoi il s'agit, filmographie à l'appui. J'ai l'impression que les cinéastes d'aujourd'hui sont à la fois moins constants dans la qualité délivrée (Giannoli, Beauvois, Le Ny) et plus ouverts dans les genres abordés (Dumont en est le plus bel exemple). Les installés cotoyant chaque année une nouvelle vague de promesses pour l'avenir (Peretjatko, Bedos, Roinsard, Brac, Senez, Lafosse, Canet, Lellouche...)
Il en est de même pour les acteurs. Pierre Richard n'avait pas la diversité de Dujardin ou Poelvorde par exemple.
Côté grandes stars, certes, personne n'égale le rayonnement des Delon, Belmondo, Schneider, Ventura, Dewaere. Même pas Cotillard, Cassel, Dujardin, Adjani, Huppert, Tautou, Efira ni les très populaires mais trop franco-français Luchini, Lindon, Duris, Gamblin et Frot. Pourtant leurs filmographies respectives forcement en chantier n'ont pas systématiquement à rougir de la comparaison, même sans Visconti ou Godard.
Pas facile de résumer le cinéma français contemporain tant l'offre semble répartie entre de nombreux auteurs et acteurs qui n’enchaînent évidemment pas les grands films.
Dernière modification par Supfiction le 20 sept. 19, 16:05, modifié 2 fois.
- Jeremy Fox
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Re: Le cinéma français contemporain
Pourtant je trouve que tu l'as assez bien fait.Supfiction a écrit :
Pas facile de résumer le cinéma français contemporain tant l'offre semble répartie entre de nombreux auteurs et acteurs qui n’enchaînent évidemment pas les grands films.
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Re: Le cinéma français contemporain
Merci. J'essaye de débroussailler quitte à dire des conneries. Bref ce qu'aurait du faire Neuhoff au lieu de vouloir faire un brûlot bêtement nostalgique. D'autant plus que si l'on faisait la liste des films qu'il a défendus dans Le masque et la plume, on aurait probablement déjà une belle liste.Jeremy Fox a écrit :Pourtant je trouve que tu l'as assez bien fait.Supfiction a écrit :
Pas facile de résumer le cinéma français contemporain tant l'offre semble répartie entre de nombreux auteurs et acteurs qui n’enchaînent évidemment pas les grands films.
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Re: Le cinéma français contemporain
Probablement trop de films, surtout. Je regardais les chiffres du CNC, ce sont surtout les films documentaires et les films dramatiques qui ont progressés :Supfiction a écrit :Sur le cinéma français, ils regrette qu’il y a trop de films fauchés
https://www.cnc.fr/professionnels/etude ... ite_224309
en 1999 on avait 532 films en première exclusivité pour 159 français ( ou coproduction ) : ( 3 animation, 5 aventures, 65 comédies, 46 comédies dramatiques, 7 documentaires, 24 drames, 3 fantastique, 4 policiers, 1 thriller )
- Spoiler (cliquez pour afficher)
en 2018 on a 684 films dont 287 français ( 5 animation, 9 aventures, 61 comédies, 31 comedie dramatique, 85 documentaires, 74 drames, 1 fantastique, 3 historique, 3 horreur, 1 policier, 14 thrillers ).
- Spoiler (cliquez pour afficher)
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Re: Le cinéma français contemporain
je suis d'accord !Jeremy Fox a écrit :Pourtant je trouve que tu l'as assez bien fait.Supfiction a écrit :
Pas facile de résumer le cinéma français contemporain tant l'offre semble répartie entre de nombreux auteurs et acteurs qui n’enchaînent évidemment pas les grands films.
c'est un avis (et un résumé) pertinent (enfin, que je partage )
Il me semble aussi que la confusion et la dilution (qui réalise quoi ?) actuelle s'explique par deux facteurs.
D'une part des campagnes de promotion qui sont toute peu ou prou les mêmes, très calibrées, avec un format-type pour des émissions-types. ça ronronne beaucoup dans le milieu critique (que ce soit pour le grand public ou pour un public plus demandeur) et les quelques propos pertinents, intelligents ont du mal à surnager. [je vise la tv mais pas uniquement, il en va de même sur YT où en lieu et place de propos pertinents on a droit à des "réactions sur le dernier teaser de..." dont le but est de se faire de la pub..; sur de la pub ]
D'autre part la profusion de chroniqueur.éditorialiste à qui on donne la parole pour un oui ou pour un non et qui sont justes de "bons clients" pour les plateaux tv, la radio ou la chaîne YT, qui énoncent des avis dignes des brèves de comptoir (le plus souvent sans avoir ni lu, ni vu ce dont ils parlent... et c'est du vécu). Le capharnaüm qui en suit tient le de "débat" et on glisse, au lieu de parler du film, on parle d'une campagne de promo et du ressenti des uns et des autres autour de clichés.
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Re: Le cinéma français contemporain
Heureusement qu'on a encore le forum DVDClassik pour élever le débat.Wuwei a écrit :D'autre part la profusion de chroniqueur.éditorialiste à qui on donne la parole pour un oui ou pour un non et qui sont justes de "bons clients" pour les plateaux tv, la radio ou la chaîne YT, qui énoncent des avis dignes des brèves de comptoir (le plus souvent sans avoir ni lu, ni vu ce dont ils parlent... et c'est du vécu). Le capharnaüm qui en suit tient le de "débat" et on glisse, au lieu de parler du film, on parle d'une campagne de promo et du ressenti des uns et des autres autour de clichés.