Le cinéma français contemporain
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Re: Le cinéma français contemporain
C'est juste un telefilm.
je radote, je sais...
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Re: Le cinéma français contemporain
Elle a un petit côté Agnès Obadia sur cette photo
Si on passe AC/DC, je quitte la pièce (J. Jarmusch)
Et Amazon, c'est toujours le mal (et l'internet haut débit, et Google...)
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- Supfiction
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Re: Le cinéma français contemporain
Quelques remarques vite fait sur des films français récents :
A ma grande surprise j’ai bien aimé Une Fille facile de Rebecca Zlotowski alors que je trainais les pieds depuis des mois pour le voir (dernier jour de disponibilité aujourd’hui sur Mycanal, je me suis lancé). Magimel est une nouvelle fois très touchant dans un rôle très sobre mais marquant. Quant à Zahia que je découvrais, malgré les « boursouflures », je l’ai trouvé fraîche et lumineuse. Et la comparaison avec Sophia Loren n’est pas du tout ridicule. A suivre de près pour voir si elle est capable de faire autre chose.
Vu également récemment Je promets d'être sage, une comédie au scénario inintéressant mais qui offre un duo comique inédit Pio Marmaï - Léa Drucker qui fonctionne merveilleusement bien. Ces deux là mériteraient de se retrouver ensemble à nouveau dans une comédie. Accessoirement, je ne sais pas si c’est fait exprès mais Pio Marmaï a l’air constamment sous cocaïne dans ses derniers films.
Un acteur bien parti pour durer maintenant.
La Fille au Bracelet, le second film de Stéphane Demoustier confirme les promesses de son premier long, Terre battue.
Derrière le film de proces à suspense, une esquisse d’étude de moeurs dans la lignée de L’inconnu dans la maison.
L’interprétation de Roschdy Zem en père de famille désemparé et d’Anais Demoustier (dans un rôle à contre emploi) enthousiasme. Néanmoins, le dénouement prend un peu de court alors qu’on en aurait bien pris pour vingt minutes de plus. Une fin totalement dans l’air du temps.
Et puis, une nouvelle fois, Les plus belles années d’une vie de Claude Lelouch est un vrai bijou.
A ma grande surprise j’ai bien aimé Une Fille facile de Rebecca Zlotowski alors que je trainais les pieds depuis des mois pour le voir (dernier jour de disponibilité aujourd’hui sur Mycanal, je me suis lancé). Magimel est une nouvelle fois très touchant dans un rôle très sobre mais marquant. Quant à Zahia que je découvrais, malgré les « boursouflures », je l’ai trouvé fraîche et lumineuse. Et la comparaison avec Sophia Loren n’est pas du tout ridicule. A suivre de près pour voir si elle est capable de faire autre chose.
Vu également récemment Je promets d'être sage, une comédie au scénario inintéressant mais qui offre un duo comique inédit Pio Marmaï - Léa Drucker qui fonctionne merveilleusement bien. Ces deux là mériteraient de se retrouver ensemble à nouveau dans une comédie. Accessoirement, je ne sais pas si c’est fait exprès mais Pio Marmaï a l’air constamment sous cocaïne dans ses derniers films.
Un acteur bien parti pour durer maintenant.
La Fille au Bracelet, le second film de Stéphane Demoustier confirme les promesses de son premier long, Terre battue.
Derrière le film de proces à suspense, une esquisse d’étude de moeurs dans la lignée de L’inconnu dans la maison.
L’interprétation de Roschdy Zem en père de famille désemparé et d’Anais Demoustier (dans un rôle à contre emploi) enthousiasme. Néanmoins, le dénouement prend un peu de court alors qu’on en aurait bien pris pour vingt minutes de plus. Une fin totalement dans l’air du temps.
Et puis, une nouvelle fois, Les plus belles années d’une vie de Claude Lelouch est un vrai bijou.
Dernière modification par Supfiction le 31 juil. 20, 23:24, modifié 3 fois.
- Farnaby
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Re: Le cinéma français contemporain
Ben... en même temps...Supfiction a écrit : Accessoirement, je ne sais pas si c’est fait exprès mais Pio Marmaï a l’air constamment sous cocaïne dans ses derniers films.
Je trouve le film de Zlotowski assez mauvais, mais Zahia tout à fait formidable. C’est dommage car avec une telle actrice, un tel thème, un tel décor, on pouvait espérer quelque chose de merveilleux ou du moins d’intéressant, comme le montre la séquence avec Clothilde Coureau.
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Re: Le cinéma français contemporain
On ne pourra pas lui reprocher d'être constante.Farnaby a écrit :Je trouve le film de Zlotowski assez mauvais
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Re: Le cinéma français contemporain
Bien aimé pour ma part La fille facile, tout autant que Grand Central d'ailleurs.
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Re: Le cinéma français contemporain
Pas vu le premier (et aucune envie de le faire) et trouvé le second parfaitement inintéressant (de même que son premier long Belle Épine).
Quant à Planetarium, sur le papier il avait tout pour être passionnant. Et je m'étais finalement retrouvé face à un truc chiant et artificiel qui puait la pose.
Je crois que le cinéma de la dame n'est pas pour moi.
Quant à Planetarium, sur le papier il avait tout pour être passionnant. Et je m'étais finalement retrouvé face à un truc chiant et artificiel qui puait la pose.
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- Farnaby
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Re: Le cinéma français contemporain
Voilà... Et Zahia, formidable animal, merveilleuse actrice, avait tout pour dynamiter ce « cinéma » de la pose. Mais Zlotowski n’a pas su se laisser aller, « suivre » Zahia, et elle a tout bouclé à double tour, elle a tout bétonné, esclave d’un scénario pour commissions de lectures.Flol a écrit :un truc chiant et artificiel qui puait la pose.
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Re: Le cinéma français contemporain
Supfiction a écrit :C’est dingue qu’un Fast&Furious français (comparaison un peu honteuse) comme ça ne sorte même pas en salles. Le film pouvait vraiment attirer massivement le (jeune) public en mal de blockbusters avec un peu de promotion.zemat a écrit :BALLE PERDUE : 7,5/10
Excellente alternative aux blockbusters estivaux ayant déserté nos salles. C’est déjà superbement filmé, interprété avec conviction, puis les diverses scènes d’action sont très réussies et souvent bluffantes. Le scénario n’est pas très original mais cela reste une belle réussite du genre, comparable à un « Fast & Furious » en moins con et moins bourré d’effets spéciaux numériques.
Le film aura probablement une suite (et même plusieurs tant la volonté d’un décalque des franchises américaines d’action est criante):zemat a écrit :
C'est ce que je me disais ce matin en repensant au film et à ses qualités : j'aurais bien aimé le voir en salle celui-ci ! Mais c'est un film produit par Netflix (et non acquis au dernier moment comme l'ont été Forte et Brutus), donc il n'a jamais été prévu qu'il sorte en salle quelques soient ses qualités.
https://cinema.jeuxactu.com/news-cinema ... -33276.htm
En tous cas, Stefi Cemla est méconnaissable après Dix pour cent et Duvauchelle abonné aux rôles de « mauvais garçon » (un peu dans Persona Non Grata de Roschdy Zem en 2019 ou beaucoup).
En essayant de voir le bon côté des choses, les plateformes de vad peuvent devenir le nouvel eldorado du cinéma de genre français.
Et la chronologie des médias semble plus que jamais un truc d’un autre temps.
Fête de famille (2019)
Cedric Kahn signe un excellent drame familial dans lequel les secrets, le passé mal digéré, les questions d’argent et d'héritage finissent inéluctablement par ressortir à la surface, au plus mauvais moment et souvent en même temps.
C’est à la fois drôle (grâce à Macaigne une nouvelle fois un peu à la ramasse) puis franchement gênant quand les névroses et les vieilles rancoeurs éclatent au moment des repas.
Deneuve, formidable encore, est la mère un peu lâche et tout en dénis qui tente de maintenir un semblant d’esprit de famille, Kahn et Macaigne sont deux frères que presque tout oppose. Quant à Emmanuelle Bercot.. comment dire, c’est un truc à la Patrick Dewaere qu’elle nous fait là. On peut dire que dans Mon Roi elle était sobre en comparaison. Elle s’est visiblement faite une spécialité de ce genre de personnage un peu insupportable entre hystérie et dépression.
A noter, un petit intermède dansant en famille, exactement comme dans L’économie du couple (dans lequel Kahn n’était qu’acteur), dernier moment de paix familiale avant l’explosion.
Cedric Kahn s’est définitivement imposé comme l’un de nos tout meilleurs directeurs d’acteur contemporains. En plus d'être un grand acteur lui-même.
http://www.lefigaro.fr/cinema/fete-de-f ... n-20190904
Jumbo (2020) traite de la rencontre amoureuse et orgasmique entre une jeune femme et .. un manège de fête foraine.
Ce premier film franco-belge de la réalisatrice Zoé Wittock, visuellement très soigné devait sortir le 18 mars, avant d'être repoussé jusqu'en Juillet et finalement sortir en catimini. Audacieux dans son sujet et dans sa forme, il flirte allègrement avec le loufoque et frôle à plusieurs moments le ridicule. Et pourtant, pourtant, ce genre de cas existe bien, ça s'appelle même l'objectophilie.
Noémie Merlant semble rajeunie pour l'occasion (à mille lieux de son rôle très adulte dans Curiosa) et s'est composé un personnage naïf et farouche (peut-être un peu autiste). Emmanuelle Bercot joue sa mère, un personnage outrancier comme ça devient son habitude. Mais elle apporte de la légèreté bienvenue et une dimension comique et fantaisiste qui contrebalance l'absurde des situations.
On pourra penser à La forme de l’eau, Christine de Carpenter (l’horreur en moins), éventuellement même Under the skin à l’occasion d’une scène visuellement radicale).
A travers la poésie recherchée, il est question de recherche d'identité (le film s'inscrit ainsi dans le mouvement actuel sans tomber dans ses outrances), de relations mère-fille, de relations entre hommes et femmes.
Au final, un film imparfait et pas totalement abouti mais qui ose des choses tout en restant léger et accessible, trouvant ainsi un équilibre appréciable. Il mérite le coup d'oeil.
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Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)
Maintenant qu'on sait que c'est un jeune, on s'étonne moins quand même.
Moi aussi à 22 ans, je disais (et pensais) des conneries.
Je dis toujours autant de conneries, on pourrait dire, mais en vieillissant, on devient plus modeste, bizarrement plus ouvert et on accepte l'idée qu'on ne sait/qu'on ne connait pas tout/qu'on ne détient pas la vérité absolue. Étrangement, à 20 ans on ne sait rien et on fait comme si on savait tout.
Mais c'est un autre sujet.
D'ailleurs, il a raison pour Maïwenn.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)
D'apres ses dires, il a depassé la cinquantaine.
Mias il ne faut surtout pas parler de troll...
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Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)
Je me basais (de mémoire) là dessus (mais j'ai peut être mal compris, je suis vieux) :
Bonner a écrit : ↑17 oct. 20, 11:28Moi il y a 20 ans j'avais environ 4 ans donc pour connaitre...Rick Blaine a écrit : ↑2 oct. 20, 13:57 Pourquoi faudrait pas en parler, je ne comprends rien, c'est illégal ?
Surtout que vu que ça fait 20 ans qu'elle est là, tous les parisiens doivent la connaitre. Et que si on y fait parfois, plus rarement aujourd'hui, de petites affaires, ils ne proposent pas de raretés particulières.
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Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)
attends je reviens, mais il nous embrouille le Bonner
edit :
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 3#p2837683
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 1#p2846051
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Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)
Jack Carter a écrit : ↑20 oct. 20, 12:45 attends je reviens, mais il nous embrouille le Bonner
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https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 3#p2837683
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 1#p2846051
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Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)
Tout ceci est donc parfaitement cohérent avec le film dont il est question ici.Jack Carter a écrit : ↑20 oct. 20, 12:45attends je reviens, mais il nous embrouille le Bonner
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https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 1#p2846051