Christian, père divorcé qui aime consacrer du temps à ses deux petites filles, est un conservateur en vue d’un musée d’art contemporain installé dans le palais royal de Stockholm. Ambitieux, séduisant, intelligent et drôle, il prépare une exposition intitulée « The Square » autour d’une installation artistique (un carré lumineux) incitant les visiteurs à la tolérance et la solidarité. Lorsqu'il se fait voler son téléphone et son portefeuille par une bande de pickpockets dans la rue, il plonge dans une crise existentielle qui a des répercussions sur sa vie personnelle, révélant sa lâcheté et l'insuccès de sa vie professionnelle qui va d'échec en échec.
Une Palme d'Or qui semble en laisser perplexe plus d'un (et pas que sur Classik)...
origan42 a écrit :Brillantissime dans sa réalisation (trop peut-être), cette satire démonstrative et moralisatrice (trop peut-être...) m'a laissé quelque peu dubitatif et éloigné de tout ressenti.
Mosin-Nagant a écrit :Jusqu'à la scène de l'affiche, j'ai aimé. Ensuite, j'ai du mal avec les leçons de moral.
Des qualités indéniables ( Elisabeth Moss ) mais loin d'être une grande Palme d'Or, selon mes critères.
Supfiction a écrit :Éprouvant, agaçant, énervant, absurde, surréaliste, incohérent mais intéressant.
Flol a écrit :Östlund semble se moquer de l’art contemporain et de l’élitisme, tout en en singeant les codes.
Troublant, malaisant, mais assez drôle.
cinéphage a écrit :J'aime beaucoup l'humour cruel d'Ostlund, sa capacité à mettre en évidence les compromis que l'on passe avec soi-même, à construire des personnages solides qui se révèlent pendant les crises qu'ils traversent...
ballantrae a écrit :Une satire de l'art contemporain qui est aussi et surtout une satire de notre fonctionnement paradoxal: avons nous déjà autant parlé d'empathie, de l'Autre en en faisant aussi peu cas? jusqu'où le hiatus entre la parole et les actes peut aller? quelle médiocrité ordinaire habite celui qui a les apparences de la civilisation la plus policée et cultivée?
Film assez jubilatoire, n'hésitant pas à charger la peinture d'un milieu qui ne l'a pas volé. Ostlund admire Haneke c'est évident dans les cadrages et la manière de susciter le malaise mais il a beaucoup plus d'humour!