La construction du female gaze en 6 critères bien définies me semble également une impasse, assez prévisible, qui nuit à son propos. Dans un champ très opposé, ça me fait un peu penser à la grande syntagmatique de Christian Metz : sur le plan purement théorique ça marche très bien, mais une fois confronté à la réalité et la pluralité des films, les contre-exemples s'accumulent dangereusement.tenia a écrit :On en revient ainsi souvent à une dichotomie binaire opposant 2 groupes qui seraient proprement distincts, alors qu'en pratique, il semble assez rapide de tomber sur des contre-exemples démontrant au contraire une grande porosité dans l'art.
Cela étant dit, je n'ai pas encore lu son bouquin, seulement des compte rendus et interviews. J'essayerai de me le procurer, quoi qu'on en dise, ça suscite de la réaction...et donc de la curiosité !