Parasite (Bong Joon-ho - 2019)

[Wulfa]

il pète les plombs juste ensuite pour une ultime vexation de classe.

Au risque de répéter certains, le propos du film est en partie de montrer à quel point ces vexations de classe sont une entreprise de déshumanisation. C'est d'autant plus fort qu'il réagisse précisément à ce moment-là, comme dit plus haut, c'est la goutte d'eau... ou d'acide.

[tenia]

C'est clairement un point culminant créant le climax. Thématiquement comme narrativement, c'est à la fois cohérent avec ce qui précède et classique en terme de construction.

[Watkinssien]

il pète les plombs juste ensuite pour une ultime vexation de classe.

Au risque de répéter certains, le propos du film est en partie de montrer à quel point ces vexations de classe sont une entreprise de déshumanisation. C'est d'autant plus fort qu'il réagisse précisément à ce moment-là, comme dit plus haut, c'est la goutte d'eau... ou d'acide.

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Qui plus est, accoutré en Indien, rajoutant encore une couche sur la dimension de l'oppression et du dominé qui se dresse soudainement face à l'envahisseur trop longtemps resté "impuni".

[-Kaonashi-]

Il ne t'a pas échappé que le personnage et l'atmosphère du film évoluent.

Si, ça lui a échappé apparemment.

Sérieux, Supfiction, tu revois le film, et son propos, l'un de ses propos, ne te semble toujours pas évident ?
En plus de re-revoir le film, et relire les réponses à ton message qui rappellent bien ce que tu n'as pas compris, je te conseille aussi de regarder cette excellente analyse, qui regroupe ce film avec Us, Joker et À couteaux tirés, autour du thème de la haine des riches (thème à plusieurs significations) :

[Wulfa]

Au risque de répéter certains, le propos du film est en partie de montrer à quel point ces vexations de classe sont une entreprise de déshumanisation. C'est d'autant plus fort qu'il réagisse précisément à ce moment-là, comme dit plus haut, c'est la goutte d'eau... ou d'acide.

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Qui plus est, accoutré en Indien, rajoutant encore une couche sur la dimension de l'oppression et du dominé qui se dresse soudainement face à l'envahisseur trop longtemps resté "impuni".

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Ah oui ! Je n'avais pas vraiment pensé de cette façon à l'accoutrement... En fait je crois que je n'y avais même pas vraiment réfléchi.

[Supfiction]

Aux deux qui ne cherchent même pas à comprendre mon propos, confinés dans leur certitudes :

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J’ai bien compris évidemment le message sur le mépris et la lutte de classes et le point culminant avec la réaction totalement égoïste du bourgeois. Oui, cela s’inscrit dans le sens global du film. Mais encore une fois, ce que je ne trouve pas crédible, c’est le comportement du chauffeur précisément à ce moment là, le fait qu’il ne soit pas obnubilé et entièrement occupé à sauver sa fille qui est en train de mourir dans ses bras.

Ce que je dis c’est que l’on peut détester autant que possible les riches et subir une ultime vexation (tenue d’indien, nouveau geste de mépris concernant l’odeur comme la bourgeoise l’avait fait auparavant), il n’est pas logique d’un point de vue comportemental de poignarder le père plutôt que de chercher à tous prix à sauver sa propre fille qui se vide de son sang. N’importe quel père, même le plus acharné des gilets jaunes, serait accaparé exclusivement par la survie de sa progéniture plutôt que réagir ainsi. Si encore celle-ci était morte, là oui, je comprendrai le geste de rage. Mais ce n’est pas le cas. Et tant que ce n’est pas le cas, le geste de Kim n’a pas de sens. Comme le chantait Sting, « I hope the Russians love their children too »..

Alors on peut considérer que le film a, à ce moment là, basculé dans la farce totale et qu’aucune crédibilité n’est de mise, et à ce titre le comportement du père bourgeois est également très exagéré, mais je trouve ça inutile et un peu facile.

[Watkinssien]

En tout cas, j'espère que celles et ceux qui n'ont pas vu le film n'auront pas lu ces dernières pages...

[-Kaonashi-]

...

Oh mais j'ai très bien compris que tu ne comprenais pas le film, hein !

[primus]

Aux deux qui ne cherchent même pas à comprendre mon propos, confinés dans leur certitudes :

[primus]

En tout cas, j'espère que celles et ceux qui n'ont pas vu le film n'auront pas lu ces dernières pages...

La balise spoiler, ça priverait tant de gens de LA vérité. Parce que "on" sachons ce que les gens ils pensateraient.

[Pierre Bear]

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Ce que j'adore dans ce film, c'est que rien n'est laissé au hasard, il est parfait sur bien des points. Par exemple rien que le déroulé du film est retranscrit symboliquement. Au début quand la situation s'installe, on voit des tasses de café puis elles disparaissent et on voit la pizza et la sauce épicé au moment où la famille prend les premiers risques. Et le meilleur, c'est le gâteau qui vient clore le festin scénaristique. Le film aborde les inégalités sociales à travers le scénario, les plans, le jeu d'acteurs et les décors. Les plans qui concernent les habitations des pauvres sont gris et/ou bleu pâle, et plus bruyant aussi. Tandis que les habitations des plus riches sont dans des tons orangés et sont plus calmes. Le jeu des acteurs aussi accentue l'inégalité. Leur démarche ou leurs phrases fétiches pour certain ( je pense à Mr Park) installent une notion d'infériorité et de supériorité. De même le film est une vrai échelle sociale. En bas vive les pauvres victimes des déluges et en haut vivent les riches (presque) en sécurité. Parasite, c'est aussi de l'humour noir. Cette humour joue sur les moments gênants du film. On peut citer l'imitation des JT Nord-Coréens ou le voyeurisme involontaire durant l'acte des Park. Parasite est une superbe comédie noir et la fin vaut le coût. Et si je peut répondre à une problématique, je pense que si il m'attaque plutôt que de rester au pres de sa fille, c'est parce que quand Mr Park se bouche les narinesquand "le fou" se roule par terre, il comprend que les pauvres se dévouent aux riches. C'est le fou qui allume les lumières chaque jour et qui voue un culte à Mr Park et c'est de cette manière qu'ille respecte. Je pense que c'est cet aspect qui déclenche cette attaque.

[Jack Carter]

Ce soir, à 20h50, diffusion de la version noir et blanc sur Canal + Cinema.