Midsommar (Ari Aster - 2019)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Doublure lumière
- Messages : 658
- Inscription : 18 juil. 17, 22:08
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
Je n'ai pas du tout aimé la tronche de l'actrice principale dans le dernier quart du film. J'espère voir plus de scènes où elle est bien intégrée à la communauté...
L.R
L.R
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2910
- Inscription : 26 avr. 08, 23:24
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
Pourquoi, qu'a-t-elle la tronche de Florence Pugh dans le dernier quart ? (elle fait la moue, elle boude ? ^^)
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13144
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
Quand elle est reine du Midsommar avec sa couronne de fleurs?
-
- Doublure lumière
- Messages : 658
- Inscription : 18 juil. 17, 22:08
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
Autant, quand ils la couronnent reine de Mai, ça va... mais à la fin, pendant le sacrifice, la tronche qu'elle fait, je n'aime pas du tout. Le dernier plan non plus (son sourire genre Vallée Dérangeante), même si je peux voir le sens derrière.
L.R
L.R
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54816
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
Celle-ci :odelay a écrit :Quand elle est reine du Midsommar avec sa couronne de fleurs?
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Roilo Pintu
- Accessoiriste
- Messages : 1858
- Inscription : 7 oct. 17, 15:13
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
Midsommar – Aris Aster (2019) : 8.5/10
En deux ans, deux films, la découverte et la confirmation d’un réalisateur capable de me plonger dans l’angoisse et le malaise.
Le genre de film à s’installer durablement dans la tête, confortablement, comme un cauchemar. Ari Aster ne se repose pas sur les acquis, les clichés du genre. Après une ouverture glaçante et déstabilisante pour Dani et le spectateur, si l’on peut retrouver quelques codes du genre (le groupe d’américains en terre étrangère, qui craignent et comprennent mal une culture inconnue), c’est pour mieux les retourner (le film se déroulant essentiellement à la lumière du jour) ou les éviter (pas de jumpscare, pas de musique assourdissante, les mises à mort sont même essentiellement hors champs) voir en jouant sur les contrastes (pas de maisons gothiques, de lieux délabrés, de villageois menaçant, non une prairie verdoyante, une communauté accueillante).
Et si graphiquement ou dans sa mise en scène, le film est très soigné (les costumes, tapisseries, les cadrages) c’est dans l’approche de son héroine, de son parcours, que le film va encore plus étonner. Dani côtoie la mort et l’horreur tout au long du film, mais avec un environnement, un accompagnement différent. Après la solitude, l’isolement, le sentiment d’inutilité, d’oppression, vient la communauté, l’harmonie d’un groupe, uni dans les cris, la douleur, voire même le plaisir partagé d’une vierge. Les sentiments sont collectifs et permettent de libérer Dani, un épanouissement imprimé sur un sourire, entre incertitude et plaisir. Déroutant.
En deux ans, deux films, la découverte et la confirmation d’un réalisateur capable de me plonger dans l’angoisse et le malaise.
Le genre de film à s’installer durablement dans la tête, confortablement, comme un cauchemar. Ari Aster ne se repose pas sur les acquis, les clichés du genre. Après une ouverture glaçante et déstabilisante pour Dani et le spectateur, si l’on peut retrouver quelques codes du genre (le groupe d’américains en terre étrangère, qui craignent et comprennent mal une culture inconnue), c’est pour mieux les retourner (le film se déroulant essentiellement à la lumière du jour) ou les éviter (pas de jumpscare, pas de musique assourdissante, les mises à mort sont même essentiellement hors champs) voir en jouant sur les contrastes (pas de maisons gothiques, de lieux délabrés, de villageois menaçant, non une prairie verdoyante, une communauté accueillante).
Et si graphiquement ou dans sa mise en scène, le film est très soigné (les costumes, tapisseries, les cadrages) c’est dans l’approche de son héroine, de son parcours, que le film va encore plus étonner. Dani côtoie la mort et l’horreur tout au long du film, mais avec un environnement, un accompagnement différent. Après la solitude, l’isolement, le sentiment d’inutilité, d’oppression, vient la communauté, l’harmonie d’un groupe, uni dans les cris, la douleur, voire même le plaisir partagé d’une vierge. Les sentiments sont collectifs et permettent de libérer Dani, un épanouissement imprimé sur un sourire, entre incertitude et plaisir. Déroutant.
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13144
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
Je vais à la Fnac Saint Lazare pour le BF. Dans les rayons je vois le DVD de Midsommar. Cool c'est sorti alors que c'est prévu pour le 2 décembre! Je vais dans les BR, rien en rayons. Je demande. Ils l'ont, il était dans leurs cageots en plastique, prêt à être mis en rayon. Je vois que le prix est 19,99€. Ah ouais? j'étais persuadé que c'était 29,99... bon cool s'ils ont baissé. Je fais mes emplettes, je vais à la caisse je paye. Je rentre et là j'ai un doute. Putain, j'espère qu'il est bien passé à 19 et pas à 29 car avec les réduc BF et mes bons d'achats, je n'ai plus trop fait gaffe où j'en étais. Je regarde et merde... il est passé à 29! Bon, on est bien d'accord que si j'y retourne demain avec mon ticket et mon BR qui n'a pas du tout été touché avec son prix vert immaculé ils doivent me rembourser la différence? (En plus j'ai commandé le coffret Bava qui n'était plus dispo et qui arrivera demain).
En tout cas possible bon plan, il se peut que les Midsommar soient à 19 à la Fnac Saint Laz, il faut juste faire gaffe au moment de payer. Je dis "il se peut" car peut être que ce n'était que mon exemplaire je n'ai pas pu voir les autres qui étaient toujours dans le cageot.
En tout cas possible bon plan, il se peut que les Midsommar soient à 19 à la Fnac Saint Laz, il faut juste faire gaffe au moment de payer. Je dis "il se peut" car peut être que ce n'était que mon exemplaire je n'ai pas pu voir les autres qui étaient toujours dans le cageot.
- Joshua Baskin
- ambidextre godardien
- Messages : 11652
- Inscription : 13 avr. 03, 20:28
- Localisation : A la recherche de Zoltar
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
Le cas est un peu différent mais l'autre jour à la défense, je vois les blurays de zombi child et doubles vies, sortis en DVD uniquement il y a quelques mois avec un sticker 2 DVD = 20 euros. En caisse ils passaient à 30€. Je leur ai montré que s'il était écrit 20 € c'était 20€ mais ils n'ont rien voulu entendre.
Intersections Global Corp.
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2910
- Inscription : 26 avr. 08, 23:24
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
C'est le prix étiqueté qui fait foi, c'est la loi.
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13144
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
J'y suis retourné ce matin, ils m'ont remboursé sans problème. Par contre l'erreur a été corrigée avec les exemplaires qui sont en rayon. Ils sont tous à 29.
- tenia
- Le Choix de Sophisme
- Messages : 30870
- Inscription : 1 juin 08, 14:29
- Contact :
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
J'étais allé à reculons devant ce Midsommar, n'ayant franchement pas beaucoup aimé Hérédité, mais le pitch m'intriguait tout particulièrement.
Le résultat (vu uniquement en Director's Cut pour moi) est fondamentalement marquant et touchant (sans être (loin s'en faut) exempt de défauts). Le concept dans son ensemble ne survit pas trop à un examen poussé (notamment comment le culte a pu tenir aussi longtemps sans se faire gauler), mais aussi aux caricatures que sont la majorité des persos américains, ce que le DC accentue encore plus : Christian devient un connard absolu sans aucune rédemption possible, tandis que Dani passe (encore plus) son temps à lui trouver des excuses, une fois, deux fois, dix fois... A un moment, on a compris la dynamique, hein. Ca ne veut pas dire que ce n'est pas un reflet de certains comportements dans la vraie vie, mais dans le film, cela devient exagérément monomaniaque : en plus d'être un connard avec Dani, Christian est aussi un connard tout court, et semble-t-il en plus le roi des fainéasses. Ca va, c'est bon ou vous en reprendrez encore ? La même chose vaut pour le personnage de Poulter, cet espèce de fumeur de pétard en rut qui semble tiré d'un film complètement différent jusqu'à ce que le film décide de lui faire faire un truc totalement aberrant de façon fort arbitraire.
Je crois qu'il était probablement possible de tomber sur un juste milieu entre le montage ciné et ce montage DC, en éliminant certaines redondances (et je trouve dommage aussi d'intégrer une scène nocturne et un baiser) mais en conservant certaines extensions plus spécifiques. Probable corollaire de cette troupe américaine gentiment teubé, les segments horrifiques ne sont pas particulièrement palpitants, d'une part parce qu'ils sont intégrés à la va-vite (cela étant, peut-être que c'est mieux que de les faire inutilement durer vu le niveau) mais d'autre part parce que ces éléments successifs démontrent à quel point le film est sur-rempli de personnages totalement inutiles (côté américain comme côté Harga).
Mais il n'empêche que j'ai été étonamment captivé par les thèmes sous-jacents du film et ses descriptions psychologiques, en particulier la relation codépendante qu'a Christian avec Dani. Dani, d'ailleurs, parait un cas traité de façon finalement assez efficace, y compris sa tentative tout de même un peu bizarre et forcée de gérer son trauma, mais surtout la description de son glissement de Christian (et leur relation) vers les Harga (et leurs traditions - qui m'ont parues extrêmement bien ficelées). Le DC, s'il appuie de façon encore plus complète l'étrange choix des Américains de rester là après tout ce qu'ils ont vu (on bascule clairement dans le film d'horreur au niveau de l'écriture des persos), développe encore plus cette cohérence religieuse et finalement équilibre assez bien l'ambivalence de la relation que Dani finit par développer, rendant la fin particulièrement ambigue.
Le résultat (vu uniquement en Director's Cut pour moi) est fondamentalement marquant et touchant (sans être (loin s'en faut) exempt de défauts). Le concept dans son ensemble ne survit pas trop à un examen poussé (notamment comment le culte a pu tenir aussi longtemps sans se faire gauler), mais aussi aux caricatures que sont la majorité des persos américains, ce que le DC accentue encore plus : Christian devient un connard absolu sans aucune rédemption possible, tandis que Dani passe (encore plus) son temps à lui trouver des excuses, une fois, deux fois, dix fois... A un moment, on a compris la dynamique, hein. Ca ne veut pas dire que ce n'est pas un reflet de certains comportements dans la vraie vie, mais dans le film, cela devient exagérément monomaniaque : en plus d'être un connard avec Dani, Christian est aussi un connard tout court, et semble-t-il en plus le roi des fainéasses. Ca va, c'est bon ou vous en reprendrez encore ? La même chose vaut pour le personnage de Poulter, cet espèce de fumeur de pétard en rut qui semble tiré d'un film complètement différent jusqu'à ce que le film décide de lui faire faire un truc totalement aberrant de façon fort arbitraire.
Je crois qu'il était probablement possible de tomber sur un juste milieu entre le montage ciné et ce montage DC, en éliminant certaines redondances (et je trouve dommage aussi d'intégrer une scène nocturne et un baiser) mais en conservant certaines extensions plus spécifiques. Probable corollaire de cette troupe américaine gentiment teubé, les segments horrifiques ne sont pas particulièrement palpitants, d'une part parce qu'ils sont intégrés à la va-vite (cela étant, peut-être que c'est mieux que de les faire inutilement durer vu le niveau) mais d'autre part parce que ces éléments successifs démontrent à quel point le film est sur-rempli de personnages totalement inutiles (côté américain comme côté Harga).
Mais il n'empêche que j'ai été étonamment captivé par les thèmes sous-jacents du film et ses descriptions psychologiques, en particulier la relation codépendante qu'a Christian avec Dani. Dani, d'ailleurs, parait un cas traité de façon finalement assez efficace, y compris sa tentative tout de même un peu bizarre et forcée de gérer son trauma, mais surtout la description de son glissement de Christian (et leur relation) vers les Harga (et leurs traditions - qui m'ont parues extrêmement bien ficelées). Le DC, s'il appuie de façon encore plus complète l'étrange choix des Américains de rester là après tout ce qu'ils ont vu (on bascule clairement dans le film d'horreur au niveau de l'écriture des persos), développe encore plus cette cohérence religieuse et finalement équilibre assez bien l'ambivalence de la relation que Dani finit par développer, rendant la fin particulièrement ambigue.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
D'après IMDB : "After the coerced coitus scene, Christian was supposed to run away in the robe that he had entered in. Jack Reynor himself suggested that Christian run out completely nude in order to appear more vulnerable and thus appears fully nude here. Reynor was inspired by having recently watched The Last House on the Left (1972) in which, like many films in the horror genre, female characters are made nude, humiliated and/or assaulted before their demise. He felt it was due time that male characters be made to suffer similar indignation."Flol a écrit :Aster a lui-même reconnu que son film était volontairement comique à de nombreuses reprises - j'imagine qu'il pensait justement à la scène de copulation et celle qui suit, quand il se retrouve à courir à poil, les mains sur ses parties génitales.
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13144
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
``(notamment comment le culte a pu tenir aussi longtemps sans se faire gauler)
Je ne suis pas d'accord avec ce point. Vu de l'extérieur, ces gens sont plein de bienveillance, c'est d'ailleurs ça qui met si mal à l'aise dans le film. J'imagine que des personnes sont venues vérifier ce qu'ils faisaient et ils ont vu qq illuminés, peut être à surveiller, mais qui devaient être plus ou moins considérés comme les adorateurs de Rahël en France. Ok, il y a l'histoire de fin de cycle avec les vieux, mais ils font ça de manière très discrète sans aucun témoin extérieur (sauf comme ici quand ils ont une idée derrière la tête mais vu qu'il n'y a pas d'internet et qu'on ne capte pas avec les téléphones, ils ne risquent rien). Pour ce qui est de l'horreur qui va toucher tous ces jeunes américains (ou Anglais), ça n'arrive que tous les 90 ans, donc il n'y a eu auparavant aucune disparition inquiétante dans toutes ces années, les dernières remontant à 1929.
- tenia
- Le Choix de Sophisme
- Messages : 30870
- Inscription : 1 juin 08, 14:29
- Contact :
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Pelle sait parfaitement ce qui se passe, et visiblement, c'est arrivé au moins 1 fois durant sa vie vu comment il parle de ses parents. Un des cycles est indiqué comme étant tous les 9 ans, tandis qu'il semble y avoir une May Queen chaque année. Il m'a donc semblé que ça n'arrive pas forcément tous les 90 ans seulement.odelay a écrit :Pour ce qui est de l'horreur qui va toucher tous ces jeunes américains (ou Anglais), ça n'arrive que tous les 90 ans, donc il n'y a eu auparavant aucune disparition inquiétante dans toutes ces années, les dernières remontant à 1929.
Et s'ils sont, comme tu le dis, étrangement bienveillants (dans le sens où cela met effectivement mal à l'aise), ça ne change pas fondamentalement la donne. A moins de supposer que comme dans tout bon film d'horreur, la police est à la ramasse.
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13144
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
tenia a écrit :
Pelle sait parfaitement ce qui se passe, et visiblement, c'est arrivé au moins 1 fois durant sa vie vu comment il parle de ses parents. Un des cycles est indiqué comme étant tous les 9 ans, tandis qu'il semble y avoir une May Queen chaque année. Il m'a donc semblé que ça n'arrive pas forcément tous les 90 ans seulement.
Comme tu dis "pas forcément", mais peut être que si, du moins c'est ce qui est inscrit dans leurs traditions, le reste n'étant que suppositions. Quant à la May Queen, ses fonctions sont peut être habituellement juste celles d'une Miss France sauf... tous les 90 ans où on lui en demande un peu plus
Ca c'est très possible, mais ce sont des choses qui vont se dérouler après le film et ce n'est plus notre problème, peut être qu'ils sont trop sûrs d'eux même et que ce sera leur dernière cérémonie. Quoique... en 90 ans, ils auront eu le temps de se reconstituer et qui se souviendra vraiment de ce qui s'est passé? Si Midsommar 2 il y a (please NO!), là ça deviendra plus compliqué question crédibilité ou alors ce sera basé sur l'enquête des disparitions. Mais en l'état, ça ne m'a pas semblé invraisemblable du moins dans le contexte et les limites de ce qu'est un film de fiction qui forcément prend toujours plus ou moins de libertés avec des ce qui pourrait arriver dans la vraie vie.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- tenia
- Le Choix de Sophisme
- Messages : 30870
- Inscription : 1 juin 08, 14:29
- Contact :
Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)
C'est pour ça que je dis que le film fonctionne dans sa bulle, et que dès qu'on le sort, ça devient vite problématique. Du coup, pour aussi intéressant qu'il soit, il nécessite une suspension de crédulité assez importante car on touche vite aux limites de son concept.
J'ai fait le distingo entre les deux, donc cet aspect du film ne me gêne pas plus que ça, mais il me semble clair qu'il vaut mieux ne pas fouiller trop loin non plus cet aspect du film.
Tout à fait, mais malgré son concept et ses événements spécifiques, cela reste un film qui a trait au réel, avec des personnages qui ne semblent pas seulement être voulus comme de simples "personnages de film d'horreur". De fait, forcément, il peut être assez instinctif de venir titiller le film sur ses bords et pas se contenter du pur objet filmique qui évoluerait dans sa bulle.odelay a écrit :Mais en l'état, ça ne m'a pas semblé invraisemblable du moins dans le contexte et les limites de ce qu'est un film de fiction qui forcément prend toujours plus ou moins de libertés avec des ce qui pourrait arriver dans la vraie vie.
J'ai fait le distingo entre les deux, donc cet aspect du film ne me gêne pas plus que ça, mais il me semble clair qu'il vaut mieux ne pas fouiller trop loin non plus cet aspect du film.