Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Tarantino est un connard raciste, misogyne, réac, irresponsable et amoral, je crois qu’on peut s'arrêter là.
Edit: Ah, et voleur évidemment.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Supfiction a écrit :D’accord avec Mosin-Nagant sur les hippies. D’autant plus que Pussycat n’est pas un personnage fondamentalement négatif et manipulateur. Je la vois davantage comme une jeune fille naïve et manipulée, pouvant passer en quelques secondes de l’innocence juvénile à la haine (un peu comme Breezy chez Eastwood). Elle fait confiance dans un premier temps à Cliff, envisage peut-être même d’en faire un nouveau membre avant de brutalement changer d’attitude à son égard à partir du moment où il insiste pour aller rendre visite à Bruce Dern par suspicion.
Mouais: elle a juste envie de se le faire. C'est la fameuse frivolité hippie. Envie vite remballée par Cliff Booth, à travers les questions qu'il pose sur son âge. Paternaliste. Booth lui suggère qu'elle est une gamine, qu'il a l'âge de son père, et donc ainsi la rendre indésirable. Remarquons au passage que le sexe est curieusement absent du cinéma de Tarantino, ce grand puritain violent. Là-dessus, il est symptomatique de ce que décrit Serge Daney du puritanisme de Spielberg que je trouve en partie vraie: monnayer le sexe contre la violence. Chez Tarantino, ça s'applique bien.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Il s'intéresse aux pieds : on peut pas être au four et au moulin!G.T.O a écrit :Remarquons au passage que le sexe est curieusement absent du cinéma de Tarantino, ce grand puritain violent.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Tarantino n'est pas un sociologue. Je doute qu'il en ait quoi que ce soit à faire des hippies, hors du cadre de la narration imposée par le sujet dans son ensemble.
Par contre, niveau sous-texte, remplacez les hippies par les social justice warriors, tweeters & co de l'ère metoo et ça devient intéressant...
Par contre, niveau sous-texte, remplacez les hippies par les social justice warriors, tweeters & co de l'ère metoo et ça devient intéressant...
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Tiens, c'est pas bête, ça...
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Oui voilà "s'il avait pu utiliser son génie au service du Bien, le monde irait mieux! " :Supfiction a écrit :Tarantino est un connard raciste, misogyne, réac, irresponsable et amoral, je crois qu’on peut s'arrêter là.
Edit: Ah, et voleur évidemment.
https://www.telerama.fr/cinema/mathieu- ... 119397.php
"Ce n'est pas sale!"...enfin si, les pieds de Sharon Tate!Alexandre Angel a écrit :Il s'intéresse aux pieds : on peut pas être au four et au moulin!G.T.O a écrit :Remarquons au passage que le sexe est curieusement absent du cinéma de Tarantino, ce grand puritain violent.
Dernière modification par mannhunter le 13 sept. 19, 14:37, modifié 1 fois.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Ou remplacer, à la suite de Jonathan Rosenbaum, ces grands et beaux héros par des supporters de Trump Qui veulent se rendre justice, fantasment le passage à l'acte.El Dadal a écrit :Tarantino n'est pas un sociologue. Je doute qu'il en ait quoi que ce soit à faire des hippies, hors du cadre de la narration imposée par le sujet dans son ensemble.
Par contre, niveau sous-texte, remplacez les hippies par les social justice warriors, tweeters & co de l'ère metoo et ça devient intéressant...
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
GTO, loin de moi l'envie de sombrer dans la surinterprétation, Tarantino possède bien ce côté provoc, mais il me semble que c'est toujours en réaction aux critiques qui lui sont faites. Combien de fois a-t-il répété qu'il avait écrit le scénario de True Romance et réalisé Jackie Brown pour qu'on ne vienne pas plus tard lui reprocher d'être monocorde. Et pourtant, il se fait toujours dézinguer, à l'instar, toutes proportions gardées, d'un Michael Cimino: de gauche, de droite, communiste, anti-américain, raciste, misogyne... Je dirai en l'occurence que ces questionnements en disent autant si ce n'est plus sur ceux qui formulent ces critiques à tout bout de champ que sur l'artiste, semeur de discorde (et après tout, il a le droit de détester les hippies dans la vie ou d'être un con fini). Un terreau parfait pour notre époque en quelque sorte.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
G.T.O, tu n'as pas aimé le film visiblement... Enfin, c'est l'impression que j'ai.
Blague Apart, tu penses vraiment comme Xavier Leherpeur?
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
El Dadal a écrit :GTO, loin de moi l'envie de sombrer dans la surinterprétation, Tarantino possède bien ce côté provoc, mais il me semble que c'est toujours en réaction aux critiques qui lui sont faites. Combien de fois a-t-il répété qu'il avait écrit le scénario de True Romance et réalisé Jackie Brown pour qu'on ne vienne pas plus tard lui reprocher d'être monocorde. Et pourtant, il se fait toujours dézinguer, à l'instar, toutes proportions gardées, d'un Michael Cimino: de gauche, de droite, communiste, anti-américain, raciste, misogyne... Je dirai en l'occurence que ces questionnements en disent autant si ce n'est plus sur ceux qui formulent ces critiques à tout bout de champ que sur l'artiste, semeur de discorde (et après tout, il a le droit de détester les hippies dans la vie ou d'être un con fini). Un terreau parfait pour notre époque en quelque sorte.
Je suis d'accord avec toi, El Dadal: Tarantino fait un cinéma authentiquement réactionnaire. Il réagit aux critiques faites à son cinéma, sur ses lacunes. Régler ses comptes à travers ses films est sa motivation principale, avec une part de démonstration. Cela anime son discours, et, selon moi, précipite sa course. Car cherchant moins à montrer qu'à démontrer. On parle beaucoup de ses détracteurs, en soulignant, me semble t-il à tort, sa prétendue force subversive. Mais ses films dans l'ensemble marchent bien et sont plutôt bien accueillis. Sort enviable pour un iconoclaste ! Ce qui n'était pas le cas avec Cimino...
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Tu as oublié éventuellement "Trumpiste"...Supfiction a écrit :Tarantino est un connard raciste, misogyne, réac, irresponsable et amoral, je crois qu’on peut s'arrêter là.
Edit: Ah, et voleur évidemment.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Le cinéma de Tarantino se trouve en réaction surtout au cinéma de Georges Lautner, cinéaste avec qui il entretient un dialogue.
Il était une fois à Hollywood est sa réponse à Quelques messieurs trop tranquilles avec son opposition gentils hippies/méchants hippies et leur rencontre avec des has been qui ne les comprennent pas...
Et Kill Bill est sa réponse à La route de Salina: dans le film de Lautner, nous avons des gens tout nus qui font l'amour sur la musique de Christophe; dans le Tarantino, nous avons des gens tout habillés qui se battent et se tuent sur cette même musique de Christophe.
La démonstration est je trouve imparable...
Il était une fois à Hollywood est sa réponse à Quelques messieurs trop tranquilles avec son opposition gentils hippies/méchants hippies et leur rencontre avec des has been qui ne les comprennent pas...
Et Kill Bill est sa réponse à La route de Salina: dans le film de Lautner, nous avons des gens tout nus qui font l'amour sur la musique de Christophe; dans le Tarantino, nous avons des gens tout habillés qui se battent et se tuent sur cette même musique de Christophe.
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- Supfiction
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
Fucking hippies!
Dernière modification par Supfiction le 13 sept. 19, 18:36, modifié 1 fois.
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
O'Malley a écrit :Le cinéma de Tarantino se trouve en réaction surtout au cinéma de Georges Lautner, cinéaste avec qui il entretient un dialogue.
Il était une fois à Hollywood est sa réponse à Quelques messieurs trop tranquilles avec son opposition gentils hippies/méchants hippies et leur rencontre avec des has been qui ne les comprennent pas...
Et Kill Bill est sa réponse à La route de Salina: dans le film de Lautner, nous avons des gens tout nus qui font l'amour sur la musique de Christophe; dans le Tarantino, nous avons des gens tout habillés qui se battent et se tuent sur cette même musique de Christophe.
La démonstration est je trouve imparable...
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Re: Il était une fois à Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)
J'ai remarqué une erreur flagrante à la fin du film:
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