Ad Astra (James Gray - 2019)

[Watkinssien]

Ton texte semble empli de petits spoilers.

[mannhunter]

j'ai détesté The Immigrant irrité par la façon dont les personnages semblent dès le départ prisonniers d'un fatum tragique (sauf dans Two Lovers où Phoenix, avant que le fatum ne lui tombe sur la gueule en fin de film, aura au moins tenté l'expérience de l'indécision, de la liberté). Je dois être un des rares du forum à être plus en phase émotionnellement avec les meilleurs Ferrara qu'avec les polars de Gray.

plussun!

[Arn]

Réponse ce soir, aux alentours de 21h17.

Séance de 19h au Linder ? Si oui j'y serais aussi.

[Flol]

Exactement !
Tu me reconnaîtras facilement, j'aurai un Balisto goût miel-amandes (le jaune, là) dans les mains.

[Billy Budd]

Exactement !
Tu me reconnaîtras facilement, j'aurai un Balisto goût miel-amandes (le jaune, là) dans les mains.

Ça change tout.

[Arn]

Exactement !
Tu me reconnaîtras facilement, j'aurai un Balisto goût miel-amandes (le jaune, là) dans les mains.

J'ai cherché un mec qui prédisait leurs notes à toutes la salles mais j'ai pas trouvé.

Du coup vu le film et ben je n'ai toujours pas eu de gros coup de coeur au cinéma en 2019. Et mes plus grosses attentes ont toutes été des déceptions dans une mesure plus ou moins grande.

Ce nouveau Gray est ainsi une déception mais mesuré.
Il y a de très belles choses, on reconnais toujours son cinéma, mais il y a aussi trop d'éléments qui viennent parasiter mon plaisir devant.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Parmi les très belles scènes je retiendrais l'accident en ouverture, qui donne le vertige. On y est jeté quasiment sans aucune information.
La séquence de course poursuite sur la lune est aussi une belle réussite, sans valoir celle de We Own The Night.
Brad Pitt est, comme chez Tarantino, très juste. Pour autant je regrette que ce soit lui dans le rôle principal. Durant toute la durée du film je n'ai toujours vu que Brad Pitt, jamais vraiment Roy McBride. Je ne saurais dire exactement pourquoi. Surement car on en sait trop peu sur ce personnage. Ainsi ça donne des choses assez dérangeantes comme le monologue à la toute fin où j'avais l'impression d'être dans une pub avec Pitt essayant de me vendre quelque chose.
Et c'est surement ce qui enlève de la force à la séquence de la poursuite sur la lune : aucun personnage n'est suffisamment posé pour que je ressente un réél enjeu.

L'autre point négatif c'est la voix off, beaucoup trop présente. C'est fatiguant. Dire que dans l'interview de CinemaTeaser il est dis que Gray aime laisser le spectateur interpréter ce qu'il voit. Ici tout est bien trop souligner. Je ne sais pas si c'est une volonté du studio ou de Gray ou Brad Pitt mais c'est dommage.
Et globalement il y a pas mal de chose qui sont "trop" : Roy qui rentre à la dernière seconde dans une fusée, le fait que tout le monde meurt bêtement dans cette même fusée, le passage "homme canon" à travers la ceinture de Neptune... Une fois ça passe, à force c'est difficile de laisser passé sans tiquer.

Il y a pourtant pas mal d'idées intéressantes comme le passage sur la lune, qui subit les mêmes affres du capitalisme, ou le manque de la Nature.
Globalement toutes cette partie "exploration spatiale" m'a beaucoup plu, en revanche toute la partie "tuer le père", nettement moins, ça ne m'intéressait pas et j'ai trouvé le sujet de la famille traité avec bien moins de finesse que dans ses autres films.

Bref, j'ai pas encore sa note, qui ne sera pas catastrophique, si ce n'était pas Gray je n'aurais pas eu tant d'attente et la déception serait donc moindre. Mais ça ne dépassera pas 7.

[Thaddeus]

Ce nouveau Gray est ainsi une déception mais mesuré.
Il y a de très belles choses, on reconnais toujours son cinéma, mais il y a aussi trop d'éléments qui viennent parasiter mon plaisir devant.

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Parmi les très belles scènes je retiendrais l'accident en ouverture, qui donne le vertige. On y est jeté quasiment sans aucune information.
La séquence de course poursuite sur la lune est aussi une belle réussite, sans valoir celle de We Own The Night.
Brad Pitt est, comme chez Tarantino, très juste. Pour autant je regrette que ce soit lui dans le rôle principal. Durant toute la durée du film je n'ai toujours vu que Brad Pitt, jamais vraiment Roy McBride. Je ne saurais dire exactement pourquoi. Surement car on en sait trop peu sur ce personnage. Ainsi ça donne des choses assez dérangeantes comme le monologue à la toute fin où j'avais l'impression d'être dans une pub avec Pitt essayant de me vendre quelque chose.
Et c'est surement ce qui enlève de la force à la séquence de la poursuite sur la lune : aucun personnage n'est suffisamment posé pour que je ressente un réél enjeu.

L'autre point négatif c'est la voix off, beaucoup trop présente. C'est fatiguant. Dire que dans l'interview de CinemaTeaser il est dis que Gray aime laisser le spectateur interpréter ce qu'il voit. Ici tout est bien trop souligner. Je ne sais pas si c'est une volonté du studio ou de Gray ou Brad Pitt mais c'est dommage.
Et globalement il y a pas mal de chose qui sont "trop" : Roy qui rentre à la dernière seconde dans une fusée, le fait que tout le monde meurt bêtement dans cette même fusée, le passage "homme canon" à travers la ceinture de Neptune... Une fois ça passe, à force c'est difficile de laisser passé sans tiquer.

Il y a pourtant pas mal d'idées intéressantes comme le passage sur la lune, qui subit les mêmes affres du capitalisme, ou le manque de la Nature.
Globalement toutes cette partie "exploration spatiale" m'a beaucoup plu, en revanche toute la partie "tuer le père", nettement moins, ça ne m'intéressait pas et j'ai trouvé le sujet de la famille traité avec bien moins de finesse que dans ses autres films.

Bref, j'ai pas encore sa note, qui ne sera pas catastrophique, si ce n'était pas Gray je n'aurais pas eu tant d'attente et la déception serait donc moindre. Mais ça ne dépassera pas 7.

Mode Flol on : tout pareil qu'au-dessus !
Je pense être d'accord avec à peu près chacun de ces mots, à la nuance près (de taille) que j'ai trouvé Brad Pitt très bon, là où je suis souvent loin d'être convaincu par lui. Il opère ici dans un mode minimaliste qui n'est pas le sien (j'ai toujours trouvé que c'était un acteur à tics), tout en ne bridant jamais ce que son personnage en renaissance est apte à laisser transparaître.

Si je trouve le temps, j'y reviendrai peut-être un peu plus en détails. Mais à y repenser, je me rends compte que c'est peut-être la souscription à une logique dramatique et spectaculaire un peu hors sujet qui me fait le plus tiquer.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Comme tu l'as dit : le suspense téléphoné du décollage martien ; le saut dans la poussière stellaire de Neptune, avec un pauvre bout de tôle en guise de bouclier (wtf ?) ; mais aussi la liquidation accidentelle des trois membres de l'équipage ; ou bien encore l'épisode du singe enragé et carnivore qui, tout efficace qu'il soit, m'a semblé plaqué là de manière pour le moins incongrue, sans nécessité d'aucun ordre. Il y a pas mal d'autres exemples. Quant à la conclusion (les retrouvailles tant attendues avec le père, leur résolution), j'ai été assez désagréablement surpris par sa fadeur. Je ne parle pas du perso spectral de Liv Tyler qui réapparaît au quasi dernier plan, dans le plus pur style pompier...

[Alexandre Angel]

Mais à y repenser, je me rends compte que c'est peut-être la souscription à une logique dramatique et spectaculaire un peu hors sujet qui me fait le plus tiquer.

J'ai pas encore vu le film mais malheureusement ce que tu dis est perceptible dans la BA, donc retour à l'envoyeur : les échos de Venise m'avaient rassurés mais vos commentaires me renvoient aux premières impressions (et d'une manière plus générale au fait que je ne suis pas un fou du cinéma de James Gray).
Mais je vais y aller bien sûr.

[G.T.O]

Ce nouveau Gray est ainsi une déception mais mesuré.
Il y a de très belles choses, on reconnais toujours son cinéma, mais il y a aussi trop d'éléments qui viennent parasiter mon plaisir devant.

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Parmi les très belles scènes je retiendrais l'accident en ouverture, qui donne le vertige. On y est jeté quasiment sans aucune information.
La séquence de course poursuite sur la lune est aussi une belle réussite, sans valoir celle de We Own The Night.
Brad Pitt est, comme chez Tarantino, très juste. Pour autant je regrette que ce soit lui dans le rôle principal. Durant toute la durée du film je n'ai toujours vu que Brad Pitt, jamais vraiment Roy McBride. Je ne saurais dire exactement pourquoi. Surement car on en sait trop peu sur ce personnage. Ainsi ça donne des choses assez dérangeantes comme le monologue à la toute fin où j'avais l'impression d'être dans une pub avec Pitt essayant de me vendre quelque chose.
Et c'est surement ce qui enlève de la force à la séquence de la poursuite sur la lune : aucun personnage n'est suffisamment posé pour que je ressente un réél enjeu.

L'autre point négatif c'est la voix off, beaucoup trop présente. C'est fatiguant. Dire que dans l'interview de CinemaTeaser il est dis que Gray aime laisser le spectateur interpréter ce qu'il voit. Ici tout est bien trop souligner. Je ne sais pas si c'est une volonté du studio ou de Gray ou Brad Pitt mais c'est dommage.
Et globalement il y a pas mal de chose qui sont "trop" : Roy qui rentre à la dernière seconde dans une fusée, le fait que tout le monde meurt bêtement dans cette même fusée, le passage "homme canon" à travers la ceinture de Neptune... Une fois ça passe, à force c'est difficile de laisser passé sans tiquer.

Il y a pourtant pas mal d'idées intéressantes comme le passage sur la lune, qui subit les mêmes affres du capitalisme, ou le manque de la Nature.
Globalement toutes cette partie "exploration spatiale" m'a beaucoup plu, en revanche toute la partie "tuer le père", nettement moins, ça ne m'intéressait pas et j'ai trouvé le sujet de la famille traité avec bien moins de finesse que dans ses autres films.

Bref, j'ai pas encore sa note, qui ne sera pas catastrophique, si ce n'était pas Gray je n'aurais pas eu tant d'attente et la déception serait donc moindre. Mais ça ne dépassera pas 7.

Mode Flol on : tout pareil qu'au-dessus !
Je pense être d'accord avec à peu près chacun de ces mots, à la nuance près (de taille) que j'ai trouvé Brad Pitt très bon, là où je suis souvent loin d'être convaincu par lui. Il opère ici dans un mode minimaliste qui n'est pas le sien (j'ai toujours trouvé que c'était un acteur à tics), tout en ne bridant jamais ce que son personnage en renaissance est apte à laisser transparaître.

Si je trouve le temps, j'y reviendrai peut-être un peu plus en détails. Mais à y repenser, je me rends compte que c'est peut-être la souscription à une logique dramatique et spectaculaire un peu hors sujet qui me fait le plus tiquer.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Comme tu l'as dit : le suspense téléphoné du décollage martien ; le saut dans la poussière stellaire de Neptune, avec un pauvre bout de tôle en guise de bouclier (wtf ?) ; mais aussi la liquidation accidentelle des trois membres de l'équipage ; ou bien encore l'épisode du singe enragé et carnivore qui, tout efficace qu'il soit, m'a semblé plaqué là de manière pour le moins incongrue, sans nécessité d'aucun ordre. Il y a pas mal d'autres exemples. Quant à la conclusion (les retrouvailles tant attendues avec le père, leur résolution), j'ai été assez désagréablement surpris par sa fadeur. Je ne parle pas du perso spectral de Liv Tyler qui réapparaît au quasi dernier plan, dans le plus pur style pompier...

Difficile, en effet, de faire l'impasse sur ces énormes facilités et incongruités scénaristiques, qui plombent quelque peu le désir d'élégance du film tout en le rapprochant du voisinage d'un spectacle de 2ème zone. Je parle évidemment

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du coup du surf sur l'anneau de Neptune . Scène dont la lourdeur et le côté WTF trouverait sa place logique dans un film comme Armageddon. La scène des babouins est elle aussi assez raté. Tentative ratée de création de suspense. Autres éléments assez faiblards: la musique. Insipide. Sorte de musique d'ascenseur, passe-partout, sans véritable personnalité, qui coure, parfois, après la magnifique partition de Cliff Martinez dans Solaris. Là aussi, Gray est habituellement mieux inspiré. La fin est quant à elle torchée: le climax émotionnel franchement mal amené ( incapacité à suggérer une durée du voyage) autant que ladite scène de confrontation père-fils. Le film devient dès lors encore plus littérale, explicatif. L'aveuglement du père, l'amour du fils, son réveil...jusqu'au cri de douleur poussé par Brad Pitt. Ne parlons même pas de la scène où Roy revoit sa femme au café, assortie de cette voix-off réconciliatrice bouclant le film rondement, l'air auto-satisfait.

En plus désolé de le dire mais ce n''est pas non plus le choc esthétique. Des images déjà vues, moins belles, techniquement inégales. Pas sur non plus que le style Gray soit soluble dans l'esthétique SF.

[Thaddeus]

J'ai pas encore vu le film mais malheureusement ce que tu dis est perceptible dans la BA

Mais il y a tout de même des séquences de tension et d'action qui sont particulièrement réussies, il faut le préciser. Comme Arn le soulignait, l'introduction (une opération de maintenance sur une gigantesque antenne-satellite qui s'élève jusqu'à la stratosphère, avortée par un accident électrique) est tout à fait frappante, dans la maîtrise de son organisation spatiale comme dans le vertige qu'elle suscite. Et la poursuite lunaire, qui a suscité la perplexité de pas mal d'entre nous à la découverte de la bande-annonce, est un vrai morceau de bravoure, se déroulant dans un silence étonnamment angoissant

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(même si, là encore, je me demande comment le rover peut effectuer un saut de l'ange de trente mètre de haut et sombrer dans l'abîme sans aucun dégât pour le véhicule ni ses passagers, mais bon)

Je parle évidemment

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du coup du surf sur l'anneau de Neptune . Scène dont la lourdeur et le côté WTF trouverait sa place logique dans un film comme Armageddon.

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Oui, là, je n'ai pas capté. Déjà, il me semble que les anneaux d'une planète (ceux de Neptune en tout cas) ne sont pas composés que de petites pierres mais constituent un amas dense dont les plus gros éléments peuvent faire plusieurs kilomètres de large. Ensuite, on ne "saute" pas comme ça, tranquillou, d'un point à un autre de l'espace (qui, soit dit en passant, devrait se mesurer en centaines de kilomètres), en se protégeant vulgairement avec un bouclier de fortune. Du point de vue de la réalité concrète des choses, des lois élémentaires de la physique et de l'astronomie, cette scène me semble totalement à côté de la plaque. Je ne comprends pas comment Gray a pu valider cela. Gravity avait au moins le mérite de rechercher la crédibilité sur ce plan (la relation du corps à l'espace, son déplacement dans celui-ci).

[Spongebob]

Te concernant, je viens de le calculer, et je tombe sur un petit 6.0/10

Je mise personnellement plus sur un 7/10 assez déçu. Je sens même que je vais quoter la critique de Spongebob en rajoutant juste "tout pareil qu'au-dessus !".
Réponse ce soir, aux alentours de 21h17.

Bah alors, t'étais où hier soir à 21h17 ? On t'a attendu nous

En repensant au film je me rends compte qu'il a, pardonnez moi l'expression, le cul entre deux chaises. Ce n'est pas vraiment un film d'action à la Gravity mais ça n'est pas non plus une odyssée métaphysique à la Solaris ou 2001. Le film navigue sans cesse entre ces deux extrêmes. Il se veut à la fois ambitieux et profond tout en essayant de nous maintenir éveillé en nous balançant un peu d'action par ci par là. Mais selon moi ce genre d'approche n'a pas beaucoup de sens car le film ne va satisfaire aucune catégorie de spectateurs. Celui qui attends de l'action va s'ennuyer ferme durant les trois quarts du film et celui qui attends une réflexion belle et profonde sur l'humanité et le sens de la vie risque fort de rester sur sa faim. L'intrigue du film étant, au final, d'une (trop) grande simplicité.

Et quand je lis que Brad Pitt délivre une performance extraordinaire ça m'hérisse le poil. De mon point de vue il ne dégage... rien. Il est en sous-jeu du début à la fin, ce qui ne nous aide pas à nous impliquer dans cette histoire à la limite de l'invraisemblable.

[Jeremy Fox]

Et quand je lis que Brad Pitt délivre une performance extraordinaire ça m'hérisse le poil. De mon point de vue il ne dégage... rien. Il est en sous-jeu du début à la fin, ce qui ne nous aide pas à nous impliquer dans cette histoire à la limite de l'invraisemblable.

Moi c'est souvent au contraire l'underplaying qui me permet de m'impliquer dans les récits. Car il ne faut pas confondre acteur fade et acteur sobre. J'adore justement Ryan Gossling dans First man puisque tu en parles.

[Thaddeus]

J'adore justement Ryan Gossling dans First man puisque tu en parles.

Pareil. Et la découverte du James Gray (que j'ai quand même vraiment aimé, je le précise) m'a rappelé à quel point j'avais adoré First Man.

[G.T.O]

Je mise personnellement plus sur un 7/10 assez déçu. Je sens même que je vais quoter la critique de Spongebob en rajoutant juste "tout pareil qu'au-dessus !".
Réponse ce soir, aux alentours de 21h17.

Bah alors, t'étais où hier soir à 21h17 ? On t'a attendu nous

[...]

Et quand je lis que Brad Pitt délivre une performance extraordinaire ça m'hérisse le poil. De mon point de vue il ne dégage... rien. Il est en sous-jeu du début à la fin, ce qui ne nous aide pas à nous impliquer dans cette histoire à la limite de l'invraisemblable.

Oui, pas très expressif comme acteur. Son jeu tout en rétention ne m'a trop convaincu. Pas aidé par l'incapacité de la mise en scène, avec ces gros plans identiques et répétés, à suggérer le moindre conflit du personnage. Conflit dont la voix nous rabâche trop l'évidence. Quant à l'histoire, entre l'incident déclencheur des ondes machins choses qui ouvrent le film et dont on apprend qu'elles menacent la terre au cours d'une discussion entre militaires au sérieux et au jargon très Z, et l'histoire du père, c'est quand même très léger en terme de justification.
PS: quant à Flol, c'est étrange mais l'ayant vu, il est long à donner son avis, que je soupçonne légèrement déçu. Mais bon le contexte et tout et tout incite, tel l'ours menacé des Pyrénées, à ce qu'on milite pour la préservation de ce type de film.

[mannhunter]

PS: quant à Flol, c'est étrange mais l'ayant vu, il est long à donner son avis, que je soupçonne légèrement déçu.

Il attend peut-être de digérer le film, après avoir digéré son Balisto miel-amandes...car c'est sa vraie nature: