Oui. C'est peut être moi mais il m'a fait une impression très bizarre, presque fake, comme s'il y avait des CGI.Alphonse Tram a écrit :Quand tu dis vilain, tu veux dire techniquement ? Si c’est bien le plan auquel je pense, il m’a rappelé le contre-zoom de Jaws.Arn a écrit :' il y a quand même quelques ratés.
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Joker (Todd Phillips - 2019)
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
Il doit y en avoir et les plans les plus discutables du film sont des plans, en effet, de ce genre-là, comme ceux "vus du ciel" du métro (ou du train) par exemple.Arn a écrit :Oui. C'est peut être moi mais il m'a fait une impression très bizarre, presque fake, comme s'il y avait des CGI.
Oui, le film n'en est pas à un grumeau près de ce point de vue, mais comme bien des films à budget important (voir certains Scorsese dont, apparemment, le dernier)!
Joker limite néanmoins les dégâts, je trouve.
Je comprends. Mais si le film participe d'un état d'esprit sombre très contemporain, j'apprécie cette délocalisation temporelle qui enserre le film dans un imaginaire précis et quadrillé, qui le déleste sensiblement de ce qui plombe bon nombre de sorties apocalyptiques. Joker joue habilement d'un ton imprévisible, même à la re vision.Arn a écrit :Dès le début du film j'ai été crispé, dès la première séquence de violence gratuite j'ai eu peur d'une chose (à laquelle j'aurais pu m'attendre) qui s'est révélé, je trouve, exacte au cours du film.
Par exemple, à te lire, on pourrait croire que la séquence à laquelle tu fais allusion agit comme un électro choc initial, une façon de mettre immédiatement KO le spectateur. Or, si la scène en question, qui porte les très succincts et pourtant spectaculaires crédits du générique, est brutale et cruelle, elle n'en est pas moins balisée par des tonnes de moments similaires dans plus d'une fiction : un personnage se fait dérouiller dans une ruelle, point marre. Cette scène ne comporte rien de choquant, de "performant", ni de racoleur. On y voit pas une goutte de sang. A te lire, encore, on pourrait se dire que dans cette scène, la violence gratuite émane du film, du réalisateur, or elle n'est que le fait des petits voyous qui maltraitent le héros comme bien d'autres l'avaient fait auparavant tant de fois avec d'autres héros.
Joker ne me paraît être jamais là où on pourrait l'attendre. Stylistiquement, il échappe à l'emphase nolanienne. L'heure est grave, le ton est sombre, tragique mais peu solennel, et guère pompier. Ce qui se passe à l’écran est factuel; accablant mais dynamique, fonctionnel, sans excès de ramifications. La violence y est rapide, ultra-brutale mais économe. Le film se démarque-t-il du tout venant des films de super-héros? Oui, mais il fait plus : il propose à peu près le même rafraîchissement primitif que M.Night Shyamalan imposait au traitement des super pouvoirs au cinéma avec Incassable tout en respectant l'esthétique des DC Comics.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
Aïe ! Il y a des comparaisons qui coupent parfois un peu l'envieAlexandre Angel a écrit : il propose à peu près le même rafraîchissement primitif que M.Night Shyamalan imposait au traitement des super pouvoirs au cinéma avec Incassable tout en respectant l'esthétique des DC Comics.
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
Et en plus, je ne l'ai vu qu'une fois, à sa sortie : je ne suis même pas sûr de ce que j'en pense !
Mais ne prends pas ça pour une comparaison qualitative. C'est la démarche que j'invoque, qui consiste à mettre en scène l'avènement du super-héros, ou du super-vilain en l’occurrence, sans l'aide d'effets spéciaux voyants.
J'y ai immédiatement pensé devant Joker. Alors le Joker n'est pas un super-vilain surnaturel certes mais dans ces univers-là, le pas est vite franchi et les Batman sont des films à effets spéciaux en temps normal.
Mais attention, je ne délire pas sur Joker. Je trouve simplement que c'est une proposition de cinéma qui a de l'allure.
Mais ne prends pas ça pour une comparaison qualitative. C'est la démarche que j'invoque, qui consiste à mettre en scène l'avènement du super-héros, ou du super-vilain en l’occurrence, sans l'aide d'effets spéciaux voyants.
J'y ai immédiatement pensé devant Joker. Alors le Joker n'est pas un super-vilain surnaturel certes mais dans ces univers-là, le pas est vite franchi et les Batman sont des films à effets spéciaux en temps normal.
Mais attention, je ne délire pas sur Joker. Je trouve simplement que c'est une proposition de cinéma qui a de l'allure.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
Je l'avais bien compris. J'en profitais juste lâchement pour me venger de la soirée que m'a fait passer récemment Shyamalan avec son deuxième film... et je ne pense guère mieux de tout ceux qui ont suivi aussi d'ailleurs.
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
Instant je fais mal aux mouches : c’était son 4 ème film.
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
Donc du Moissakis de base.Watkinssien a écrit :J'ai beau ne pas avoir apprécié le film, ce qu'ils disent est tout simplement aberrant, surtout Moïssakis avec son "c'est le film le plus nul que j'ai vu cette année", complètement bas du front et ridicule.
J'ai un souvenir de l’émission ou il surenchérit tellement sur Sicario2 en réaction au 1er que s'en est comique.
Oui, parce que Villeneuve fait évidement partie de leur liste de tetes de turcs.
Et ils ont évidemment leurs vaches sacrées "Haaaan Deltoro a chié dans un tupperware... Chef d'oeuvre!" qui entraîne aussi des moments cocasses: entendre le pauvre grec entrain de faire des triples saltos de sémantique pour justifier la croûte de Shane Black, The Predator...
Ce qui est pratique avec leur podcast c'est qu'il suffit de voir la vignette du film critiqué pour savoir tout le contenu de l’émission.
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
Oui on en a déjà parlé sur le topic podcast et c'est vraiment chiant cet aspect. Certains sont pire que d'autre (Moïssakis et Djoumi pour moi), c'est dommage parce que sorti de ça ils sont intéressants et surtout possède un savoir souvent intéressant. Faudra que je me l'écoute celui ci (j'écoute plus volontiers les NoCiné club, et les épisodes thématiques).
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
A New York, les escaliers du film envahis par les instagrameurs :
https://people.bfmtv.com/cinema/joker-a ... 91159.html
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
C'est pas dit qu'il y en ait des masses à l'avenir, apparemment ils vont pas mal limiter leur production (et ça se voit pas mal depuis la rentrée).Arn a écrit :j'écoute plus volontiers les NoCiné club, et les épisodes thématiques
Perso j'aime bien leur rentrer dedans quand ils le méritent (surtout Moïssakis et Djoumi), mais j'aime toujours les écouter (surtout Dupuy).
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
Ca fait plus de 20 ans que je suis l'ancienne team de Madmovies avec le magazine, Opé frisson et cie. Et plus le temps passe, plus ils deviennent de vieux cons, encore pire que moi qui m'estime déja vieux con.
Ils sont effectivement très bon pour parler de vieux films mais pour les nouveautés, a part ceux de leurs réals préférés, ils tournent en rond dans leur système de pensée du "le cinéma c'était mieux avant"
Meme The Predator qui est quand meme assez indefendable pour moi, Moissakis dans un moment de grande mauvaise foi défendait le scenario en critiquant celui du premier Predator.
Ils sont effectivement très bon pour parler de vieux films mais pour les nouveautés, a part ceux de leurs réals préférés, ils tournent en rond dans leur système de pensée du "le cinéma c'était mieux avant"
Meme The Predator qui est quand meme assez indefendable pour moi, Moissakis dans un moment de grande mauvaise foi défendait le scenario en critiquant celui du premier Predator.
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
Ah bon ? On parle pourtant d'un film signé John "Dieu" McTiernan.JasonMyers a écrit :Meme The Predator qui est quand meme assez indefendable pour moi, Moissakis dans un moment de grande mauvaise foi défendait le scenario en critiquant celui du premier Predator.
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
De mémoire, il disait que "ouaip le scenario a des problèmes mais faut pas oublier que celui du premier est pas ouf non plus !" un truc du genre
Alors on peut trouver le scenario du premier simple (et pas simpliste) mais quand le seul argument qu'il a pour défendre le scenario de son pote, c'est ca... Ca en dit long sur le copinage avant l'objectivité amha.
Alors on peut trouver le scenario du premier simple (et pas simpliste) mais quand le seul argument qu'il a pour défendre le scenario de son pote, c'est ca... Ca en dit long sur le copinage avant l'objectivité amha.
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
Moïssakis, de la fameuse ancienne équipe de Mad Movies, est celui qui est le moins convaincant et le plus désagréable à écouter, le moins nuancé. Et il n'est pas du genre à revenir en arrière dans ses propos, il est trop fier pour ça.
Ce qu'il a sorti pour démonter le Joker n'a plus rien à voir avec de la critique de professionnel mais plutôt de la discussion de comptoir, bourré avec un pote cinéphile, le samedi soir (et les autres suivaient bien la cadence). Moïssakis devrait se contenter d'écrire ses critiques plutôt que de les énoncer à voix hautes.
Sinon, j'ai revu Joker, avec des connaissances qui ne l'avaient pas encore vu. Mon avis ne change pas d'un iota, je ne vois rien d'extraordinaire, ni de nouveau, ni de bouleversant, ni de réellement transgressif.
Joaquin Phoenix est définitivement bon, mais je trouve qu'il a été déjà meilleur ailleurs. Et les nombreuses réflexions psychologiques, sociales sur la violence, les cheminements de détresse ou encore la frontière entre la tragédie et la comédie sont toujours aussi lourdes. Néanmoins, j'aime toujours la séquence du talk show et le gag avec la personne de petite taille avec la porte (le seul moment où le comique intervient brillamment dans un moment de pure terreur froide...). Le reste ne procure que rarement malaise, émotions complexes et ne s'échappe jamais du misérabilisme bien forcé.
Ce qu'il a sorti pour démonter le Joker n'a plus rien à voir avec de la critique de professionnel mais plutôt de la discussion de comptoir, bourré avec un pote cinéphile, le samedi soir (et les autres suivaient bien la cadence). Moïssakis devrait se contenter d'écrire ses critiques plutôt que de les énoncer à voix hautes.
Sinon, j'ai revu Joker, avec des connaissances qui ne l'avaient pas encore vu. Mon avis ne change pas d'un iota, je ne vois rien d'extraordinaire, ni de nouveau, ni de bouleversant, ni de réellement transgressif.
Joaquin Phoenix est définitivement bon, mais je trouve qu'il a été déjà meilleur ailleurs. Et les nombreuses réflexions psychologiques, sociales sur la violence, les cheminements de détresse ou encore la frontière entre la tragédie et la comédie sont toujours aussi lourdes. Néanmoins, j'aime toujours la séquence du talk show et le gag avec la personne de petite taille avec la porte (le seul moment où le comique intervient brillamment dans un moment de pure terreur froide...). Le reste ne procure que rarement malaise, émotions complexes et ne s'échappe jamais du misérabilisme bien forcé.
Mother, I miss you
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Re: Joker (Todd Phillips - 2019)
Pour avoir revu Two Lovers sur grand écran 2 jours plus tard je confirmeWatkinssien a écrit :Joaquin Phoenix est définitivement bon, mais je trouve qu'il a été déjà meilleur ailleurs.