The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Watkinssien
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par Watkinssien »

Phnom&Penh a écrit :Je suis très heureux pour ceux qui ont aimé, c'est vrai qu'il y a un gros côté nostalgique à revoir Scorsese nous faire un long film de mafia avec De Niro et Joe Pesci,
En tout cas, jamais, mais jamais la nostalgie m'a fait aimé le film. Pas une seconde.

D'ailleurs, je ne trouve aucunement le film nostalgique mais mélancolique. Passer les qualités du film par le biais de la nostalgie me semble une fausse piste et un cliché critique. :wink:
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Phnom&Penh
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par Phnom&Penh »

Watkinssien a écrit :
Phnom&Penh a écrit :Je suis très heureux pour ceux qui ont aimé, c'est vrai qu'il y a un gros côté nostalgique à revoir Scorsese nous faire un long film de mafia avec De Niro et Joe Pesci,
En tout cas, jamais, mais jamais la nostalgie m'a fait aimé le film. Pas une seconde.

D'ailleurs, je ne trouve aucunement le film nostalgique mais mélancolique. Passer les qualités du film par le biais de la nostalgie me semble une fausse piste et un cliché critique. :wink:
Je ne cherchais même pas pas à faire de la critique. Je voulais dire que j'étais heureux pour ceux qui avaient aimés, et que, pour ma part, j'avais retrouvé ce petit monde avec nostalgie. Mélancolique, certes, il l'est.
Non, c'était un sentiment personnel, je n'imaginais pas que Scorsese avait appelé ses vieux potes en leur disant "allez, on va s'en remettre une dernière, ça nous rappellera le bon vieux temps" et que c'était l'ambition du film :mrgreen:
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Watkinssien
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par Watkinssien »

C'est toi qui as pris, mais tu n'étais pas visé, c'est un ensemble qui est désigné. :wink:
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tenia
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par tenia »

Je n'ai pas particulièrement aimé le film, mais pareil, les qualités que je lui trouve n'ont rien à voir avec la nostalgie ou autre prisme similaire.
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Phnom&Penh
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par Phnom&Penh »

Watkinssien a écrit :C'est toi qui as pris, mais tu n'étais pas visé, c'est un ensemble qui est désigné. :wink:
Je ne l'ai pas mal pris du tout, t'inquiètes pas.
tenia a écrit :Je n'ai pas particulièrement aimé le film, mais pareil, les qualités que je lui trouve n'ont rien à voir avec la nostalgie ou autre prisme similaire.
Et quand je parlais nostalgie, je parlais de la mienne parce que retrouver Rob De Niro, Joe Pesci (sa voix, sa superbe voix), et l'apport de Pacino...dans un film de Scorsese sur la Mafia...C'était ma propre nostalgie que je portais au film.

Ça n'a pas marché pour moi et quand je disais que je suis content que ça ait marché pour vous (je ne parle pas de toi, tenia, mais des admirateurs du film en général), j'étais sincère, parce que je pense que ce film vient vraiment du cœur et n'est pas un montage financier. Je suis juste passé à côté, l'ai trouvé assez moche et pas très vaillant. Je n'ai jamais été grand scorsesien (contrairement à Ford), ce que j'aime chez lui c'est la vitesse, le jeu d'acteurs, l'originalité, le coup de poing dans la poitrine, et là, comme je disais, j'étais un peu à la cantine.
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tenia
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par tenia »

Phnom&Penh a écrit :Et quand je parlais nostalgie, je parlais de la mienne parce que retrouver Rob De Niro, Joe Pesci (sa voix, sa superbe voix), et l'apport de Pacino...dans un film de Scorsese sur la Mafia...C'était ma propre nostalgie que je portais au film.
Tu n'as pas l'air d'être le seul à avoir cette nostalgie.
homerwell
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par homerwell »

J'ai aimé ce film de Scorsese qui me réconcilie enfin avec sa série des films de mafia. Et pas une minute je n'ai été gêné par les allures postiches des grands acteurs qui déambulent dans cet opus. Elles m'ont au contraire aidé à plonger dans le récit. Il fallait une coupure nette, un artifice qui fasse que nous n'allions pas les confondre avec les personnages de Casino ou Les affranchis. J'ai esthétiquement assimilé ces personnages à un groupe d'autres personnages issus d'un tout autre univers, ceux de la bande dessinée de Bilal, "Les phalanges de l'ordre noir". Vous vous rappelez la couverture sous forme de photo de groupe, avec leurs teints cireux et blafards, et le contraste quand nous les découvrons vieillis. Cette esthétique grisâtre était adéquate avec la description d'un monde en déliquescence qui disparaissait, et donnait un côté obscène à la violence. Je n'ai jamais pu m'empêcher de songer qu'il y avait une sorte de satisfaction pour Scorsese à filmer des mafieux tous puissants faisant la nique à la société. Le côté beaux gosses, punchy, costumes classieux, cela m'a toujours posé un problème, je ne dis pas que Scorsese approuvait la manière de vivre de ses personnages, mais les films dans l'ensemble charriaient une ambiguïté. Le problème n'était pas dans le scénario mais dans les images que je conservais en tête. Dans the irishman, toute ambiguïté est levée, rares sont les personnages apparaissant à l'écran sans être accompagnés d'une petite notule décrivant par écrit les circonstances violentes de leur mort approchante, comme une petite musique lancinante. Et le survivant qui nous conte cette histoire a un sort bien peu enviable. C'est comme si Scorsese avait remis l'église au milieu du village.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par Alexandre Angel »

Après L'Homme qui tua Liberty Valance (et Dick Tracy) , voici Les Phalanges de l'Ordre noir (tu réveilles de sacrés souvenirs!).
Eh pourquoi pas? :D
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
homerwell
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par homerwell »

Ma référence à la bd d'Envi Bilal se situe sur le plan esthétique, je rapproche l'effet donné par la galerie de portraits de The irishman et l'effet que m'avait procuré la découverte de cette "façon" de dessiner les personnages dans Les phalanges de l'ordre noir.
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Watkinssien
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par Watkinssien »

Strum a écrit :Bon, tu me confortes dans mon idée de passer mon tour.
Et c'est bien dommage... :wink:
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tenia
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par tenia »

Les estimations Nielsen sont tombées (avec une méthodologie un peu compliquée...) : https://variety.com/2019/digital/news/t ... 203427093/
Environ 13.2m de spectateurs, avec un "pic" à 17.1m.
Et visiblement, faut se demander si tous ces gens s'arrêtent de zapper à un moment parce qu'à vu de nez, moins de 15% de ces gens ont vu le film en entier. Mais c'est visiblement le cas aussi pour El Camino, le film Breaking Bad qui dure 2h02.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par Jack Griffin »

Le truc amusant
Nielsen’s analysis found that the U.S. audience for “The Irishman” skewed older and more male. On its premiere date, 20% of the viewing audience was comprised of men 50-64. Over the initial five-day period, “The Irishman” viewership trended a bit younger, but the 50-64 male demo still represented the largest share of viewers with over 15%.

By the end of the first five days, the median age of “The Irishman” viewers was 49, similar to that of season 2 of “The Crown” (50) and older than that of the average Netflix program viewer (31), per Nielsen.
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par Supfiction »

Jack Griffin a écrit :Le truc amusant
Nielsen’s analysis found that the U.S. audience for “The Irishman” skewed older and more male. On its premiere date, 20% of the viewing audience was comprised of men 50-64. Over the initial five-day period, “The Irishman” viewership trended a bit younger, but the 50-64 male demo still represented the largest share of viewers with over 15%.

By the end of the first five days, the median age of “The Irishman” viewers was 49, similar to that of season 2 of “The Crown” (50) and older than that of the average Netflix program viewer (31), per Nielsen.
Rien de plus logique. Et voir Pesci et De Niro prendre leur pied à tremper du pain brioché dans du jus de raisin parce qu'ils n'ont plus de dents, ça doit davantage parler aux seniors qu'aux jeunes utilisateurs de Netflix.
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Major Tom
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par Major Tom »

Alors je ne sais pas combien ont arrêté en cours mais c'est un beau succès, effectivement.
Martin Scorsese a-t-il réussi son pari en choisissant Netflix pour diffuser son nouveau long-métrage The Irishman ? Le film de gangster qui réunit Al Pacino et Robert de Niro a en tout cas séduit les critiques et vient même de décrocher cinq nominations aux Golden Globes 2020, dont une nomination dans la catégorie Meilleur film dramatique. Mais l'histoire du mafieux Frank Sheeran - qui a réellement existé - passionne-t-elle les foules ? Les abonnés de la plateforme de streaming ont-ils regardé The Irishman depuis sa sortie sur le 27 novembre dernier ?

Netflix a donné un début de réponse ce mardi 10 décembre. The Hollywood Reporter rapporte ainsi que Ted Sarandos, responsable du contenu du site de VOD, s'est félicité du succès du film de Martin Scorsese lors d'une conférence, affirmant que The Irishman a été vu par 26,4 millions de foyers lors de sa première semaine sur la plateforme. Ce qui représente 16% des comptes dans le monde. Netflix a également prédit que le long-métrage devrait toucher 40 millions de foyers durant son premier mois d'exploitation. De quoi satisfaire le site de streaming, qui a produit ce film qu'aucun studio hollywoodien ne voulait financer, mais aussi Martin Scorsese lui-même. "Il était très heureux" a commenté Ted Sarandos en évoquant la réaction du réalisateur.
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tenia
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Re: The Irishman (Martin Scorsese - 2019)

Message par tenia »

A noter que Netflix compte comme "spectateur" tout compte ayant visionné au moins 70% du film. On ne sait donc effectivement pas combien l'ont regardé en intégralité ou combien se sont arrêtés avant le dernier acte.
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