Vos découvertes contemporaines 2019

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Flol
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par Flol »

Flavia a écrit :Prince des ténèbres (1987 - John Carpenter)

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Alors très bien, mais c'est une image issue de The Fog ça. :)
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Flavia
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par Flavia »

Merci de l'avoir remarqué, c'est corrigé :wink:
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Flol
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par Flol »

Pas de souci, j'aime bien les petits quizz.
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cinephage
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par cinephage »

Une grosse partie de mes visionnages en cinéma contemporain consiste à parcourir l’histoire « ancienne » du cinéma de genre. Ce cinéma étant riche en films médiocres, je ne compte pas tant que ça de découvertes majeures (mais ces découvertes valent largement le coup d’oeil) : sur 138 films vus relevant de cette catégorie, seuls 22 ont m’ont réellement paru à retenir. Un deuxième aspect de mes visionnages de cinéma récent consiste à rattraper, dans une relative mesure, mes carences, à savoir les films récents à côté desquels je suis parfois passé. Une sorte de voiture balai du cinéma du XXI° siècle, en quelque sorte… Enfin, c’est également pour moi l’occasion d’explorer les filmographies de cinéastes moins proches de ma zone de confort, et de faire des découvertes hors des sentiers battus (enfin, pour moi, parce que je constate que tout le monde, sur ce forum, a découvert de grands films d'Ann Hui cette année, ce qui m'encourage à en voir d'autres).

01. Next of Kin / Montclare : rendez-vous de l'horreur, de Tony Williams (1982) 10/10
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Immense coup de cœur pour ce film fantastique à l’atmosphère unique et entêtante, portée par la musique lancinante de Klaus Schulze, futur créateur de Tangerine Dream. Oscillant entre film de maison hantée, récit introspectif et malaisant, et whodunnit plus classique, le film se démarque de la production courante par une mise en scène élégante et son travail très spécifique sur l’ambiance, réellement fantastique.

02. Tou Ze / Une vie simple, d’Ann Hui (2011) 9/10
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La domestique d’une famille hong-kongaise prend sa retraite, après plus de 4 décennies à son service. Le fils, aujourd'hui fameux acteur de cinéma, qu’elle a vu naître et grandir, est le dernier de la famille resté à Hong Kong, et le seul à lui rendre visite dans sa maison de retraite. Un merveilleux film sur la fin de vie, sur le Hong Kong contemporain, doté d’un casting particulièrement talentueux, et puissamment émouvant.

03. Sang et or, de Jafar Panahi (2003) 9/10
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Je découvre à rebours le cinéma de Panahi, et je dois dire que la maitrise de son style, qui se manifeste dès l’ouverture, la lucidité de son film, sa cruauté comme sa tendresse à l’égard de son personnage principal sont saisissantes. Comme le film d’Ann Hui, le film est hanté par une certaine nostalgie, une quête de sens dans un monde qui n’en a plus désormais. Mais ici le film est plus militant, plus mordant dans sa représentation de la société iranienne, et moins porté sur l’émotion que sur un triste constat social.

04. Jacquot de Nantes, d'Agnes Varda (1991) 9/10
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Agnes Varda aura consacré plusieurs films à Jacques Demy, et celui-ci, sorte de fiction à base de souvenirs reconstitués, se pose avec un talent manifeste comme le récit d’une vocation. Mais le film aborde la ville, le cadre familial, les références du jeune Demy, tout ce qui nourrit son œuvre et son parcours de futur cinéaste. La richesse du style ne pénalise jamais le récit, ne schématise jamais les personnages, et l’on sort du film envahi d’une immense foi en la force du cinéma.

05. Why don't you play in hell ? de Sono Sion (2013) 8,5/10
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Autre film sur la force du cinema, cette tragi-comédie est une fable. Mais contée avec tant d’inventivité, tant d’énergie, tant de folie créatrice que le spectateur est constamment abasourdi, émerveillé ou horrifié, saisi par ce rapport fou, ce besoin de créer, ce besoin d’un public, qui nourrissent tant d’artistes. La fable est poussée jusqu’à l’absurde, mais la maestria est telle que le film reste un incroyable moment pour le spectateur.

06. Land and Freedom, de Ken Loach (1995) 8,5/10
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A l’inverse du film fou de Sono Sion, ici Ken Loach nous retrace de façon aussi précise que réaliste le parcours d’un engagé, d’un idéaliste, confronté à une guerre, la guerre d’Espagne, dans laquelle le jeu des alliances politiques et la complexité des situations soumet ses idéaux à rude épreuve. Loach montre ici la difficulté de l’engagement, mais aussi la reconstitution d’une guerre perdue pour des raisons politiques compliquées, ici explicitées avec un réel souci pédagogique, qui ne sacrifie pourtant jamais l’émotion.

07. Guy, d'Alex Lutz (2018) 8,5/10
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Séance de rattrapage et découverte d’un film nostalgique, d’un portrait imaginaire, mais parfaitement incarné. Guy est un film aussi triste qu’attachant, le témoignage par la fiction d’une époque et de ce qu’elle a pu incarner. A ce titre, c’est un peu à la variété française ce que Velvet Underground [Edit : je veux parler de Velvet Goldmine, en réalité] a pu être au glam rock, sauf qu’ici, l’entrée dans l’intimité du personnage y ajoute une mélancolie sincère et réellement poignante.

08. Un homme intègre, de Mohammad Rasoulof (2017) 8,5/10
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Un deuxième film iranien dans mon top 10, décidément, quel pays ! Film puissamment politique, et éminemment courageux, puisqu’il a valu la prison à son auteur, cet homme intègre est le portrait d’un homme qui refuse de baisser les bras, de faire avec un système où règne la corruption et le jeu des alliances… Ce portrait est d’autant plus héroïque qu’il ne se leurre pas quand à l’impossibilité de toute victoire. Cinématographiquement, le film est beau, sobre, juste et d’une belle économie narrative. Rasoulof est très doué.

09. Filantropica, de Nae Caranfil (2002) 8,5/10
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Comme pour un homme intègre, nous avons ici un film qui fait le constat amer d’une corruption généralisée. Mais alors que le film de Rasoulof était d’une droiture à toute épreuve, le parti pris ici est celui du cynisme, de l’ironie, du faire avec, quitte à pousser le bouchon jusqu’à l’absurde, où à ce que le rire reste coincé dans la gorge. Filantropica fait partie de ces comédies sociales roumaines du début du 21ème siècle, et Caranfil est aux cotés d’un Puiu ou d’un Corneliu Porumboiu, parmi les maîtres de ce mouvement.

10. Shaun le mouton, de Mark Burton & Richard Starzak (2015) 8,5/10
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Le parti pris ici est pour les studios Aardman de faire un film muet. Pas silencieux, loin s’en faut, mais un film dont les personnages principaux, des moutons, ne parlent pas. Et pour cela, le récit retrouve le style du cinéma muet : simple, fluide, drôle par le seul jeu des gestes ou des situations. Des situations immédiatement compréhensibles et hilarantes. Et si l’essai est ici transformé avec maestria, c’est que le film parvient même à comprendre des moments d’une grande émotion, très beaux. Dommage que la suite récente n’ait pas réussi à reproduire l’exploit, mais comment s’en étonner, puisque c’était, justement, un exploit ?

11. Mr Nobody, de Jaco van Dormael (2009) 8,5/10
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Le film de van Dormael repose sur un équilibre bien précaire, il nous oppose des situations possibles, établit des correspondances, visuelles ou narratives… Il joue sur une image radieuse, superbe, sur un casting en or (Sarah Polley, Jared Leto… Jusqu’à Juno Temple dans un petit rôle). Et si sur le papier, ce jeu du « et si, et si ??? » peut paraître un peu vain, force est de reconnaître que la puissance de l’illustration donne à cette fantaisie une force et une intensité peu commune. Mr Nobody est un film impressionnant, que l’on prend plaisir à suivre.


En vrac, les 11 films derrière, parmi lesquels je compte 2 documentaires, 3 films de genre qui valent le détour, un grand western moderne, et quelques excellents films d’auteurs.
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12 La mer et le poison, de Kei Kumai (1986) 8/10
13 Corps et âme, d'Ildikó Enyedi (2017) 8/10
14 I am not your negro, de Raoul Peck (2016) 8/10
15 The Long Day Closes, de Terence Davies (1992) 8/10
16 Open Range, de Kevin Costner (2003) 8/10
17 Travail au noir, de Jerzy Skolimowski (1982) 8/10
18 Roadgames, de Richard Franklin (1981) 8/10
19 Roger et moi, de Michael Moore (1989) 8/10
20 Bloody Bird, de Michele Soavi (1987) 8/10
21 Mune, le gardien de la Lune, de Benoît Philippon & Alexandre Heboyan (2015) 8/10
22 Les rats de Manhattan, de Claudio Fragasso & Bruno Mattei (1984) 8/10
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Alexandre Angel
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par Alexandre Angel »

cinephage a écrit :A ce titre, c’est un peu à la variété française ce que Velvet Underground a pu être au glam rock
Je n'ai absolument pas compris ce bout de phrase :lol: :oops:
Sinon, Guy a été pour moi aussi une TRES bonne surprise. Avec un imaginaire, un côté brillantissime dans le pastiche. Quelque chose qui va plus loin que le simple exercice de style.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par Jack Carter »

Alexandre Angel a écrit : Sinon, Guy a été pour moi aussi une TRES bonne surprise. Avec un imaginaire, un côté brillantissime dans le pastiche. Quelque chose qui va plus loin que le simple exercice de style.
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par Jeremy Fox »

cinephage a écrit : 04. Jacquot de Nantes, d'Agnes Varda (1991) 9/10
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Agnes Varda aura consacré plusieurs films à Jacques Demy, et celui-ci, sorte de fiction à base de souvenirs reconstitués, se pose avec un talent manifeste comme le récit d’une vocation. Mais le film aborde la ville, le cadre familial, les références du jeune Demy, tout ce qui nourrit son œuvre et son parcours de futur cinéaste. La richesse du style ne pénalise jamais le récit, ne schématise jamais les personnages, et l’on sort du film envahi d’une immense foi en la force du cinéma.
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par Jack Carter »

Jeremy, as-tu vu Guy, je me souviens plus ?
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par Jeremy Fox »

Jack Carter a écrit :Jeremy, as-tu vu Guy, je me souviens plus ?
Non pas encore mais je me le programme pour 2020 :wink:
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cinephage
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par cinephage »

Alexandre Angel a écrit :
cinephage a écrit :A ce titre, c’est un peu à la variété française ce que Velvet Underground a pu être au glam rock
Je n'ai absolument pas compris ce bout de phrase :lol: :oops:
Sinon, Guy a été pour moi aussi une TRES bonne surprise. Avec un imaginaire, un côté brillantissime dans le pastiche. Quelque chose qui va plus loin que le simple exercice de style.
J'entendais par là que, comme pour le film de Todd Haynes, qui, lui, concernait le glam rock, Guy rend hommage à un univers musical, la chanson de variété française, en inventant un personnage qui incarne plusieurs des spécificités de cet univers. Avec quelque chose qui oscille entre pastiche et hommage référentiel. Après, les deux univers étant très éloignés, c'est la démarche commune, que je rapproche, pas les films eux-mêmes.
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par Alexandre Angel »

cinephage a écrit :
Alexandre Angel a écrit : Je n'ai absolument pas compris ce bout de phrase :lol: :oops:
Sinon, Guy a été pour moi aussi une TRES bonne surprise. Avec un imaginaire, un côté brillantissime dans le pastiche. Quelque chose qui va plus loin que le simple exercice de style.

J'entendais par là que, comme pour le film de Todd Haynes, qui, lui, concernait le glam rock, Guy rend hommage à un univers musical, la chanson de variété française, en inventant un personnage qui incarne plusieurs des spécificités de cet univers.
Ah mais voilà!!! C'est parce que tu as dit Velvet Underground au lieu de Velvet Goldmine, que je ne comprenais rien! :wink:
Dernière modification par Alexandre Angel le 26 déc. 19, 16:40, modifié 1 fois.
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Message par Rockatansky »

Donc tu voulais dire Velvet Goldmine en fait :mrgreen:
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par cinephage »

:lol:
Effectivement, je voulais parler de Velvet Goldmine. J'ai eu beau me relire, j'ai toujours lu Velvet Goldmine là où j'avais écrit Velvet Underground. Il ne faut pas vieillir, ou alors c'est l'abus de dinde aux marrons... :oops:
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Vos découvertes contemporaines 2019

Message par G.T.O »

Ex-æquo découverte de l’année:

-The Rapture (Michael Tolkin)/Danton (Andrzej Wajda)
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-Spetters (Paul Verhoeven)
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-Any Given Sunday (Oliver Stone)
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-Cruising (William Friedkin)
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- Sous le soleil de Satan (Maurice Pialat)
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-The Invitation (Karyn Kusama)
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- Céline (Jean-claude Brisseau)
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- Passage to India (David Lean)
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- Kinatay (Brillante Mendoza)
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- Age Out (A.J Edwards)
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mannhunter
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Re: Vos découvertes contemporaines 2019

Message par mannhunter »

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cinephage a écrit :01. Next of Kin / Montclare : rendez-vous de l'horreur, de Tony Williams (1982) 10/10
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Immense coup de cœur pour ce film fantastique à l’atmosphère unique et entêtante, portée par la musique lancinante de Klaus Schulze, futur créateur de Tangerine Dream. Oscillant entre film de maison hantée, récit introspectif et malaisant, et whodunnit plus classique, le film se démarque de la production courante par une mise en scène élégante et son travail très spécifique sur l’ambiance, réellement fantastique.
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cinephage a écrit :20 Bloody Bird, de Michele Soavi (1987) 8/10
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Dernière modification par mannhunter le 29 déc. 19, 18:45, modifié 1 fois.
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