Les films sous "substances"

[Demi-Lune]

Et pour revenir brièvement sur ce que tu dis leRationaliste, il est vrai que Jodo n'a pas conçu ses films dans l'idée de les voir sous l'effet de quelconque drogue (la citation du jodorowsky's dune, que j'adore par ailleurs) mais bien pour susciter l'effervescence des dits effets ("open the young minds" ) en se suffisant à eux mêmes.
C'est juste que je n'ai pour l'instant vu que El topo et La montagne sacrée (je regrette terriblement de ne pas avoir sauté sur le coffret de chez wild side à sa sorti) avec un pote et sous l'influence du pétard, et on se dit quand même que le gars a dû carburer à bonne dose de psychédéliques avant ou pendant la réalisation des films cités. Je veux dire par là qu'on se sent assez "légitime" d'avoir consomé lorsqu'on assiste à ce genre bien singulier de spectacle ésotérique, de 2h. Il faudrait que je remette la main dessus et retente l'expérience voir si le manque ne se fait pas sentir.
Je crois quelque part que ça nous a rassuré de fumer avant de se lancer là dedans, comme pour nous protéger un peu au préalable. Car si la drogue peut avoir ce pouvoir d'immersion, il peut aussi installer une certaine distance, surtout lorsqu'on est deux.

Tu vas nous raconter ta vie de drogué encore longtemps ?

[Jean-Pierre Festina]

En musique, quand j'écoute Raw Power des Stooges, j'entends que la forme est importante : sans ce son "dans le rouge" (propos de Pop, j'invente rien), j'écouterais juste un énième album des Eagles, mais sûrement pas Raw Power.

PTDR

[Cook9]

J'ai vu ce film alors que j'étais malade comme un chien sous médicaments...j'ai adoré mais je n'ai jamais revu le film guérit

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Mon préféré de Refn, et le plus sous côté je trouve. On y retrouve un peu de cette ambiance cauchemar sans fin fiévreux comme dans Aguirre. Mikkelsen est plus que convaincant en guerrier silencieux et les scènes de tape sont de ce que j'ai vu pour l'instant des plus ingénieusement mis en scène et percutantes. Je comprends completement le sentiment de Harry, c'est ce que m'avait fait le film au premier visionnage et je dois avouer qu'il y a quelques baisses de rythme à cause de certaines longueurs de plans sur lesquelles il aurait pu moins forcer, je pense que l'ambiance n'en aurait pas moins été pesante (la traversée en bâteau). Je m'éloigne du sujet.
De mon côté, pour mon dernier 39 de fièvre j'ai regardé le magicien d'oz de fleming. Un horrible moment où j'avais envie d'arrêter toutes les 5min mais je suis allé jusqu'au bout, n'ayant rien d'autre sous la main et à cause de cet hypnotisant technicolor.

[Major Tom]

Personnellement ce n'est franchement pas la drogue qui me tenterait (et pourtant j'ai fait les Beaux-Arts ). La "méditation transcendantale" vendue par Lynch (pour en revenir à lui) a l'air d'être de la bonne came.
Déjà que je suis accro à l'ASMR (je ne m'endors plus sans mettre une vidéo méditative), et c'est naturel, sans danger, avec seulement le risque de se sentir bien (ou "mieux") sans l'aide de substances justement.
Ça me botterait bien, ça.

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[Cook9]

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Et pour revenir brièvement sur ce que tu dis leRationaliste, il est vrai que Jodo n'a pas conçu ses films dans l'idée de les voir sous l'effet de quelconque drogue (la citation du jodorowsky's dune, que j'adore par ailleurs) mais bien pour susciter l'effervescence des dits effets ("open the young minds" ) en se suffisant à eux mêmes.
C'est juste que je n'ai pour l'instant vu que El topo et La montagne sacrée (je regrette terriblement de ne pas avoir sauté sur le coffret de chez wild side à sa sorti) avec un pote et sous l'influence du pétard, et on se dit quand même que le gars a dû carburer à bonne dose de psychédéliques avant ou pendant la réalisation des films cités. Je veux dire par là qu'on se sent assez "légitime" d'avoir consomé lorsqu'on assiste à ce genre bien singulier de spectacle ésotérique, de 2h. Il faudrait que je remette la main dessus et retente l'expérience voir si le manque ne se fait pas sentir.
Je crois quelque part que ça nous a rassuré de fumer avant de se lancer là dedans, comme pour nous protéger un peu au préalable. Car si la drogue peut avoir ce pouvoir d'immersion, il peut aussi installer une certaine distance, surtout lorsqu'on est deux.

Tu vas nous raconter ta vie de drogué encore longtemps ?

T'as raison je vais me relire un peu plus. My bad bruh.
Malgré les apparences je suis loin d'être un addict. Je me doute que la question été purement rhétorique hein mais je me sentais quand même de préciser.

Edit*
Elles sont si relou que ça mes anecdotes ? Parceque j'ai relu et au final, même si je puisse carrément capter qu'elles ne te parlent ou ne t'interessent pas, c'est quand même un peu cassant de dire ça comme ça

[Phnom&Penh]

Un grand classique du sujet:

Burton, Talyor, Losey, et on pourrait ajouter scénario de Tennessee Williams. A noter quand même que si d'après Michel Ciment, Joseph Losey carburait au Gin Tonic dès 10h du mat, sa mise en scène reste impeccable. Bon, le film est quand même...out of space.
Même si j'ai un doute parce qu'il y a moins d'anecdotes, je soupçonne aussi Cérémonies secrètes d'avoir été bien alcoolisé. Et Mitchum devait pas être mal, même s'il (ou peut-être parce que) il s'est très mal entendu avec Losey.

[Major Tom]

Un grand classique du sujet:

Burton, Talyor, Losey, et on pourrait ajouter scénario de Tennessee Williams. A noter quand même que si d'après Michel Ciment, Joseph Losey carburait au Gin Tonic dès 10h du mat, sa mise en scène reste impeccable. Bon, le film est quand même...out of space.

Et quelle musique !

[Alexandre Angel]

Petite parenthèse musique de films.
C'est marrant cette mode, à un moment donné, du son de cithare post-Troisième Homme, présent dans pas mal de BO : Amicalement Vôtre, Les Mystères d'Orson Welles, La Lettre du Kremlin (il me semble), Le Piège, Les Complices de la dernière chance...

[Phnom&Penh]

Et quelle musique !

Je suis entièrement d'accord avec toi, ce film est tout sauf une merde, et la musique est excellente.
D'ailleurs, on parlait sur les quiz(z) des anciens forumeurs. Lord Henry considérait Boom! et Cérémonie secrète comme les meilleurs films d'Elizabeth Taylor. Il y avait de la provocation old school dans cette affirmation, mais il ne disait pas n'importe quoi.
Losey, même avec ses Gin Tonic à partir de 10h du mat, était un des plus grands réalisateurs et directeurs d'acteurs. Taylor est géniale dans les deux.
Mais il faut bien avouer que Boom!, même avec une excellente mise en scène, une excellente direction d'acteurs, une très bonne musique, est super barré

[Major Tom]

En revanche, il est hyper dur à trouver...

[Phnom&Penh]

Je peux te le prêter. Je ne sais plus s'il y a des stf mais pour ce film, c'est pas très grave, quel que soit ton niveau d'anglais
Je pense que ton niveau est bon, mais ce n'est pas très important pour ce film

[Flol]

Elles sont si relou que ça mes anecdotes ?

Non moi j'aime bien. On n'a pas l'habitude de lire ça sur le forum, et j'apprécie toujours quand les gens ramènent l'expérience du cinéma à quelque chose de personnel.

[Boubakar]

Je citerais deux films de Gaspar Noé, Enter the void et Climax.

[primus]

Parceque j'ai relu et au final, même si je puisse carrément capter qu'elles ne te parlent ou ne t'interessent pas, c'est quand même un peu cassant de dire ça comme ça

Change rien, garde le sourire. Bienvenue.

[Kiké]

C'est intéressant de lire vos anecdotes de visions sous substances!

Je n'ai pas (encore?) tenté ce genre d'expérience. Mais j'ai envie de conseiller aux amateurs "The Beach Bum", le dernier Harmony Korine. Petit trip et portrait d'un homme qui échappe aux conventions quoi qu'il lui arrive, avec en prime une belle galerie de seconds rôles très ... over-the-top
Vu au BIFFF 2019, après quelque bières et avec un public assez chaud, très bonne expérience!