Champs-Elysées Film Festival
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Champs-Elysées Film Festival
La 9e édition de Champs-Élysées Film Festival se déroulera 100% en ligne et gratuitement du 9 au 16 juin.
https://festival.champselyseesfilmfestival.com/
Les longs métrages en compétition :
– 17 Blocks de Davy Rothbart
– Bloody Nose, Empty Pockets de Turner Ross et Bill Ross
– Crestone de Marnie Ellen Hertzler
– Slow Machine de Joe DeNardo et Paul Felten
– À l’abordage de Guillaume Brac
– Grève ou crève de Jonathan Rescigno
– La Nuit venue de Frédéric Farrucci
– Le Kiosque de Alexandra Pianelli
– Los Conductos de Camilo Restrepo
– Retiens Johnny de Simon Depardon, Arthur Verret, Baptiste Drouillac
https://festival.champselyseesfilmfestival.com/
Les longs métrages en compétition :
– 17 Blocks de Davy Rothbart
– Bloody Nose, Empty Pockets de Turner Ross et Bill Ross
– Crestone de Marnie Ellen Hertzler
– Slow Machine de Joe DeNardo et Paul Felten
– À l’abordage de Guillaume Brac
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Re: Champs-Elysées Film Festival
Je me suis inscrit, on verra bien. J'espère juste que leur plateforme tiendra suffisamment le choc, pour qu'on puisse tous visionner leurs films en streaming.
Mais rien que pour voir le nouveau Guillaume Brac, je suis en joie.
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Re: Champs-Elysées Film Festival
Enfin une suite au film de Richard Donner.Karras a écrit : – 17 Blocks de Davy Rothbart
Oh oui, oh oui.– À l’abordage de Guillaume Brac
Un extrait :
https://cineuropa.org/fr/video/385214/
(Déjà le gars a un t-shirt avec l'affiche de Semi Pro avec Will Ferrell. Je dis oui.)
Fils de.– Retiens Johnny de Simon Depardon
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Re: Champs-Elysées Film Festival
Également en ouverture hors compétition le Jumbo de Zoé Wittock avec Noémie Merlant.
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Re: Champs-Elysées Film Festival
7swans a écrit :Enfin une suite au film de Richard Donner.Karras a écrit : – 17 Blocks de Davy Rothbart
Ça a l'air génial.7swans a écrit :Oh oui, oh oui.– À l’abordage de Guillaume Brac
Un extrait :
https://cineuropa.org/fr/video/385214/
(Déjà le gars a un t-shirt avec l'affiche de Semi Pro avec Will Ferrell. Je dis oui.)
Et l'idée a l'air super intéressante :7swans a écrit :Fils de.– Retiens Johnny de Simon Depardon
"À la mort de Johnny Hallyday en décembre 2017, des milliers de fans, orphelins, éprouvent le besoin de se réunir pour faire revivre leur idole. À leur demande, l'église de la Madeleine ouvre ses portes et organise chaque mois, un hommage à l'intention du chanteur disparu."
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Re: Champs-Elysées Film Festival
Les premières images font froid dans le dos.Flol a écrit :Et l'idée a l'air super intéressante :7swans a écrit : Fils de.
"À la mort de Johnny Hallyday en décembre 2017, des milliers de fans, orphelins, éprouvent le besoin de se réunir pour faire revivre leur idole. À leur demande, l'église de la Madeleine ouvre ses portes et organise chaque mois, un hommage à l'intention du chanteur disparu."
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Re: Champs-Elysées Film Festival
Ami(e)s festivaliers, je vous suggère que l'on continue de discuter des films dans le détail par ici, ce sera plus pratique.
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Re: Champs-Elysées Film Festival
Alibabass a écrit :Jumbo (Zoé Wittock - à sortir le 1er juillet) : 2/10
- Un film de festival tendance Indie-Sundance de plus, mais sous une réalisation Franco-Belge. Le film frôle le ridicule, et pour synthétiser tout cela, je vous conseil de regarder le clip de Bjork : All Is Full Of Love ou Crash de Cronenberg. Il finira, sous ses allures 80's, chez Netflix. Vraiment déçu.
Flol a écrit :C'est tout à fait ça. Le pitch est dingue, et le film l'est presque tout autant. Même s'il reste assez bancal sur certains points (la fin est...étonnante ).
Reste que c'est un premier film intéressant bourré de références et visuellement très réussi - la cinéaste parvient notamment à plusieurs reprises à générer un véritable effet de sidération, en particulier sur les scènes "d'amour" nocturnes.
Je comprends qu'on puisse le rejeter complètement (de par son pitch, de par sa mise en scène qu'il serait aisé de considérer comme chichiteuse), mais je trouverais ça quand même dommage parce qu'on sent qu'il y a du talent chez Zoé Wittock.
Alors oui c'est hyper casse-gueule, mais c'est aussi hyper ambitieux et original. Bref, un premier film qui rappelle et démontre le pouvoir qu'a le cinéma de nous faire croire que tout peut être possible. Y compris une histoire d'amour entre une jeune fille (Noémie Merlant, qui en fait un poil trop dans le genre "jeune femme naïve et fragile") et un manège de parc d'attractions.
Donc pour toutes ces raisons :
Jumbo : 6.5/10
Alibabass a écrit :Pourquoi dans des films à l'esthétisme et à la mise en scène made in Indie-Sundance, il y a des personnages à l'attitude qui ne sont jamais dans le juste milieu (là, la mère totalement foutraque, la fille totalement mutique) ? Bref ... qu'on aime ou pas du tout, j'irais me faire une deuxième visu au cinéma, sur un grand écran, peux-être que ça passera.
Flol a écrit :Ben ça tu vois, je trouve ça assez caricatural et réducteur. J'ai toujours l'impression que dès qu'un petit film d'auteur s'essaie à la mise en scène, il se voit automatiquement taxé de "Indie/Sundance", c'est la carte magique bien pratique à ressortir à chaque fois.Alibabass a écrit :Pourquoi dans des films à l'esthétisme et à la mise en scène made in Indie-Sundance
Ça, c'est pas faux.Alibabass a écrit :il y a des personnages à l'attitude qui ne sont jamais dans le juste milieu (là, la mère totalement foutraque, la fille totalement mutique) ?
Alibabass a écrit :... je suis désolé , c'est l'environnement, l'allure de la jeune fille et les néons qui m'ont tiquer sur l'attitude "indie-sundance" ...Ben ça tu vois, je trouve ça assez caricatural et réducteur
Aucune idée, là, c'est la première fois que je me suis dit cela ... sur du Mandico / Virgil Vernier / Bonello / Eva Husson / Hubert Viel / Damien Manivel , à aucun moment je me suis dit cela. Là, dans Jumbo, c'est possible que les références soit trop fortes et donc ramène à cela.J'ai toujours l'impression que dès qu'un petit film d'auteur s'essaie à la mise en scène, il se voit automatiquement taxé de "Indie/Sundance", c'est la carte magique bien pratique à ressortir à chaque fois
Alibabass a écrit :A l'abordage (Guillaume Brac) : 8/10
- Là, à chaud, j'ai l'impression qu'il a synthétisé une partie de son cinéma pour englober une forme de madeleine de Proust, et un cercle qui démarre et qui fini par une danse, qui fait voyager et qui s'intègre comme une parenthèse de l'été. Et un petit clin d’œil à Damien Manivel aussi pour une séquence qui ressemble beaucoup à son film "Le Parc". Je suis friand de sa modestie.
Alibabass a écrit :17 Blocks : 6,5/10
- C'est Raw ce documentaire qui enregistre la vie une famille Afro-Américaine sur 20 ans. Les 45 premières minutes illustre bien la spirale infernale des quartiers de Washington D.C, malheureusement je trouve que pour la suite, il tourne un peu en rond dans l'esprit de culpabilité, et sa forme presque télévisuelle le rend anecdotique, en touchant un certain voyeurisme.
Flol a écrit :Il y a 2 choses que je pourrais reprocher au film et faire passer ma note de 8 à 7.5/10 si je réfléchis bien et prends un peu de recul :
- la musique, bien que discrète (quelques notes légères au piano accompagnées de cordes), m'a semblé superflue. L'histoire est déjà suffisamment forte, ce n'était pas forcément la peine d'en rajouter
- la forme du documentaire, qui passe d'images brutes, tournées au caméscope durant sa première moitié, à une forme plus classique et "télévisuelle" comme le souligne Alibabass (quel pseudo ! )
Mais tout ceci n'enlève rien à la force de cette histoire, et donc notamment à cette première partie absolument dévastatrice (oui, je pense encore et toujours avec émotion à ce visage innocent d'un gamin de 9 ans...).
Si tu penses à la jeune maman : ouhlala oui, j'ai oublié de le préciser mais...Karras a écrit :A l'abordage (7/10) : Une nouvelle comédie d'inspiration rohmérienne plutôt plaisante à regarder ( comme une de ses charmantes actrices ).
Spongebob a écrit :Bon bah +1Alibabass a écrit :17 Blocks : 6,5/10
- C'est Raw ce documentaire qui enregistre la vie une famille Afro-Américaine sur 20 ans. Les 45 premières minutes illustre bien la spirale infernale des quartiers de Washington D.C, malheureusement je trouve que pour la suite, il tourne un peu en rond dans l'esprit de culpabilité, et sa forme presque télévisuelle le rend anecdotique, en touchant un certain voyeurisme.
Certains moments sont touchants mais le trait est au final un peu grossier je trouve. Peut-être à cause de la petite musique au piano bien trop présente. On est par moment pas loin du misérabilisme de certaines productions indé US qui m'horripilent quelque peu. Certaines scènes sont particulièrement choquantes, je ne m'y attendais pas vraiment. Un film dur et brut mais avec des sabots un peu trop gros.
Flol a écrit :L'enterrement ?Spongebob a écrit :Certaines scènes sont particulièrement choquantes
Sinon le film est visiblement une production MTV, ce qui pourrait peut-être expliquer le pourquoi du comment cet aspect télévisuel et un peu trop lacrymal par instants - même si on est quand même très loin de ces machins putassiers qu'on peut voir régulièrement sur la TNT, calmons-nous.
Spongebob a écrit :L'enterrement oui, entre autres. Exhiber un cadavre on n'a pas trop l'habitude de voir ça chez nous. Je m'attendais à un plus de pudeur de la part du réalisateur. Je pense aussi à une scène de nettoyage que j'ai trouvé aussi particulièrement éprouvante. Le recul de certain protagonistes face à la mort d'un de leur proche est d'ailleurs assez étonnant. Mais oui sinon le film est bien sûr bien plus intéressant et bien mieux réalisé qu'un reportage télé.Flol a écrit : L'enterrement ?
Sinon le film est visiblement une production MTV, ce qui pourrait peut-être expliquer le pourquoi du comment cet aspect télévisuel et un peu trop lacrymal par instants - même si on est quand même très loin de ces machins putassiers qu'on peut voir régulièrement sur la TNT, calmons-nous.
Spongebob a écrit :Le Kiosque : 7,5/10
Une jeune plasticienne vient prêter main forte à sa mère, vendeuse de journaux dans un kiosque à l'ancienne du 16ème arrondissement. Le film est tourné quasi intégralement en "caméra subjective", avec une GoPro sur la tête, ce qui lui donne un petit côté amateur mais attachant. La jeune réalisatrice Alexandra Pianelli dresse un portrait plein de tendresse et d'humour sur une vie de quartier et sur un métier qui est en train de s'éteindre petit à petit. J'ai toujours été fasciné par les kiosque à journaux, cette plongée dans l'un deux m'a donc particulièrement intéressé. On y voit passer un échantillon de clients qui apportent tous quelque chose au film. Il y a les mamies qui achètent Voici, le SDF du coin qui perd sans arrêt son chat et qui sait se montrer généreux , le vendeur de fruits à la sauvette avec qui la communication est difficile, un monsieur qui vient tous les jours offrir un petit quelque chose à manger. Tout ça entrecoupé de petites séquences explicatives à base de maquettes maison illustrants le fonctionnement d'un kiosque et les raisons de leur disparition progressive. Quelques passages vers la fin sont même très touchants. Le film est très court (1h18) et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Un beau documentaire et un beau premier film.
Flol a écrit :Oui tu as raison, celle-là aussi fait franchement mal au coeur. Mais plus que de l'impudeur, j'y ai davantage vu une sorte de froide résignation, sur le mode "personne ne le fera pour moi, alors c'est horrible mais je me dois de le faire quand même".Spongebob a écrit :Je pense aussi à une scène de nettoyage que j'ai trouvé aussi particulièrement éprouvante.
Et globalement, ça montre l'extrême dignité de ces gens malgré les nombreux obstacles d'une vie qui ne les aura jamais épargnés (la pauvre mère qui raconte l'événement horrible qui lui est arrivé dans sa jeunesse).
Ah ben j'hésitais à le mater, mais tu m'as convaincu.Spongebob a écrit :Le Kiosque : 7,5/10
Une jeune plasticienne vient prêter main forte à sa mère, vendeuse de journaux dans un kiosque à l'ancienne du 16ème arrondissement. Le film est tourné quasi intégralement en "caméra subjective", avec une GoPro sur la tête, ce qui lui donne un petit côté amateur mais attachant. La jeune réalisatrice Alexandra Pianelli dresse un portrait plein de tendresse et d'humour sur une vie de quartier et sur un métier qui est en train de s'éteindre petit à petit. J'ai toujours été fasciné par les kiosque à journaux, cette plongée dans l'un deux m'a donc particulièrement intéressé. On y voit passer passer un échantillon de clients qui apportent tous quelque chose au film. Il y a les mamies qui achètent Voici, le SDF du coin qui perd sans arrêt son chat et qui sait se montrer généreux , le vendeur de fruits à la sauvette avec qui la communication est difficile, un monsieur qui vient tous les jours offrir un petit quelque chose à manger. Tout ça entrecoupé de petites séquences explicatives à base de maquettes maison expliquant le fonctionnent d'un kiosque et les raisons de sa disparition progressive. Quelques passages vers la fin sont même très touchants. Le film est très court (1h18) et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Un beau documentaire.
Flol a écrit :Tout pareil. Un docu très attachant, avec une galerie de personnages tout aussi attachants (en particulier un qui...bref ).Spongebob a écrit :Le Kiosque : 7,5/10
Une jeune plasticienne vient prêter main forte à sa mère, vendeuse de journaux dans un kiosque à l'ancienne du 16ème arrondissement. Le film est tourné quasi intégralement en "caméra subjective", avec une GoPro sur la tête, ce qui lui donne un petit côté amateur mais attachant. La jeune réalisatrice Alexandra Pianelli dresse un portrait plein de tendresse et d'humour sur une vie de quartier et sur un métier qui est en train de s'éteindre petit à petit. J'ai toujours été fasciné par les kiosque à journaux, cette plongée dans l'un deux m'a donc particulièrement intéressé. On y voit passer un échantillon de clients qui apportent tous quelque chose au film. Il y a les mamies qui achètent Voici, le SDF du coin qui perd sans arrêt son chat et qui sait se montrer généreux , le vendeur de fruits à la sauvette avec qui la communication est difficile, un monsieur qui vient tous les jours offrir un petit quelque chose à manger. Tout ça entrecoupé de petites séquences explicatives à base de maquettes maison illustrants le fonctionnement d'un kiosque et les raisons de leur disparition progressive. Quelques passages vers la fin sont même très touchants. Le film est très court (1h18) et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Un beau documentaire et un beau premier film.
Et la fin est effectivement émouvante.
Le Kiosque : 7/10
Joshua Baskin a écrit :J'appuie ces 2 personnes. Le film est très attachant et en plus on apprend plein de choses sur la presse.Flol a écrit : Tout pareil. Un docu très attachant, avec une galerie de personnages tout aussi attachants (en particulier un qui...bref ).
Et la fin est effectivement émouvante.
Le Kiosque : 7/10
Une belle petite réussite.
Spongebob a écrit :Slow Machine : 4/10
J'aimerais bien que quelqu'un m'explique l'intérêt de ce truc. C'est une caricature de film indé calibré pour Sundance. C'est mal joué, ça ne va nulle part. Les scènes sont entrecoupées de plans arty et bruitistes censés nous évoquer quelque chose (que je cherche encore). Je voulais lui mettre un 3 mais la présence d'Eleanor Friedberger, que j'adore depuis son groupe The Fiery Furnaces et encore plus maintenant en solo, et l'apparition de Chloë Sevigny m'ont fait lui ajouter un point. Un film qui porte bien son titre.
Le mot du programmateur qui accompagne le film vaut le coup d'oeil :
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Alibabass a écrit :Crestone (Marnie Ellen Hertzler) : 1/10
- Film d'une personne qui filme ses anciens potes de lycée vivant dans le désert de Crestone. On regarde une contre-culture à la fois New-Age sous un nom de groupe : Deadgod (collectif de producteur / rappeur). Mélange entre mise en scène, mise en abime, mise ... mes couilles sur ton nez, c'est LA caricature Indie-Sundance (encore une fois), brouillon, mal filmé, produit Pitchfork, qui va finir sur Netflix ... allez ...
Spongebob, je me flagole, avec confiance, et je me lance sur Slow Machine. Le premier album de The Fiery Furnaces était sacrément bon.
Flol a écrit :Même note et même impression de ne pas avoir très bien compris l'intérêt du truc.Spongebob a écrit :Slow Machine : 4/10
J'aimerais bien que quelqu'un m'explique l'intérêt de ce truc. C'est une caricature de film indé calibré pour Sundance. C'est mal joué, ça ne va nulle part. Les scènes sont entrecoupées de plans arty et bruitistes censés nous évoquer quelque chose (que je cherche encore). Je voulais lui mettre un 3 mais la présence d'Eleanor Friedberger, que j'adore depuis son groupe The Fiery Furnaces et encore plus maintenant en solo, et l'apparition de Chloë Sevigny m'ont fait lui ajouter un point. Un film qui porte bien son titre.
Je retiens principalement l'actrice principale (sorte de croisement entre Tilda Swinton et Amy Ryan) et la séquence avec Chloë Sevigny, la meilleure du film, à la lisière du film fantastique.
À part ça, on est effectivement en plein dans le cliché du petit film indé un peu cracra shooté en pellicule et qui n'a pas grand-chose à dire.
Je viens juste de le finir, et étonnamment, je n'ai pas détesté. J'ai apprécié les quelques images annonciatrices d'apocalypse, certains morceaux ne m'ont pas déplu (celui qui sample la musique de Sonic est bien cool alors que ce n'est absolument pas mon genre de hip-hop d'habitude), et même si là non plus je ne vois pas très bien où il veut en venir, où l'on ne sait plus trop démêler la réalité de la fiction, eh bien je trouve qu'il s'en dégage tout de même quelque chose de planant, de plutôt agréable.Alibabass a écrit :Crestone (Marnie Ellen Hertzler) : 1/10
- Film d'une personne qui filme ses anciens potes de lycée vivant dans le désert de Crestone. On regarde une contre-culture à la fois New-Age sous un nom de groupe : Deadgod (collectif de producteur / rappeur). Mélange entre mise en scène, mise en abime, mise ... mes couilles sur ton nez, c'est LA caricature Indie-Sundance (encore une fois), brouillon, mal filmé, produit Pitchfork, qui va finir sur Netflix ... allez ...
Faut juste aimer les rappeurs/hippies/utopistes/chelous avec plein de tatouages dégueux, quoi. Du coup, ça me paraît un poil trop "public de niche" pour pouvoir débarquer un jour sur Netflix.
Donc pour ma part :
Crestone : 6/10
Alibabass a écrit :C'est vrai ... et la vive impression que le dernier film de Guillaume Brac finira directement en diffusion Arte. Et dire qu'avec l'ancien directeur du cinéma de la chaine, Pierre Chevalier (R.I.P), jusqu'en 2001, la diffusion d'un film comme Marius & Jeanette ou Nationale 7 étaient diffusé en Avant-première sur la chaine pour ensuite être diffusé au cinéma, sans problème, sans que ça gène, et pour finir par faire plus d1M comme le Marius & Jeanette. Autre époque ...
Sinon ...
Slow Machine : 6,5/10
- J'en parlerais à tête reposé.
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Re: Champs-Elysées Film Festival
Et pour la peine, je vais passer ma note pour Crestone de 6 à 5.5/10.
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Re: Champs-Elysées Film Festival
Los Conductos - Camilo Restrepo
On parlait plus tôt de caricature de film d'auteur avec Slow Machine. Eh bien là, avec Los Conductos, on passe encore au cran du dessus dans le genre.
Le début est pourtant intriguant, où l'on suit une sorte de Jésus qui, après avoir tué un homme (le leader d'une secte dont il faisait partie), fuit en moto et erre dans la ville en parlant de son passé.
Puis petit à petit, le propos devient de plus en plus abscons, les monologues intérieurs du personnage principal deviennent de plus en plus pseudo philosophiques prout prout (même si on a bien compris que le cinéaste cherche en fait à parler de l'état de son pays, la Colombie), et on assiste à de looooonnnnngues séquences où notre simili Jésus raconte des trucs à un autre mec qui ramasse du cuivre, marche sans but dans la forêt, mange des framboises et se met debout sur un tronc d'arbre.
Et à la fin, le film se termine. Avec un texte sur fond rouge qui nous appuie bien lourdement le fait qu'il était question depuis le début de la situation de la Colombie ("tu l'as vue, ma grosse métaphore ??").
Et voilà.
Typiquement le genre de films qui ne m'intéressent absolument pas. Ça parlera peut-être à certains d'entre vous, personnellement ça me passe complètement au-dessus de la tête.
Un 2/10 bien mérité.
On parlait plus tôt de caricature de film d'auteur avec Slow Machine. Eh bien là, avec Los Conductos, on passe encore au cran du dessus dans le genre.
Le début est pourtant intriguant, où l'on suit une sorte de Jésus qui, après avoir tué un homme (le leader d'une secte dont il faisait partie), fuit en moto et erre dans la ville en parlant de son passé.
Puis petit à petit, le propos devient de plus en plus abscons, les monologues intérieurs du personnage principal deviennent de plus en plus pseudo philosophiques prout prout (même si on a bien compris que le cinéaste cherche en fait à parler de l'état de son pays, la Colombie), et on assiste à de looooonnnnngues séquences où notre simili Jésus raconte des trucs à un autre mec qui ramasse du cuivre, marche sans but dans la forêt, mange des framboises et se met debout sur un tronc d'arbre.
Et à la fin, le film se termine. Avec un texte sur fond rouge qui nous appuie bien lourdement le fait qu'il était question depuis le début de la situation de la Colombie ("tu l'as vue, ma grosse métaphore ??").
Et voilà.
Typiquement le genre de films qui ne m'intéressent absolument pas. Ça parlera peut-être à certains d'entre vous, personnellement ça me passe complètement au-dessus de la tête.
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Re: Champs-Elysées Film Festival
Je l'ai vu aussi. Entre les plans interminables dans un tunnel routier, sur une applique, etc ... on se demande si c'est conceptuel ou si c'est juste pour combler le manque de moyens. Pas mieux pour la note.Flol a écrit : Typiquement le genre de films qui ne m'intéressent absolument pas. Ça parlera peut-être à certains d'entre vous, personnellement ça me passe complètement au-dessus de la tête.
Un 2/10 bien mérité.
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Re: Champs-Elysées Film Festival
J'ai passé l'intégralité de ces plans à me dire que ça ressemblait quand même vachement au duplex de l'A86.Karras a écrit :les plans interminables dans un tunnel routier
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Re: Champs-Elysées Film Festival
Assez séduit par Slow Machine, surtout quand on pense au modèle de production (un tournage étalé sur des week-ends à travers le temps, par un groupe de personnes le faisant gratuitement). Stephanie Hayes est une vraie révélation (la durée du tournage éclaire probablement la radicalité des césures dans son apparence entre les différentes périodes de l'histoire). Et c'est souvent très drôle (le caméo de Chloë Sevigny, Eleanor Friedberger qui fait preuve d'un comique impassible assez irrésistible).
J'avais pas compris le système des 500 places, donc désolé à la personne à qui j'ai piqué une des dernières places pour 17 Blocks sans regarder le film au moment en question.
J'avais pas compris le système des 500 places, donc désolé à la personne à qui j'ai piqué une des dernières places pour 17 Blocks sans regarder le film au moment en question.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Re: Champs-Elysées Film Festival
Dans le genre, je préfère Bad Taste.MJ a écrit :Assez séduit par Slow Machine, surtout quand on pense au modèle de production (un tournage étalé sur des week-ends à travers le temps, par un groupe de personnes le faisant gratuitement).
Y a un passage lors de la séquence avec Chloë Sevigny qui m'a fait sourire.MJ a écrit :Et c'est souvent très drôle (le caméo de Chloë Sevigny, Eleanor Friedberger qui fait preuve d'un comique impassible assez irrésistible)
Pour le reste, j'avoue que l'aspect outrancièrement comique du film m'a semble-t-il échappé.