Mel Gibson

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Supfiction
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Re: Mel Gibson

Message par Supfiction »

Watkinssien a écrit :
Rick Blaine a écrit : J'ai du passer totalement à côté, je ne me souviens pas de scène qui visait l'humour, ou alors je n'ai pas compris. :mrgreen:
Ceci explique cela... :uhuh:
Je n’ai pas vu d’humour non plus. Je me suis même dit, ça a un côté L’arme fatale en version dramatique.
C’est flagrant quand il se retrouve devant son supérieur et qu’il est sanctionné (écho à la scène dans L’arme fatale 3 lorsqu’ils sont rétrogradés agents).

Édit: ça me revient, il y a un ou deux passages plus légers (comme la scène du sandwich en planque dans la voiture, pour moi c’est plus de l’ordre de l’anecdote que du comique tel qu’on le trouve dans les buddy movies).
Dernière modification par Supfiction le 2 déc. 19, 14:36, modifié 1 fois.
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Re: Mel Gibson

Message par Supfiction »

Flol a écrit :rance sur le fond, avec cette espèce de cruauté sadique limite dégueulasse je trouve
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voir le sort réservé au personnage de Jennifer Carpenter, avec le coup de la chaussette du bébé juste avant qu'on lui explose sa tête.
Je ne sais pas ce que tu veux dire par rance, en revanche je suis d'accord avec toi sur l'extrême violence du film qui va bien au delà de ce qui se faisait dans Heat avec le personnage de Waingro, par exemple.
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Flol
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Re: Mel Gibson

Message par Flol »

L'extrême violence en soi ne me gêne pas, c'est plus son utilisation qui m'importe. Et chez Zahler, j'y vois une sorte de jubilation cathartique (voir le final ahurissant de Brawl in Cell Block 99) super gênante à voir, et qui pour moi est à 2 doigts de tomber dans le grotesque le plus total.
Quant au côté rance, c'est plus un sentiment de vieilles valeurs à base de mecs avec des grosses couilles, des taiseux à qui on la fait pas et capable des pires exactions tout en étant capable de sortir des longues lignes de dialogues surécrites, et qui à force de digressions, donnent plus l'impression que ça s'écoute beaucoup parler.

Bref, j'aime vraiment pas S. Craig Zahler. Et sa tête moche ne m'aide pas, il faut dire :
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(oui c'est purement gratos, mais pas beaucoup plus que la connerie émanant de ses films)
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Re: Mel Gibson

Message par Supfiction »

Retour en grâce pour Mel ? L’arme fatale 5, c’est apparemment quasi-confirmé. Avec Richard Donner.
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Re: Mel Gibson

Message par Supfiction »

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The Professor and the Madman (2019)

En 1998, Mel Gibson achetait les droits du roman « The Surgeon of Crowthorne » avec l'ambition de l'adapter pour le grand écran, de réaliser le film et d'en interpréter le rôle principal.
La réalisation fut finalement confiée à Farhad Safinia, le scénariste d'Apocalypse) avec Mel Gibson dans le rôle de James Murray, le professeur (lexicographe) qui ambitionnait de relever, pour la première fois, l'ensemble des mots de la langue anglaise. Sean Penn incarne lui le docteur W.C. Minor, un ancien chirurgien de la guerre de Sécession devenu paranoïaque (schizophrène en fait) au point de pourchasser et tuer par erreur un homme qu'il prenait pour son agresseur.
Le film raconte comment ce dernier devint le contributeur bénévole le plus important de l'Oxford English Dictionary pendant ses années d'internement dans un asile psychiatrique britannique.

Tourné en 2016, le film n'est sorti qu'en 2019 en catimini suite à un conflit avec la production qui aurait refuser les crédits demandés pendant le tournage. Mécontent du résultat final, Mel Gibson aurait tenté de bloquer la sortie du film et Sean Penn refusé d'en faire la promotion. Ce qui explique en partie que ce film au casting si prestigieux soit pratiquement inconnu du public.
Et c'est vrai que le résultat final est quelque-peu frustrant. Le casting est audacieux (Mel Gibson en vieux professeur, on a un peu de mal à s'y faire) et la rencontre entre ces deux immenses acteurs tient un temps ses promesses. Le film est alors l'occasion de transmettre l'amour des mots et des livres. Mais plus le film avance et plus le scénario semble se détourner de son sujet. Entre l'oeuvre du professeur et l'étude de la schizophrénie du fou, on a un peu l'impression de voir deux films différents en même temps. De fait, le dernier tiers est décevant comme si Sean Penn avait un peu cannibalisé le sujet au détriment des travaux du professeur Mel Gibson.

"If love.. then what ?"
Dès lors, le film devient principalement une histoire de rédemption et s'embourbe un peu dans le déjà vu des mauvais traitements de rééducation subis par le docteur W.C. Minor durant son séjour à l'hôpital psychiatrique. L'amitié entre les deux hommes est un peu soudaine et parait en conséquence quelque-peu superficielle en dépit de complicité apparente des deux acteurs qui nous offrent quelques belles scènes ensemble. Mel Gibson, subtil et posé, étonne dans ce rôle totalement à contre-emploi alors que Sean Penn est lui davantage en terrain connu et en fait parfois beaucoup. A ce duo magique s'ajoute Natalie Dormer qui incarne avec justesse la veuve de la victime de Sean Penn.
Il y a vraisemblablement un problème de montage (ce qui semble justifier la colère de Mel) et le film aborde trop de sujets en parallèle pour un temps si court.
Néanmoins, le bilan est il me semble largement positif.

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Re: Mel Gibson

Message par Supfiction »

Vu Hors de contrôle de Martin Campbell, thriller au scénario balisé mais qui tient la route (hormis une fin trop facile). C’est du pur Mel Gibson dans la lignée d’un Payback par exemple.
D’ailleurs, une nouvelle fois il joue un homme ayant subit un trauma ou perdu un proche et n’ayant plus rien à perdre, quitte à se confronter à une dangereuse organisation mafieuse.
Pas original certes mais l’acteur impressionne toujours, alternant extrême brutalité et fêlures apparentes.
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Re: Mel Gibson

Message par Supfiction »

mel-gibson-a-la-folie-passionnement
https://www.arte.tv/fr/videos/098776-00 ... ionnement/

manuma a écrit : 21 août 22, 11:40 Ce soir, ce sera Maverick sur Arte, que je veux revoir depuis un bout de temps déjà...
J’avais envie également récemment mais je trouve que le film s’essouffle vite dès que Jodie Foster n’est plus à l’écran.
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Re: Mel Gibson

Message par halford66 »

Le doc est plutôt intéressant et fait l'impasse sur ses derniers films peu mémorables qu'il tourne à un rythme de stakhanoviste,ça m'a donné envie de voir Gallipoli,"petit" hic le film est sorti en bluray qu'en Australie et le lointain DVD français est épuisé idem pour l'année de tous les dangers(avec un bluray "Resen").

On y apprend qu'une suite du passion du Christ est prévue près de 20 ans après,Internet,Twitter,Instagram sont beaucoup plus présents qu'à l'époque,le film est-il réalisable ?Il a tout de même mis 30M$ de sa poche,ça aurait pu le ruiner.
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Re: Mel Gibson

Message par Courleciel »

halford66 a écrit : 22 août 22, 20:23 Gallipoli,.... "L'année de tous les dangers".
Deux films indispensables du plus grand metteur en scène australien :uhuh:
"- Il y avait un noir a Orly, un grand noir avec un loden vert. J'ai préféré un grand blond avec une chaussure noire a un grand noir avec un loden vert
- Dites-moi, mon petit vieux, pour faire de la littérature, attendez la retraite. Bonne appétit."
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Re: Mel Gibson

Message par Supfiction »

2022 : Father Stu de Rosalind Ross : Bill Long
2022 : Panama de Mark Neveldine : Stark
2022 : Agent Game de Grant S. Johnson : Olsen
2022 : Hot Seat de James Cullen Bressack : Wallace Reed
2022 : Bandit de Allan Ungar : Tommy (en postproduction)
2022 : On the Line de Romuald Boulanger : Elvis Cooney (en postproduction)
2022 : Informant de Michael Oblowitz : Kevin Hickey ( en tournage )
L'Arme fatale 5 (Lethal Weapon 5) de lui-même : Martin Riggs (projet)
Mad Max 6 de George Miller : Max Rockatansky (projet)
euh..
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manuma
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Re: Mel Gibson

Message par manuma »

DANGEROUS (2021)

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Parmi les 15 films qu'a tourné Mel Gibson ces 3 dernières années, on trouve ce Dangerous, un Die hard version ile déserte, avec le fils Eastwood en sociopathe pas si méchant que ça, se réconciliant avec sa mère entre 2 sanglantes bastonnades. La bonne nouvelle, c'est que Mel a quand même l'air de s'amuser un peu dans son rôle de psy bon vivant, apportant une touche comique bienvenue à l'affaire. Autre heureuse nouvelle : Famke Janssen arrive de nouveau à ouvrir les yeux (elle m'avait vraiment fait peur dans le récent Primal avec Nic Cage). Enfin, je retiens que David Hackl n'a pas oublié son premier métier, chef décorateur, le film s'avérant très soigné à ce niveau. En revanche, côté scénario, c'est bien trop sage en plus d'être sans aucune surprise, avec notamment des méchants clairement pas assez méchants pour le job (Ok, Kevin Durand a une sale trogne, mais ça ne fait pas tout...).
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TheGentlemanBat
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Re: Mel Gibson

Message par TheGentlemanBat »

Le film est passé sur une chaîne de la TNT y'a quelques semaines, j'ai tenu une petite demi heure avant de zapper tellement j'ai trouvé ça peu captivant et surtout incohérent/invraisemblable au possible (vu le caractère hautement anecdotique de ses scènes, comme d'autres collègues de sa génération l'ami Mel y fait figure de guest de luxe juste là pour palper l'oseille).
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