Mel Gibson

[AtCloseRange]

Je pourrais aussi parler de sa tendance doloriste qui existe également depuis très longtemps (le nombre de fois où il a pu être torturé au cinéma). Souffrir intensément au préalable dans sa chair pour ensuite trouver la catharsis dans la vengeance.

D'accord, et ?

Et rien justement. SI ce n'est que ces constantes me semblent intéressantes à signaler.

Mel Gibson est attiré pour des raisons inconnues par le thème de la vengeance ? Et alors ? Où est le problème ? Est-ce envisageable que sur ce forum on respecte les goûts et convictions d'autrui (et d'aucochon) même quand ils diffèrent des notres ?

Réponse groupée pour toi, Colqhoun, Cinéphage, etc...

C'est quand même génial.
Je n'arrête pas de dire depuis une dizaine de posts que cette thématique ne remet pas en cause la qualité de ses films, que c'est juste quelque chose que je remarque d'intéressant (je dis intéressant, pas ignoble ou détestable) et on me tombe dessus pour crime de lèse-Mel Gibson.
Quand il produit Paparazzi, oui, je trouve que c'est effectivement détestable mais à côté de ça j'aime beaucoup Payback.

[cinephage]

Mais je ne te tombe pas dessus, et je ne crois pas qu'on doute de ta sympathie pour certains de ses films.
Cela dit, ton raisonnement semble peiner à convaincre.
Pour ma part, je trouve que refaire l'histoire à l'envers est un raisonnement hasardeux...
Comme le serait de détecter dans leurs rôles les prémices suicidaires de Marilyn Monroe, ou l'engagement politique de Schwarzenegger. Bref, on discute, on a le droit de ne pas être d'accord, ce n'est pas un problème.

[pol gornek]

Donc AtCloseRange, tu as une théorie. Tu l'exprimes et la justifies. Mais si on vient te contredire, c'est que l'on porte des oeillères, qu'on s'en fout, ou qu'on n'a rien compris ?

C'est bien les échanges avec toi, cela nous laisse énormément de place pour s'exprimer.

[Roy Neary]

Pour ma part, je trouve que refaire l'histoire à l'envers est un raisonnement hasardeux...
Comme le serait de détecter dans leurs rôles les prémices suicidaires de Marilyn Monroe, ou l'engagement politique de Schwarzenegger.

Je suis d'accord avec cela.

En revanche, insister sur l'aspect "doloriste" et saint-sulpicien de sa production récente (en tant que comédien et/ou réalisateur) me semble justifié et surtout intéressant si on considère son histoire personnelle et son rapport à la foi religieuse très affirmée. Il n'est pas le seul comédien à donner l'image d'un homme qui souffre pour "renaître" physiquement et moralement, mais il est celui qui établit directement un lien avec sa foi (qui malheureusement s'oriente vers un extrémisme douteux).

[AtCloseRange]

Donc AtCloseRange, tu as une théorie. Tu l'exprimes et la justifies. Mais si on vient te contredire, c'est que l'on porte des oeillères, qu'on s'en fout, ou qu'on n'a rien compris ?

C'est bien les échanges avec toi, cela nous laisse énormément de place pour s'exprimer.

Comme tu le dis si bien, je la justifie par de nombreux exemples (et sans même parler de La Passion) et on ne me répond pas en disant "oui, pourquoi pas?", j'ai droit un niet quasiment catégorique. Difficile après ça de vraiment discuter.

D'ailleurs, j'arrête les frais.

[pol gornek]

Relis les posts de cinéphage. Je ne sais pas ce qu'il te faut pour amorcer une discussion...

[AtCloseRange]

Relis les posts de cinéphage. Je ne sais pas ce qu'il te faut pour amorcer une discussion...

En fait, je ne lançais pas une discussion. Tu as bien raison. Pour moi, la cause est entendue. Quand je vois une dizaine de films dans sa filmo (acteur ou réalisateur) qui laboure ce terreau, qu'une de ses productions est sans ambigüité aucune, je n'y vois aucun hasard. Peut-être bien qu'il y a une part d'inconscient chez Mel Gibson dans certains de ces choix.
Donc, cette fois effectivement, je vous laisse la place.

[pol gornek]

Dans ce cas, désolé, mais je ne vois pas l'intérêt de poster ton message initiale, surtout sur un forum ciné... et encore moins y revenir sans cesse appuyant toujours un peu plus ton propos au fil des réponses... Y a un moment, si on a quelque chose à dire qui risque d'entraîner un "débat", on joue le jeu franchement, sinon, bah on ne poste rien et on garde sa théorie pour soi.

Je ne vais pas balancer un message sur le caractère fasciste de Eastwood (c'est un exemple) et repartir comme si de rien n'était ?!! Je ne comprends ni la démarche, ni l'intérêt...

[cinephage]

Mais nous sommes entièrement d'accord sur la partie récente de son parcours, en particulier pour les films qu'il a initié comme producteur ou réalisateur.
Notre désaccord est que tu sembles penser que tout son parcours antérieur allait dans le sens de ses convictions actuelles, sans autre argument qu'une thématique récurrente de sa filmographie (la vengeance), qui est un thème classique du film d'action policière, alors que justement c'est en tant qu'acteur de films d'action que Mel Gibson s'est fait connaître. Ca me parait relever de l'intuition, ton affaire, mais comme je ne partage pas cette intuition (et, d'après les réactions, nous sommes plusieurs dans ce cas), je te signale que ta thèse ne repose pas sur grand chose, et que je n'y adhère pas. De là, soit tu me trouves d'autres arguments, et on poursuit la réflexion (je ne demande qu'à être convaincu, je n'ai pas de sympathie spéciale pour Gibson, ni d'intérêt à te contredire), soit on se recentre sur sa production récente, sur laquelle nous sommes finalement assez d'accord.

[Rockatansky]

Tiens je viens de comprendre pourquoi Rockatanski ne tient pas à participer au sujet. Je ne connaissais pas le nom de Mad Max.

Avec un "Y" merci.

Si en plus tu rajoutes le fait que j'aime La Passion, t'imagines...

[Nomorereasons]

Si en plus tu rajoutes le fait que j'aime La Passion, t'imagines...

Rockatansky t'es mon pote!

[Momo la crevette]

Rockatansky t'es mon pote!

T'es pire que Miss Nobody : il te les faut tous !

[Nomorereasons]

Rockatansky t'es mon pote!

T'es pire que Miss Nobody : il te les faut tous !

Tu dis ça parceque je suis ton seul ami et que tu es jaloux.

[Momo la crevette]

Tu dis ça parceque je suis ton seul ami et que tu es jaloux.

Je dis ça parce que j'attends avec impatience la rencontre Rockatansky / Yaplusdsaisons

[Jack Griffin]

Beaucoup de gore apparemment dans son nouveau film

Avec Hacksaw Ridge (hors compète), Mel Gibson a pris moins de risques puisque ce film était très attendu (par l’industrie, pas par moi), mais là aussi, il aurait pu s’abstenir. Cette histoire (vraie est-il précisé dès le générique) d’un objecteur de conscience qui a sauvé des dizaines de soldats américains pendant la bataille d’Okinawa confirme plusieurs choses sur monsieur Mad Max : il aime la religion, il est friand de héros christiques, il adore les ralentis et la musique balourde omniprésente, et il est dingue de gore. Carpenter, Craven, Fulci and co, vous pouvez aller réviser votre droit du sang. La longue séquence melgibsonnienne sur les combats d’Okinawa renvoie Platoon ou Il faut sauver le soldat Ryan au rang de batailles de polochons : un déluge de chairs éventrées, de moignons purulents, de plaie béantes en tous endroits du corps, de mitraille et de tripaille. « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » disait Jésus, l’idole de Mel Gibson : mais lui sait très bien ce qu’il fait et donc, logiquement, on ne lui pardonne pas.