Woody Allen

[holst]

C'est une question de logique.
Si Woody Allen lui pose problème, Michael Jackson devrait aussi lui poser problème.
C'est tout. C'est être cohérent avec soi même.

Tu sais bien que la volte face de Spike Lee est uniquement dictée par des pressions ... C'est la première réaction de Lee qui est le reflet de son opinion.

Et de fait c'est le côté positif de la chose, c'est qu'à présent tout le monde peut se rendre compte de la "fabrication" imposée de ces déclarations de soutien aux "victimes" ... Et effectivement, son revirement a dû permettre à tout le monde de comprendre que la seule réaction de Spike Lee sur le sujet qui puisse être validée, car la plus spontanée et donc la plus authentique, fut la première (pendant une interview à la radio).

[tenia]

Vu que vous avez l'air de connaitre Spike Lee personnellement, prévenez-moi la prochaine fois que vous le voyez, j'ai des trucs que j'aimerais lui faire dédicacer.

[Billy Budd]

Tu sais bien que la volte face de Spike Lee est uniquement dictée par des pressions ... C'est la première réaction de Lee qui est le reflet de son opinion.

Et de fait c'est le côté positif de la chose, c'est qu'à présent tout le monde peut se rendre compte de la "fabrication" imposée de ces déclarations de soutien aux "victimes" ... Et effectivement, son revirement a dû permettre à tout le monde de comprendre que la seule réaction de Spike Lee sur le sujet qui puisse être validée, car la plus spontanée et donc la plus authentique, fut la première (pendant une interview à la radio).

Alors c’est encore pire.

[hansolo]

Parce que tu penses qu'il y a une seule personne sur la planète qui croit que la volte-face de Spike Lee est la conséquence d'autre chose que de pressions

[holst]

Parce que tu penses qu'il y a une seule personne sur la planète qui croit que la volte-face de Spike Lee est la conséquence d'autre chose que de pressions

Il est évident que non, surtout après un revirement aussi rapide ...

Voici pourquoi je pense que c'est une "bonne" chose :

timeline :


Vendredi 12 juin.
Interview radio de Spike Lee (WOR 710 de New York):
"Je voudrais juste dire que Woody Allen est un très grand cinéaste, et les processus d'annulation (cancel thing) ne concernent pas seulement Woody. Et je pense que lorsque nous nous pencherons sur ça plus tard, nous nous dirons que, à moins de tuer quelqu'un, il n'est pas possible de simplement "effacer" cette personne comme si elle n'avait jamais existé. Woody est un de mes amis, fan des Knicks comme moi ... Je sais qu'il est en train de traverser ça maintenant. "

Samedi 13 juin.
Spike Lee sur Twitter :
"Je m'excuse sincèrement. Mes mots étaient faux. Je ne tolère pas, et ne tolèrerai jamais le harcèlement sexuel, les agressions ou la violence. Un tel traitement cause des dégâts qui ne peuvent pas être minimisés. - Sincèrement, Spike Lee."

Pourquoi je pense que c'est une bonne chose :
Parce que le revirement rapide de Spike Lee offre dorénavant la preuve absolue que l'industrie du divertissement opère dans un climat de peur.
Soit Netflix (distributeur du dernier film de Lee "Da 5 Bloods") ,soit une connexion de l'académie des Oscars a donné à Lee ou à son agent des "conseils" pour sa ligne de conduite, après l'interview radio, et il a capitulé. Et je pense que l'influence de Ronan Farrow est telle qu'on peut très bien imaginer qu'il opère en amont de ces coups de fils.

Ce qui est essentiel, c'est que la vérité soit sortie, même brièvement, et à présent elle brille quelque part sur internet ou dans les tabloïds. Même si , par vanité, par peur , par hypocrisie, par lâcheté, ou simple volonté de maintenir son "statut" de notoriété artistique, cette vérité fut de nouveau mise de côté (en faisant allusion à "l'agression" et en décrivant comme "faux" des mots pleins de bon sens : et quoi , du coup Woody n'est plus un grand cinéaste ? et serait-il dès lors possible d'"effacer" une personne sans la tuer ?).

Donc :
(A) Lee s'est prononcé contre la «cancel culture», disons la "culture de l'effacement".
(B) Lee a eu peur d'être lui-même "cancelled", effacé.
(C) Lee a décidé pour les raisons évoquées plus haut qu'il fallait en dire plus qu'il ne le pensait à l'origine, et a complété son propos. Ce faisant, il en dit bien plus sur sa propre lâcheté et sa peur que ce que ses propos sont sensés signifier.

Ne vous méprenez pas, quoi qu'en dise les commentateurs, suite au revirement lâche de Lee, tous savent maintenant ce qu'il pense vraiment.
C'est un peu comme à chaque fois que la langue fourche, elle dit en fait la vérité.

Je pense que cet épisode de Spike Lee est un moment charnière, et je pense que c'est un plus. Car dès le moment où le grand public va se rendre compte que c'est la peur qui provoque ces vagues de déclarations de dénonciations ou de soutien aux (supposées) victimes, ils y accorderont moins de crédit.

Il serait temps que les gens comprennent dans quel piège sont enfermés tous ces artistes connus lorsqu'ils sont actifs sur les réseaux sociaux. La pression actuelle fait qu'ils ne peuvent quasi plus avoir aucune opinion singulière, ils sont obligés de s'aligner sur la "ligne de pensée générale", celle de la masse. Et on va jusqu'à leur reprocher leurs silences lorsqu'ils s'abstiennent de commenter tel ou tel phénomène de société ... Mais j'ai du mal à comprendre comment on en est arrivé là, comment l'intolérance est arrivée au point où on veut empêcher ces artistes de dire des conneries, ou, même lorsqu'il ne s'agit pas de conneries, leur faire comprendre qu'il est préférable de s'aligner sur le consensus général (même si ce consensus est d'avis contraire à ce qu'ils pensent), et non seulement leur faire comprendre mais les inciter, avec succès, à se montrer "solidaires" de ce consensus. Est-ce vraiment ça ce que le monde attend des artistes : qu'il puisse se jouer d'eux comme de marionnettes ? Serait-ce la panacée de l'"art interactif" ?

[holst]

Alors c’est encore pire.

Il n'y a pas de page consacrée à Ian Holm sur ce forum ....

Condoléances, néanmoins . Il vient de mourir.

Ici dans "Another Woman", un de mes préférés de WA :

[7swans]

Je me régale en lisant l'autobiographie de Woody Allen.
Petit détail sympa pour l'instant, je me rends compte à quel point Anything Else (mon film préféré du cinéaste de ces 20 dernières années) est un film autobiographique : le mentor plus âgé, la mise en couple trop jeune, l'agent inefficace qui le signe pour 7 ans, le départ pour Los Angeles... Toutes ces choses sont arrivées avec Woody Allen, et à Jerry Falk (Jason Biggs).
Le personnage de Christina Ricci étant manifestement un mélange de Harlène (sa première femme) et plus probablement Louise Lasser (sa seconde femme). Comme dans Anything Else, Woody rencontre Louise lors d'un dîner de couple (il est avec Harlène, Louise avec son compagnon), puis il lui propose une sortie dans une boutique de vinyles (comme dans le film)... Jusque dans des petits détails, Louise se trouve souvent trop grosse, jusqu'à l'absurde (comme Christina Ricci dans le film), et elle ne saurait cuisiner que les spaghettis pour 8 sans adapter la recette pour moins de personne (exactement comme Ricci dans Anything Else).

Le film prend une certaine ampleur.

[7swans]

Je me régale en lisant l'autobiographie de Woody Allen.
Petit détail sympa pour l'instant, je me rends compte à quel point Anything Else (mon film préféré du cinéaste de ces 20 dernières années) est un film autobiographique : le mentor plus âgé, la mise en couple trop jeune, l'agent inefficace qui le signe pour 7 ans, le départ pour Los Angeles... Toutes ces choses sont arrivées avec Woody Allen, et à Jerry Falk (Jason Biggs).
Le personnage de Christina Ricci étant manifestement un mélange de Harlène (sa première femme) et plus probablement Louise Lasser (sa seconde femme). Comme dans Anything Else, Woody rencontre Louise lors d'un dîner de couple (il est avec Harlène, Louise avec son compagnon), puis il lui propose une sortie dans une boutique de vinyles (comme dans le film)... Jusque dans des petits détails, Louise se trouve souvent trop grosse, jusqu'à l'absurde (comme Christina Ricci dans le film), et elle ne saurait cuisiner que les spaghettis pour 8 sans adapter la recette pour moins de personne (exactement comme Ricci dans Anything Else).

Le film prend une certaine ampleur.

Le comparatif Autiobiographie Woody Allen / Anything Else en images :
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[holst]

Je me régale en lisant l'autobiographie de Woody Allen.
Petit détail sympa pour l'instant, je me rends compte à quel point Anything Else (mon film préféré du cinéaste de ces 20 dernières années) est un film autobiographique : le mentor plus âgé, la mise en couple trop jeune, l'agent inefficace qui le signe pour 7 ans, le départ pour Los Angeles... Toutes ces choses sont arrivées avec Woody Allen, et à Jerry Falk (Jason Biggs).
Le personnage de Christina Ricci étant manifestement un mélange de Harlène (sa première femme) et plus probablement Louise Lasser (sa seconde femme). Comme dans Anything Else, Woody rencontre Louise lors d'un dîner de couple (il est avec Harlène, Louise avec son compagnon), puis il lui propose une sortie dans une boutique de vinyles (comme dans le film)... Jusque dans des petits détails, Louise se trouve souvent trop grosse, jusqu'à l'absurde (comme Christina Ricci dans le film), et elle ne saurait cuisiner que les spaghettis pour 8 sans adapter la recette pour moins de personne (exactement comme Ricci dans Anything Else).

Le film prend une certaine ampleur.

Très intéressant ... Le film m'avait moyennement séduit à sa sortie. Du coup, tu me donnes envie de le revoir avec un autre oeil ...
Moi aussi je me suis régalé en lisant "Soit dit en passant". Vraiment croustillant, et des traits d'humour ou des anecdotes rigolotes quasi à chaque paragraphe.

[holst]

Une nouvelle pierre à l'édifice dans la "tentative" de rétablir la vérité sur l'odieuse campagne de calomnies visant Woody.

Bob Weide s'est associé à Rick Worley (qui a pondu la video "By the way, Woody Allen is Innocent") , lui demandant d'écrire cet article sur Ronan Farrow, afin de dépister une bonne partie des mensonges facilement démontables dont il assène son public (dans ses écrits et ses interviews) depuis qq années.
A lire précautionneusement : l'article comporte des témoignages précieux (y compris de Woody lui-même) et des extraits inédits (jusqu'à présent) de la transcription du procès en audience pour la garde des enfants (Woody Allen vs Mia Farrow) qui apportent, une fois de plus, des preuves convaincantes que les Farrow mentent sur toute la ligne, et ce depuis le début de cette histoire , en 1992 .

https://ronanfarrowletter.wordpress.com ... yX9nibt7yI

[El Dadal]

Les amateurs de A Rainy Day in New York (les fous) seront sans doute contents d'apprendre qu'un blu sort au UK. Voilà voilà.

[7swans]

Les amateurs de A Rainy Day in New York (les fous)

[holst]

Me too !

Pas de st fr , j'imagine ...

[Joshua Baskin]

Les amateurs de A Rainy Day in New York (les fous)

#metoo

[7swans]

Je viens tout juste de terminer le bouquin de Woody (si si, juste là, à l'instant).
1. C'était délicieux.
2. Mia Farrow est complètement dingo.
3. Il faut que je me refasse, plus sérieusement, toute la filmo du monsieur. Je dois avoir 80% de ses films en DVD, mais c'est bien triste qu'ils ne soient pas dispo en BRD France.
Je vais devoir me rabattre sur de l'import, et ça ne m'enchante pas, même si cette collection fait bien rêver :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Édit : je note qu'il évoque, même très rapidement, tous ses films (je pense) mais qu'il ne parle pas du tout de sa série pour Amazon. Qui est probablement ce qu'il a produit de pire (même si j'aime bien ce que dégage John Magaro, qui joue d'ailleurs dans le prochain Kelly Reichardt).