John Waters

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Ronan
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John Waters

Message par Ronan »

Hier :

Moi - Mon amour, marre des indiens qui dansent, si on regardait un vrai film ?

Elle -Oui mon loulou, d'accord, un vrai film, donc ...

Echange de regards entendus, fouillage simultané dans les étagères, et carapatage de concertr vers le dinateur, où la joute s'engage...

Moi-brandissant un film avec Sammo Hung tout nu sur la couverture Ben quoi, on avait dit un vrai film ?

Elle-Frappant moi avec la jacquette d'un Dvd, on devine une Gene Tierney toute classe Rahahah je vais te le faire rentrer dans le crane, moi, le vrai cinéma...

Moi-ok, tout ce que tu veux, du moment qu'on y danse pas pendant trois heures...

Elle -regard luisant de vice, petite moue ingénue- Tiens, "Hairspray", on ne l'a toujours pas vu, ça te tente?

Et voilà comment après six heures de bollywood j'en reprenais pour une heure et demi de danse sixties et de chanson yéyé (là bas, je ne sais pas comment on dit...).

Mais bon, c'était rigolo, comme l'étaient Pecker, Polyester ou Cecil B. Demented.

Comme à part ça je manque absolument de connaissances en John Waters, que je ne n'ai pas trouvé de topic lui étant consacré, et que je serais curieux d'en savoir plus, j'inaugure et coupe le ruban, dans l'attente de vos commentaires avisés...
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Joshua Baskin
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Message par Joshua Baskin »

2 périodes :

Une période trash avec des films comme Pink Flamingos ou Female trouble, dans lesquels Waters va très très loin. J'ai vu pink Flamingos il y a quelques années lors d'une reprise au cinéma et j'étais limite choqué de certaines scènes; en vrac on voit du commerce d'enfants, de l'avalage d'etron véritable, du sperme, du sexe avec des animaux, bref que du lourd.

Ensuite, Waters se calme et tourne des films toujours provocants mais bien plus sages et grand public qu'auparavant comme Polyester, Serial Mother ou Pecker et réalise même un très grand film sur la tolérance, Hairspray.
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phylute
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Message par phylute »

Loin d'être un spécialiste du bonhomme, c'est un cinéaste iconoclaste que j'affectionne tout particulièrement. De sa période "Trash" je retiendrais "Polyester" et "Disparate Living", assez jusqu'aux-boutistes dans leurs désirs de provoc' gratuite (du style équation Divine + excréments de chiens = ....).
"Cry-Baby" marque une rupture de ton évidente et il offre depuis un cinéma plus propre sur lui (enfin toute proportion gardée) mais ou sa verve ne faiblit pas pour autant dans sa description sans concession de l'American Way of Life ("Serial Mother", "Cecil B. Demented"). Voilà ce qu'un néophyte peut en dire en deux phrases.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Message par vic »

Cecil machin et Pecker c'est vraiment pas terrible.

Essaies Female Trouble, Desparate Living, Pick Flamingos ou Cry Baby.
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Joshua Baskin
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Message par Joshua Baskin »

phylute a écrit :De sa période "Trash" je retiendrais "Polyester"
Je crois que nous ne sommes pas d'accord sur l'aspect de Polyester. Il est quand même nettement plus grand public que ses précédents, non ?
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Message par phylute »

Joshua Baskin a écrit :
phylute a écrit :De sa période "Trash" je retiendrais "Polyester"
Je crois que nous ne sommes pas d'accord sur l'aspect de Polyester. Il est quand même nettement plus grand public que ses précédents, non ?
A la vue de ton post un doute m'étreint... je pense confondre polyester et Pink Flamingos... sans spoiler, tu peux me rafraîchir la mémoire ?

Sinon je m'a trompé, le virage s'est effectué avec Hairspray, plutôt qu'avec Cry-Baby... quand je disais que j'étais néophyte :wink:

Sinon, j'aime bien Cecil B. Demented... c'est très mal foutu, mais j'ai trouvé la charge assez réjouissante.
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Message par Johnny Doe »

Cry Baby ? C'est pas avec Johnny Depp qui boit ses larmes ??

Vu plein de fois étant gosse, et je me souviens que de ce passage :shock: Faudrait que je ressaie.
- Errm. Do you want to put another meeting in?
- Any point?
- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
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Message par phylute »

Johnny Doe a écrit :Cry Baby ? C'est pas avec Johnny Depp qui boit ses larmes ??

Vu plein de fois étant gosse, et je me souviens que de ce passage :shock: Faudrait que je ressaie.
oui oui c'est ça... avec également un Iggy Pop déjanté.
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Joshua Baskin
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Message par Joshua Baskin »

phylute a écrit :
Joshua Baskin a écrit : Je crois que nous ne sommes pas d'accord sur l'aspect de Polyester. Il est quand même nettement plus grand public que ses précédents, non ?
A la vue de ton post un doute m'étreint... je pense confondre polyester et Pink Flamingos... sans spoiler, tu peux me rafraîchir la mémoire ?

Sinon je m'a trompé, le virage s'est effectué avec Hairspray, plutôt qu'avec Cry-Baby... quand je disais que j'étais néophyte :wink:

Sinon, j'aime bien Cecil B. Demented... c'est très mal foutu, mais j'ai trouvé la charge assez réjouissante.
Dans Pink Flamingos il y a du mangeage de caca; Polyester est le film en odorama
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Message par phylute »

Joshua Baskin a écrit : Dans Pink Flamingos il y a du mangeage de caca; Polyester est le film en odorama
Je m'a trompé alors... Polyester était effectivement assez soft.. par contre Pink Flamingos était particulièrement cradingue.

Au temps pour moi...
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Message par Swan »

Disons que Polyester est une bonne introduction à la première période de John Waters.
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Jordan White
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Message par Jordan White »

John Waters c'est un cinéaste qui n'a peur de rien, pas plus du ridicule que du mauvais goût assumé, et en ce sens, j'ai toujours trouvé que la première partie de son cinéma ( en gros 1968-1978) se rapprochait de ce que faisait Amoldovar à la même époque en Espagne, avec des films à la personnalité très fortes, des personnages excessifs, un esprit " Mala Vida". Un cinéma brûlant, excessif mais aussi teinté d'un humour féroce, inonoclaste et irrérescencieux. Ce qui a surtout été retenu de Pink Flamingos c'est Divine mangeant l'excrément de chien, le reste du film la plupart des gens l'ont oublié. Pour moi il va plus loin encore dans Desperate Living avec son personnage de Reine au langage ordurier et ses scènes cultes ( la fin notamment). Il ne pouvait plus continuer dans la voie du trash pour le trash, et Divine en a aussi souffert, car son personnage lui collait à la peau alors qu'il était un comédien de réel talent. Il a enchaîné les one man-show à une allure infernale durant les années 80, et dès qu'il essayait de revenir au ciné, c'était pour se voir offrir un rôle de dégénéré car les gens voulaient revoir " Divine".
Sa carrière s'est scindée en deux à partir de 1990, comme une date décisive. Cry Baby tourné avec Johnny Depp est son film le plus commercial, le plus "hype", le plus simple aussi, une certaine évocation de la nostalgie des années 50, faite de rockn'roll et de cadillac. Avec aussi et c'est très important le premier rôle hors X de Traci Lords qui allait ensuite tourner dans des séries B beaucoup plus conventionnelles destinées au marché du direct-to-video ou à la diffusion câblée. John Waters s'inspire aussi beaucoup de l'Amérique post nudie de Russ Meyer, avec des plans cochons sortis dont ne sait où.
Ses films, par ordre décroissant du plus récent au plus ancien:

Cecil B. DeMented (2000)
... aka Cecil B. Demented (2000):
Je n'aime pas du tout ce John Waters. Même s'il y Melanie Griffith en alter-ego du réal, la réalisation et la patte sont lourdes, la mise en scène faiblarde. Il reste quelques bonnes idées ( la projection du film, le final sur le toit), mais ce film m'ennuie.

Pecker (1998)
Un des plus beaux films de Waters. Son plus simple, son plus joli. Edward Furlong et Christina Ricci sont parfaits dans leurs rôles. La ville de Baltimore est magnifiée et la critique de la critique d'art est très bien vue sans être revancharde. Waters aime ses personnages, et les filme avec amour.

Serial Mom (1994)
Une Katleen Turner déjantée pour un film qui renoue avec l'esprit "serial" des débuts. C'est fort, sauvage, souvent caustique, et c'est une critique de la famille assez réjouissante, même si la corde est souvent raide.

Cry-Baby (1990)
Un hommage décoiffant aux rockn'roll et aux fifties et aux sixties par un John Waters très nostalgique sans pour autant que son film tombe dans le larmoyant ou l'intropesction chiante. Johnny Depp compose un des plus beaux rôles, et la bande-son est électrisante. Une comédie musicale tout à fait originale. Traci Lords crève l'écran.


Hairspray (1988)
Un bon film mais tranche assez radicalement avec l'univers du cinéaste fait de personnages hors normes , et jouant sur les clichés éculés de l'apparence et du bon goût. Pas un de mes préférés ceci dit, mais la patte est là, quoique un peu timide.

Polyester (1981)
Pas un extraordinaire souvenir de ce Waters là. Il faudrait que je le revois.


Desperate Living (1977)
LE film qu'il faut voir de John Waters, de préférence en VO tant les jeux de mots et l'humour incroyables fusent de toutes parts. Une photo très particulière, un scénario déjanté, et surtout une galerie de personnages qui sont tous plus originaux et brutaux les uns que les autres. Du grand art dans le domaine du mauvais goût.

Female Trouble (1974)
Ce film me fait beaucoup penser à la première période d'Almodovari tournait des films très punk dans l'esprit et teès chauds et crus au niveau des dialogues, annonçant la Movida des années 80.

Pink Flamingos (1972)
... aka John Waters' Pink Flamingos (1972)
Le film le plus connu du cinéaste. Il est surtout passé à la postérité pour la scène où Divine ingurgite l'excrément de chien, ce qui ne s'était jamais fait dans un film traditionnel et qui ne s'est pas reproduit depuis. On sent qu'il tente tout, et son film bouillonne d'idée. On peut dire que c'était un avant-goût de ce que sera Female Trouble et surtout Desperate Living.
Multiple Maniacs (1970)
Pas vu.

J'aimerais voir ceux là:
Diane Linkletter Story, The (1969)
Mondo Trasho (1969)
Eat Your Makeup (1968)
Roman Candles (1966)
Hag in a Black Leather Jacket (1964)
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Kurtz

Message par Kurtz »

merci
NUTELLA

Message par NUTELLA »

Jordan White a écrit :John Waters c'est un cinéaste qui n'a peur de rien, pas plus du ridicule que du mauvais goût assumé, et en ce sens, j'ai toujours trouvé que la première partie de son cinéma ( en gros 1968-1978) se rapprochait de ce que faisait Amoldovar à la même époque en Espagne, avec des films à la personnalité très fortes, des personnages excessifs, un esprit " Mala Vida". Un cinéma brûlant, excessif mais aussi teinté d'un humour féroce, inonoclaste et irrérescencieux. Ce qui a surtout été retenu de Pink Flamingos c'est Divine mangeant l'excrément de chien, le reste du film la plupart des gens l'ont oublié. Pour moi il va plus loin encore dans Desperate Living avec son personnage de Reine au langage ordurier et ses scènes cultes ( la fin notamment). Il ne pouvait plus continuer dans la voie du trash pour le trash, et Divine en a aussi souffert, car son personnage lui collait à la peau alors qu'il était un comédien de réel talent. Il a enchaîné les one man-show à une allure infernale durant les années 80, et dès qu'il essayait de revenir au ciné, c'était pour se voir offrir un rôle de dégénéré car les gens voulaient revoir " Divine".
Sa carrière s'est scindée en deux à partir de 1990, comme une date décisive. Cry Baby tourné avec Johnny Depp est son film le plus commercial, le plus "hype", le plus simple aussi, une certaine évocation de la nostalgie des années 50, faite de rockn'roll et de cadillac. Avec aussi et c'est très important le premier rôle hors X de Traci Lords qui allait ensuite tourner dans des séries B beaucoup plus conventionnelles destinées au marché du direct-to-video ou à la diffusion câblée. John Waters s'inspire aussi beaucoup de l'Amérique post nudie de Russ Meyer, avec des plans cochons sortis dont ne sait où.
Ses films, par ordre décroissant du plus récent au plus ancien:

Cecil B. DeMented (2000)
... aka Cecil B. Demented (2000):
Je n'aime pas du tout ce John Waters. Même s'il y Melanie Griffith en alter-ego du réal, la réalisation et la patte sont lourdes, la mise en scène faiblarde. Il reste quelques bonnes idées ( la projection du film, le final sur le toit), mais ce film m'ennuie.

Pecker (1998)
Un des plus beaux films de Waters. Son plus simple, son plus joli. Edward Furlong et Christina Ricci sont parfaits dans leurs rôles. La ville de Baltimore est magnifiée et la critique de la critique d'art est très bien vue sans être revancharde. Waters aime ses personnages, et les filme avec amour.

Serial Mom (1994)
Une Katleen Turner déjantée pour un film qui renoue avec l'esprit "serial" des débuts. C'est fort, sauvage, souvent caustique, et c'est une critique de la famille assez réjouissante, même si la corde est souvent raide.

Cry-Baby (1990)
Un hommage décoiffant aux rockn'roll et aux fifties et aux sixties par un John Waters très nostalgique sans pour autant que son film tombe dans le larmoyant ou l'intropesction chiante. Johnny Depp compose un des plus beaux rôles, et la bande-son est électrisante. Une comédie musicale tout à fait originale. Traci Lords crève l'écran.


Hairspray (1988)
Un bon film mais tranche assez radicalement avec l'univers du cinéaste fait de personnages hors normes , et jouant sur les clichés éculés de l'apparence et du bon goût. Pas un de mes préférés ceci dit, mais la patte est là, quoique un peu timide.

Polyester (1981)
Pas un extraordinaire souvenir de ce Waters là. Il faudrait que je le revois.


Desperate Living (1977)
LE film qu'il faut voir de John Waters, de préférence en VO tant les jeux de mots et l'humour incroyables fusent de toutes parts. Une photo très particulière, un scénario déjanté, et surtout une galerie de personnages qui sont tous plus originaux et brutaux les uns que les autres. Du grand art dans le domaine du mauvais goût.

Female Trouble (1974)
Ce film me fait beaucoup penser à la première période d'Almodovari tournait des films très punk dans l'esprit et teès chauds et crus au niveau des dialogues, annonçant la Movida des années 80.

Pink Flamingos (1972)
... aka John Waters' Pink Flamingos (1972)
Le film le plus connu du cinéaste. Il est surtout passé à la postérité pour la scène où Divine ingurgite l'excrément de chien, ce qui ne s'était jamais fait dans un film traditionnel et qui ne s'est pas reproduit depuis. On sent qu'il tente tout, et son film bouillonne d'idée. On peut dire que c'était un avant-goût de ce que sera Female Trouble et surtout Desperate Living.
Multiple Maniacs (1970)
Pas vu.

J'aimerais voir ceux là:
Diane Linkletter Story, The (1969)
Mondo Trasho (1969)
Eat Your Makeup (1968)
Roman Candles (1966)
Hag in a Black Leather Jacket (1964)
je ne suis pas vraiment du meme avis que toi Jordan,Pecker est de loin pour moi son plus mauvais film,et j'ai de la sympathie pour Cecil B DeMented,qui meme s'il est très inégal,posséde quand meme des passages vraiment réjouissants.
je ne vois pas non plus de rapport entre Russ Meyer Waters,meme si tout les deux ont pratiqués un cinema "extreme" et profondément provocateur,leur style est vraiment différent,tout comme leurs aspirations.
comme beaucoup,je préfère le Waters premiére période,mais je ne crache pas sur Cry Baby et Serial mother.meme assagi son cinéma reste original et jouissif.
difficile pour lui à notre époque de faire le cinéma qu'il aime,mais il n'a jamais vendu son ame au diable,il reste lui meme,je le respecte d'autant plus.
Jordan White
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Message par Jordan White »

Pecker est un film qui me touche beaucoup, en ce qui concerne le personnage de Edward Furlong surtout, ses aspirations. Ce film raconte comment en photographiant des touts petits riens, en sachant regarder les autres on parvient à dénicher une beauté, un instantané. C'est un film empathique. J'adore.
En revanche Cecil B Demented reste pour moi un film très en deça de ce que j'en attendais. Je trouve par exemple que donner le rôle principal à Stephen Dorff a été une erreur de casting, tant son rôle de réal hystérique m'a paru tourner en rond.
Pour les inspirations, John Waters est un fan revendiqué de Russ Meyer.
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