Dvdclassik : cinéma et DVD

Premier sérieux prétendant du mois de mai :



Raté en salle à sa sortie et enfin découvert sur Arte.
Pas autant soufflé qu'en 2003 pour Le retour, mais ça reste très fort en termes de mise en scène et d'interprétation. Surtout, le film résonne encore longtemps après son visionnage, ce qui est toujours bon signe.

Père Jules a écrit :

feb a écrit :MAI 20
A cause d'un assassinat (Alan J. Pakula, 1974) - 9

Ça c'est mon feb !
Fascinante hein cette relecture paranoïaque des assassinats politiques des 60's ?

Oui je crois que fascinant est le terme pour décrire le film, merci encore pour la découverte via le Quizz

vic a écrit :

Beule a écrit :Forcément, après Flag in the mist de Yamada, plus tôt dans l'année, je m'interroge : ai-je vraiment des goûts par trop marginaux ou tout reste-t-il à faire en matière de défrichement et de célébration du cinéma japonais en occident (et particulièrement en France) ?...

Deuxième option, évidemment. Yamada en est justement un exemple parfait.

Voilà, il reste énormément à faire. Ce n'est plus du tout la "mode" actuellement, mais il reste du boulot. On peu citer plein de cinéastes. Heinosuke Gosho, Tadashi Imai, Satsuo Yamamoto, Shiro Toyoda, Kozaburo Yoshimura, Yasujiro Shimazu, Shinji Somai, Nobuhiko Obayashi, sans parler des cinéastes à peine effleurés chez nous : Kon Ichikawa, Eiichi Kudo, Teinosuke Kinugasa, et donc Kinoshita...
Faut jamais dire jamais comme ils disaient dans Fievel, mais je pense que Noburo Nakamura n'aura jamais l'occasion de voir ses films édités en France. Loin d'être le plus grands, on lui doit en tout cas des pépites : Les contours de la nuit, Mon destin, Un père de 21 ans... Bon courage à vous pour les trouver les gars, même sur le net.

Quand je pense à Hideo Gosha, je me demande encore aujourd'hui ce qu'il s'est passé pour qu'il devienne un des cinéastes japonais les mieux représentés en video en france.

gnome a écrit :Vous l'avez vu comment ?

T'imagines bien, espèce de coquin !

k-chan a écrit :

vic a écrit : Deuxième option, évidemment. Yamada en est justement un exemple parfait.

Voilà, il reste énormément à faire. Ce n'est plus du tout la "mode" actuellement, mais il reste du boulot. On peu citer plein de cinéastes. Heinosuke Gosho, Tadashi Imai, Satsuo Yamamoto, Shiro Toyoda, Kozaburo Yoshimura, Yasujiro Shimazu, Shinji Somai, Nobuhiko Obayashi, sans parler des cinéastes à peine effleurés chez nous : Kon Ichikawa, Eiichi Kudo, Teinosuke Kinugasa, et donc Kinoshita...
Faut jamais dire jamais comme ils disaient dans Fievel, mais je pense que Noburo Nakamura n'aura jamais l'occasion de voir ses films édités en France. Loin d'être le plus grands, on lui doit en tout cas des pépites : Les contours de la nuit, Mon destin, Un père de 21 ans... Bon courage à vous pour les trouver les gars, même sur le net.

Quand je pense à Hideo Gosha, je me demande encore aujourd'hui ce qu'il s'est passé pour qu'il devienne un des cinéastes japonais les mieux représentés en video en france.

Pour Gosha, je suppose qu'il est à la fois considéré comme cinéaste de genre et comme auteur, ce qui le rend plus attractif et plus accessible, à priori, pour les cinéphiles comme pour les éditeurs. C'est, effectivement, l'un des rares réalisateurs japonais dont l'intégrale (ou quasi ?) est édité en vidéo et facilement trouvable sans passer par les bootlegs.

Et concernant Noburo Nakamura, je viens justement de découvrir le très joli Kyoto (Koto ou Twin sisters of Kyoto, 1963) et ce uniquement parce que j'épluche en ce moment la filmographie de Shima Iwashita. Et c'est le seul film de Nakamura que j'ai trouvé avec sous-titres jusqu'à présent.

Père Jules a écrit :



UN HOMME PARMI LES LOUPS (Carroll Ballard, 1983) 8,5

Jack Carter a écrit :
Sounder (Martin Ritt, 1972) 7.5
Pete 'n' Tillie...Peter et Tillie (Martin Ritt,1972) 7.5
Conrack (Martin Ritt, 1974) 7.5

Je suis sacrément jaloux et encore plus alléché et impatient de les découvrir un jour.

Les Intouchables est mon film préféré du mois
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Demi-Lune a écrit : LES GUERRIERS DE L'ENFER (Karel Reisz, 1978) — 3/10

Je partais sur un a priori positif compte tenu du passif du réalisateur (Le flambeur, La maîtresse du lieutenant français), et ai sévèrement déchanté à mesure que le film avançait. Les comédiens méritaient mieux que cette mise en scène vieillotte (ça date de 1978 mais ça a quinze ans de retard sur le cinéma américain d'alors, incroyable quand on compare avec Le flambeur qui, lui, est un pur produit inoxydable du Nouvel Hollywood), cette gestion du rythme dilettante (tout le climax arthritique avec le ranch) et ces caractérisations approximatives (le dealer jovial et ses clients bobos qui se font seringuer, ces flics ripoux ridicules, c'est vraiment pas possible). Bref, ramené à ses intentions de polar social post-Vietnam, l'ensemble me paraît malheureusement assez raté, et je n'en conserve déjà guère plus que la composition sensible de Tuesday Weld dans un étonnant personnage d'épouse au foyer toxicomane.

Demi-Lune a écrit :Les comédiens méritaient mieux que cette mise en scène vieillotte (ça date de 1978 mais ça a quinze ans de retard sur le cinéma américain...)

C'est précisément avec ça que je ne suis pas d'accord. Je trouve le film assez peu daté dans sa forme et sa dramaturgie (il n'y a pas d'"effets", de "manières " façon Retour, de Hal Ashby, par exemple). On est dans la série noire la plus pure, dans un registre "post-Nam" avec un sujet audacieux et rarement abordé finalement (surtout à l'époque), la poursuite des trafics, après la guerre, liés à la came qui circulait sur le front. Il y a un climat de désespoir, de déréliction morale que je trouve puissant, original, tout à fait dans l'esprit du Flambeur. Quant aux flics ripoux, ils ne sont pas ridicules (comme personnages j'entends) et s'inscrivent dans la tradition là encore issue de la Série Noire des malfrats à la fois abrutis et extrêmement dangereux (voir les crétins qui font chanter Roy Scheider, dans Paiement Cash, de Frankenheimer). Et le colosse barbu est très bien joué par Richard Masur (le chef de gare dans La Porte du Paradis).
Je trouve la musique très belle et rarissime dans un polar avec ses accents lyriques, notamment à la fin quand Nick Nolte marche sur la voie ferrée.
Par contre, mon dvd MGM n'attend qu'une belle édition pour finir dans la poubelle car les 15 premières minutes sont immondes.

Candidat solide, Perversion Story, thriller hitchcockien et variation sur Vertigo qui mèle beaucoup d'idées visuelles brillantes, un scénario absolument remarquable et un casting particulièrement pertinent.

toujours pas reçu...

Nestor Almendros a écrit :toujours pas reçu...

Je l'avais précommandé, je l'ai reçu il y a quelques semaines déjà.

moi aussi, précommandé il y a longtemps...