Re: Les Mystères de l'Ouest
Publié : 20 août 16, 19:56
TOP 10 WWW : LA NUIT DES PRETENDANTS (suite)
La Nuit du Grand Feu / The Night of Firebrand (saison 3, 1967)
scénario : Edward J. Lazko réalisation : Michael Caffey
Les Mystères de l'Ouest étant une série aussi enfantine que retorse, on ne s'étonnera pas que ce très traditionnel épisode, dénué d'insolite, totalement westernien, a justement l'étrangeté de ne pas être étrange, n'était cette singulière ambition du méchant de fomenter un coup d'état en Colombie-Britannique. L'argument se résumera donc à une course poursuite pour récupérer les armes volées par le bandit afin de les restituer à un fort exposé aux attaques des Indiens. Voilà un épisode trépidant, caracolant au travers de forêts cheap sensées figurer le Grand Nord, bien dans l'esprit d'une troisième saison, peut-être celle que je préfère, dont l'ancrage westernien respecte le programme du titre (L'ouest, sauvage, sauvage..) en nous plongeant au cœur du concept. D'apparence peu originale, La Nuit du Grand feu distille une jubilation toute simple, sans apprêts, que l'on doit au rythme, à la musique déchainée de Richard Shores, à la ravissante Lana Wood ainsi qu'à la classe du méchant, bandit lettré qu'interprète Pernell Roberts avec suavité. Le pré-générique est très réussi.
La Nuit du Cadavre / The Night of the ready-made corpse (saison 2, 1966)
scénario : Ken Kolb réalisation : Irving J.Moore
Cet épisode, qui s'apparent à une intrigue policière à base de chirurgie faciale perpétrée par un "taxidermiste" de pompes funèbres génial sur des clients peu recommandables soucieux de s'acheter une nouvelle identité, vaut essentiellement pour l'interprétation sensationnelle de Caroll O'Connor dans le rôle pré-décrit, tout d'obséquieuse et inquiétante bonhommie. Sa diction compassée et roublarde apporte énormément à l'épisode et l'on jubile de la séquence de son duo avec Artie Gordon alors que ce dernier se fait passer pour un client sinistre et plein de morgue (c'est le cas de le dire).
L'interprétation de Caroll O'connor est une des toutes meilleurs de la série. On oubliera pas cet échange marrant avec le criminel qui s'apprête à découvrir son nouveau visage (il y a d'ailleurs un truc que je n'ai pas trop compris, mais bon, je ne vais pas m'étendre) :
-"Et si je n'aime pas mon "nouveau moi"?"
- "Vous n'avez pas le choix, votre "ancien vous" est recherché par la police."
La Nuit de la Machine infernale / The Night of the Infernal Machines (Saison 2, 1966)
scénario : Shimon Winceberg réalisation : Sherman Marks
Un politicien médiocre avide de pouvoir et rêvant de siéger au Capitole décide d'éliminer tous ses rivaux d'un coup, d'un seul, en les faisant exploser lors d'un discours d'investiture que ce méchant, interprété de façon flamboyante, par l'indispensable Ed Begley, prononcera devant ses futures victimes.
J'aime bien cet épisode auquel l'horrible Donald Trump confère une résonnance particulière relayée par le sourire carnassier et populiste d'Ed Begley. Et puis il y a du spectacle puisque l'attentat doit être perpétré alors qu'une pom pom danseuse, et complice, fait un numéro de claquettes en poussant une entrainante chansonnette et en envoyant valdinguer des bouteilles d'un lever de jambe. Séquence d'abord répétée en début d'épisode puis réellement représentée pour un climax plutôt bien mis en scène car donnant l'illusion de l'ampleur à un décor confiné sur un petit plateau. Dans Les Mystères de l'Ouest, l'imagination faisant son œuvre, combien de décors paraissent plus grands que ce qu'ils sont réellement?
La Nuit du Grand Feu / The Night of Firebrand (saison 3, 1967)
scénario : Edward J. Lazko réalisation : Michael Caffey
Les Mystères de l'Ouest étant une série aussi enfantine que retorse, on ne s'étonnera pas que ce très traditionnel épisode, dénué d'insolite, totalement westernien, a justement l'étrangeté de ne pas être étrange, n'était cette singulière ambition du méchant de fomenter un coup d'état en Colombie-Britannique. L'argument se résumera donc à une course poursuite pour récupérer les armes volées par le bandit afin de les restituer à un fort exposé aux attaques des Indiens. Voilà un épisode trépidant, caracolant au travers de forêts cheap sensées figurer le Grand Nord, bien dans l'esprit d'une troisième saison, peut-être celle que je préfère, dont l'ancrage westernien respecte le programme du titre (L'ouest, sauvage, sauvage..) en nous plongeant au cœur du concept. D'apparence peu originale, La Nuit du Grand feu distille une jubilation toute simple, sans apprêts, que l'on doit au rythme, à la musique déchainée de Richard Shores, à la ravissante Lana Wood ainsi qu'à la classe du méchant, bandit lettré qu'interprète Pernell Roberts avec suavité. Le pré-générique est très réussi.
La Nuit du Cadavre / The Night of the ready-made corpse (saison 2, 1966)
scénario : Ken Kolb réalisation : Irving J.Moore
Cet épisode, qui s'apparent à une intrigue policière à base de chirurgie faciale perpétrée par un "taxidermiste" de pompes funèbres génial sur des clients peu recommandables soucieux de s'acheter une nouvelle identité, vaut essentiellement pour l'interprétation sensationnelle de Caroll O'Connor dans le rôle pré-décrit, tout d'obséquieuse et inquiétante bonhommie. Sa diction compassée et roublarde apporte énormément à l'épisode et l'on jubile de la séquence de son duo avec Artie Gordon alors que ce dernier se fait passer pour un client sinistre et plein de morgue (c'est le cas de le dire).
L'interprétation de Caroll O'connor est une des toutes meilleurs de la série. On oubliera pas cet échange marrant avec le criminel qui s'apprête à découvrir son nouveau visage (il y a d'ailleurs un truc que je n'ai pas trop compris, mais bon, je ne vais pas m'étendre) :
-"Et si je n'aime pas mon "nouveau moi"?"
- "Vous n'avez pas le choix, votre "ancien vous" est recherché par la police."
La Nuit de la Machine infernale / The Night of the Infernal Machines (Saison 2, 1966)
scénario : Shimon Winceberg réalisation : Sherman Marks
Un politicien médiocre avide de pouvoir et rêvant de siéger au Capitole décide d'éliminer tous ses rivaux d'un coup, d'un seul, en les faisant exploser lors d'un discours d'investiture que ce méchant, interprété de façon flamboyante, par l'indispensable Ed Begley, prononcera devant ses futures victimes.
J'aime bien cet épisode auquel l'horrible Donald Trump confère une résonnance particulière relayée par le sourire carnassier et populiste d'Ed Begley. Et puis il y a du spectacle puisque l'attentat doit être perpétré alors qu'une pom pom danseuse, et complice, fait un numéro de claquettes en poussant une entrainante chansonnette et en envoyant valdinguer des bouteilles d'un lever de jambe. Séquence d'abord répétée en début d'épisode puis réellement représentée pour un climax plutôt bien mis en scène car donnant l'illusion de l'ampleur à un décor confiné sur un petit plateau. Dans Les Mystères de l'Ouest, l'imagination faisant son œuvre, combien de décors paraissent plus grands que ce qu'ils sont réellement?