Re: Agnès Varda (1928 - 2019)
Publié : 2 avr. 19, 17:11
Un film qui m'a littéralement enchanté.
Oui, mais ton interprétation?Jeremy Fox a écrit :Un film qui m'a littéralement enchanté.
Vous m'en posez des questions ?!! Vous ne savez pas encore que j'ai une mémoire de poisson rouge et que 15 jours après avoir vu n'importe quel film je ne me souviens plus de quoi il causeAlexandre Angel a écrit :Oui, mais ton interprétation?Jeremy Fox a écrit :Un film qui m'a littéralement enchanté.
Ah oui je confirme, regarder ce film a été une torture et m'a complètement bloqué dans ma découverte de sa filmo. Je pense même que j'ai dû arrêter à la moitié.Flol a écrit :Et surtout pas La Pointe Courte.
tu viens de sauver ma journée. Je ne suis pas seul.Jeremy Fox a écrit :Vous m'en posez des questions ?!! Vous ne savez pas encore que j'ai une mémoire de poisson rouge et que 15 jours après avoir vu n'importe quel film je ne me souviens plus de quoi il causeAlexandre Angel a écrit : Oui, mais ton interprétation?
Je me souviens d'une interview de Varda évoquant s'opposer à l'incitation au bonheur obligatoire de la société de consommation. Il s'agissait donc de contrer les valeurs de la société de consommation avec les outils de la-dite société (soit un visuel quasi-publicitaire et des positions constamment, absurdement, positives).Alexandre Angel a écrit :Oui, mais ton interprétation?Jeremy Fox a écrit :Un film qui m'a littéralement enchanté.
SPOILER
Quelle est le degré d'ironie dans cette fin? Et est-ce de l'ironie?
Frédéric Bonnaud, dans un bonus, parle d'un film terriblement pervers. Pourquoi? Sauf erreur, Thaddeus ne le fait absolument pas.
Drouot aime sa femme et une autre femme comme une addition de deux bonheurs. Il le révèle à sa femme avec une candeur poétique désarmante (le coup des pommiers) qui semble souscrire à cette idée du bonheur mais en fait, elle en meurt. Et Drouot retrouve celle qui reste pour reformer une cellule familiale aussi idyllique (quoiqu'automnale) que la première sur fond (presqu'assourdissant) de Mozart.
Alors, premier degré absolu? Autisme irréel d'un protagoniste perçu par certains spectateurs comme un égoïste pathologique? Drouot reproduit-il sa conception du bonheur jusqu'à l'infini? Ou bien l'utopie se poursuit-elle sous des auspices plus matures, automnaux...?
Il existe des films qui proposent des fins ouvertes. La fin de celui-là me paraît béante.
Piste de l'ironie, donc...cinephage a écrit : Je me souviens d'une interview de Varda évoquant s'opposer à l'incitation au bonheur obligatoire de la société de consommation. Il s'agissait donc de contrer les valeurs de la société de consommation avec les outils de la-dite société (soit un visuel quasi-publicitaire et des positions constamment, absurdement, positives).