Le film n'est pas glauque comme je le craignais, et ce n'est pas non plus un film expérimental comme on l'a écrit.
Je l'ai pris plutôt comme un pendant sombre de Buffalo 66. D'ailleurs la scène de l’hôtel m'a immédiatement fait penser à la scène de l’hôtel de Buffalo 66, l'humour et la fraîcheur de Christina Ricci en moins.
Vincent Gallo y est tout aussi coincé si j'ose dire .. enfin jusque la fameuse séquence
Mais franchement, il ne se passe pas grand chose dans ce film jusqu'à l'arrivée de Chloé Sevigny. A tel point qu'on peut aisément le regarder en v.o. sans sous-titres
.A propos de LA scène, je ne peux pas dire que j'ai été personnellement choqué (on est en 2013..) mais bon.. comment dire, c'est vrai que je ne pensais pas que ce serait.. aussi visible
et je peux franchement comprendre que le film ai choqué. Était-ce vraiment nécessaire ? Je n'ai pas d'avis définitif sur le sujet.. Sans tomber dans l'intégrisme, on aurait quand même qualifié ce film de pornographique il n'y a pas si longtemps que cela (Larousse 2006 : représentation complaisante de sujets, de détails obscènes, dans une œuvre artistique, littéraire ou cinématographique).
Quant à Chloé Sevigny, je comprend aussi pourquoi on ne la plus trop revue depuis (puisqu'elle a du travailler à la télé pour gagner sa vie)..
En résumé, si le film n'est pas l'horreur narcissiquo-experimental qu'on a pu entendre, ce n'est pas non plus le
, il faut pas pousser.ARTE a écrit :pur chef-d’œuvre, l’héritier le plus brillant du cinéma moderne américain et européen des années 70 mais aussi un objet très contemporain qui tranche avec le tout venant du cinéma d’auteur d’aujourd’hui.
