Ah oui, je me souviens de cette émission. Je l'attendais avec impatience !
J'ai bien envie de craquer.
Franchement, le format est vraiment très malin, on ne s'ennuie jamais. Les interviews sont droles, elles ne tournent pas à la press junket impersonnelle, les commentaires sont inspirés, cultivés, et ils nous parlent autant du cinéma contemporain (enfin, des années 80) que du cinéma de patrimoine... Ici on interviewe Samuel Fuller, là on lit des pages du journal de Louise Brooks, ailleurs, on observe un tournage de Pialat ou on interroge Noiret dans une drole d'interview contradictoire.
Quel malheur qu'une telle émission ne puisse exister aujourd'hui...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Frances a écrit :
Ah oui, je me souviens de cette émission. Je l'attendais avec impatience !
J'ai bien envie de craquer.
Franchement, le format est vraiment très malin, on ne s'ennuie jamais. Les interviews sont droles, elles ne tournent pas à la press junket impersonnelle, les commentaires sont inspirés, cultivés, et ils nous parlent autant du cinéma contemporain (enfin, des années 80) que du cinéma de patrimoine... Ici on interviewe Samuel Fuller, là on lit des pages du journal de Louise Brooks, ailleurs, on observe un tournage de Pialat ou on interroge Noiret dans une drole d'interview contradictoire.
Quel malheur qu'une telle émission ne puisse exister aujourd'hui...
Surtout qu'en jetant un œil sur le site de l'INA ou dans le souvenir de beaucoup (dont je ne fais malheureusement pas partie... trop jeune pour avoir vu la chose) de nombreux documents passionnants (non présents dans le coffret) méritent d'être montrés. Un volume 2 n'est donc pas un (simple) caprice de cinéphiles.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
cinephage a écrit :
Franchement, le format est vraiment très malin, on ne s'ennuie jamais. Les interviews sont droles, elles ne tournent pas à la press junket impersonnelle, les commentaires sont inspirés, cultivés, et ils nous parlent autant du cinéma contemporain (enfin, des années 80) que du cinéma de patrimoine... Ici on interviewe Samuel Fuller, là on lit des pages du journal de Louise Brooks, ailleurs, on observe un tournage de Pialat ou on interroge Noiret dans une drole d'interview contradictoire.
Quel malheur qu'une telle émission ne puisse exister aujourd'hui...
A qui le dis-tu ! Je ne vois pas d'équivalent de nos jours (il en existe peut être sur des chaînes payantes ???). Pour ça dans les années 80, c'est sûr qu'on était mieux lotis.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
cinephage a écrit :
Franchement, le format est vraiment très malin, on ne s'ennuie jamais. Les interviews sont droles, elles ne tournent pas à la press junket impersonnelle, les commentaires sont inspirés, cultivés, et ils nous parlent autant du cinéma contemporain (enfin, des années 80) que du cinéma de patrimoine... Ici on interviewe Samuel Fuller, là on lit des pages du journal de Louise Brooks, ailleurs, on observe un tournage de Pialat ou on interroge Noiret dans une drole d'interview contradictoire.
Quel malheur qu'une telle émission ne puisse exister aujourd'hui...
A qui le dis-tu ! Je ne vois pas d'équivalent de nos jours (il en existe peut être sur des chaînes payantes ???). Pour ça dans les années 80, c'est sûr qu'on était mieux lotis.
Les choses ont vraiment changé : à plusieurs reprises, je me suis dit que c'était dingue qu'une émission télé aie pu avoir cette liberté. Quand tu penses qu'ils n'hésitent pas à passer sur les lieux où Wellman a tourné Beggars of life pour comparer la ville actuelle à celle d'autrefois... On parle d'un muet de 1928, quand même. Tu imagines envoyer une équipe de docu aux USA pour un muet de 1928 ?! Avec en voix off le journal intime de Louise Brooks !
Ca ne peut pas exister dans une société où le service public trouve trop chère une émission où 4 types cultivés discutent autour d'une table à minuit...
Là, on était dans une vraie logique culturelle, pointue et exigeante, sans pour autant être ennuyeuse. Pas dans une logique de chaine "généraliste"...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell