Warner romantic classics le 27 janvier 2009
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Palm Spring Week Ends (1963) - Norman Taurog
Une bande de jeunes gens dont une équipe de basket se retrouve durant le week end de Paques à Palm Spring.
Curieux film, mélange de comédie burlesque poussive et de comédie dramatique sur la fin. Le teenager movie a toujours fait recette aux USA et c'est le cas de ce film qui évoque les amours de jeunes gens durant un week end, mais année 60 obligeant, les idylles sont plus poussées, on évoque les désirs sexuels de manière beaucoup plus nette. Le film sert surtout à mettre en valeur Troy Donahue, bellatre blondinet qui fit tourner le coeur des jeunes filles américaines à l'époque, en gendre idéal, différent des autres jeunes gens qui pensent essentiellement à boire et à draguer. Le début est particulièrement poussif avec les personnages recurrents du dragueur lourd, de la jeune fille "laide" qu'aucun garçon ne regarde, la jeune fille bien sous tout rapport fille d'un policier local, l'autre jeune fille qui n'est évident pas celle qu'elle prétend, du play boy dragueur. A partir de la seconde moitié du film, on a l'impression que Norman Taurog ne sait plus dans quelle direction aller, et lorgne du côté des Fureur de vivre, avec ces adolescents rebelles qui cherchent la bagarre, ces coupables repentis, etc. Même si le film se laisse voir, il n'est en rien imperissable, il permet juste de voir Robert Conrad et Stéfanie Powers au cinéma avant qu'ils évoluent tout deux dans deux séries devenues assez cultes, Les Mystères de l'Ouest pour le premier, L'amour du Risque pour la seconde. Quant à Connie Stevens, elle sort un peu de l'image de jeune fille victime du destin sordide de Susan Slade.
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Susan Slade (1961) - Delmer Daves
Susan Slade fille d'un ingénieur tombe amoureuse d'un jeune alpiniste durant la traversée qui la ramène aux USA avec ses parents.
Delmer Daves retrouve deux ans après Summer Place Dorothy MacGuire et naturellement Troy Donahue dans un mélodrame très mélo. Connie Stevens remplace la piquante Sandra Dee par contre. Si dans Summer Place, l'intrigue mélangeait habilement les sentiments des parents aux aventures des deux jeunes gens, ici nous sommes surtout dans le portrait d'une jeune femme qui a "pêché" et qui en paye lourdement les conséquences. Toujours dans ce vent de libération "sexuelle" qui commence à souffler, la jeune femme vit ouvertement ses relations, même si elles ne sont qu'évoquées. Delmer Daves en vieux routier d'Hollywood réalise un mélodrame très conventionnel dans son histoire, en effet tous les rebondissements sont évidents, on sait d'avance ce qui va se passer, mais bon, il y a cette mise en scène, ces décors, ces couleurs qui font que malgré tout cela on se laisse prendre par les aventures de Susan Slade. Connie Stevens est moins charismatique que Sandra Dee. Par contre le réalisateur oublie en cours de route, l'histoire du père du héros interprété par Troy Donahue, qui s'est pendu suite à des suspicions de malversation. Bon ceci étant, il est bien évident que s'il y avait pensé, le père aurait été blanchi, mais bon ! Ceux qui sont allergiques aux films sentimentaux risquent de trouver ce film absolument indigeste, par contre ceux et celles qui ont gardé une âme de midinette ne pourront être que touchés par les aventures de la jeune Susan Slade.
Ps : J'ai oublié de mentionner aussi les très belles de chevauchées qui rappellent que Delmer Daves fut un grand du Western ! Quant à la musique, on retrouve une citation du fameux thème de Summer Place !
Une bande de jeunes gens dont une équipe de basket se retrouve durant le week end de Paques à Palm Spring.
Curieux film, mélange de comédie burlesque poussive et de comédie dramatique sur la fin. Le teenager movie a toujours fait recette aux USA et c'est le cas de ce film qui évoque les amours de jeunes gens durant un week end, mais année 60 obligeant, les idylles sont plus poussées, on évoque les désirs sexuels de manière beaucoup plus nette. Le film sert surtout à mettre en valeur Troy Donahue, bellatre blondinet qui fit tourner le coeur des jeunes filles américaines à l'époque, en gendre idéal, différent des autres jeunes gens qui pensent essentiellement à boire et à draguer. Le début est particulièrement poussif avec les personnages recurrents du dragueur lourd, de la jeune fille "laide" qu'aucun garçon ne regarde, la jeune fille bien sous tout rapport fille d'un policier local, l'autre jeune fille qui n'est évident pas celle qu'elle prétend, du play boy dragueur. A partir de la seconde moitié du film, on a l'impression que Norman Taurog ne sait plus dans quelle direction aller, et lorgne du côté des Fureur de vivre, avec ces adolescents rebelles qui cherchent la bagarre, ces coupables repentis, etc. Même si le film se laisse voir, il n'est en rien imperissable, il permet juste de voir Robert Conrad et Stéfanie Powers au cinéma avant qu'ils évoluent tout deux dans deux séries devenues assez cultes, Les Mystères de l'Ouest pour le premier, L'amour du Risque pour la seconde. Quant à Connie Stevens, elle sort un peu de l'image de jeune fille victime du destin sordide de Susan Slade.
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Susan Slade (1961) - Delmer Daves
Susan Slade fille d'un ingénieur tombe amoureuse d'un jeune alpiniste durant la traversée qui la ramène aux USA avec ses parents.
Delmer Daves retrouve deux ans après Summer Place Dorothy MacGuire et naturellement Troy Donahue dans un mélodrame très mélo. Connie Stevens remplace la piquante Sandra Dee par contre. Si dans Summer Place, l'intrigue mélangeait habilement les sentiments des parents aux aventures des deux jeunes gens, ici nous sommes surtout dans le portrait d'une jeune femme qui a "pêché" et qui en paye lourdement les conséquences. Toujours dans ce vent de libération "sexuelle" qui commence à souffler, la jeune femme vit ouvertement ses relations, même si elles ne sont qu'évoquées. Delmer Daves en vieux routier d'Hollywood réalise un mélodrame très conventionnel dans son histoire, en effet tous les rebondissements sont évidents, on sait d'avance ce qui va se passer, mais bon, il y a cette mise en scène, ces décors, ces couleurs qui font que malgré tout cela on se laisse prendre par les aventures de Susan Slade. Connie Stevens est moins charismatique que Sandra Dee. Par contre le réalisateur oublie en cours de route, l'histoire du père du héros interprété par Troy Donahue, qui s'est pendu suite à des suspicions de malversation. Bon ceci étant, il est bien évident que s'il y avait pensé, le père aurait été blanchi, mais bon ! Ceux qui sont allergiques aux films sentimentaux risquent de trouver ce film absolument indigeste, par contre ceux et celles qui ont gardé une âme de midinette ne pourront être que touchés par les aventures de la jeune Susan Slade.
Ps : J'ai oublié de mentionner aussi les très belles de chevauchées qui rappellent que Delmer Daves fut un grand du Western ! Quant à la musique, on retrouve une citation du fameux thème de Summer Place !
Dernière modification par Cathy le 29 janv. 09, 08:23, modifié 1 fois.
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Au moins un coffret qui ne reste pas dormir sur tes étagères, Cathy ! J'attends de pied ferme le mien qui doit être au-dessus de l'Atlantique...
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
La vision de Summer Place m'avait enthousiasmée et donné envie de découvrir les films de ce coffret avec impatiernce. Je vais donc continuer par Parrish et terminer par Roman Adventure je pense. Pour une fois qu'un coffret ne dort pas sur mes étagères pendant de longs mois voire de longues années !
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Vivement la suite de tes avis ; ça me fera patienter un mois le temps que le mien arrive (Pacific ne l'a toujours pas réceptionné)
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Merci à Cathy pour ses deux critiques. Vivement que mon coffret arrive !Jeremy Fox a écrit :Vivement la suite de tes avis ; ça me fera patienter un mois le temps que le mien arrive (Pacific ne l'a toujours pas réceptionné)
Jeremy, tu devrais annuler ta commande sur Pacific et la passer sur Amazon US. C'est ce que j'ai fait lundi et elle m'a été expédiée le jour-même et cela ne devrait pas te revenir beaucoup plus cher...
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Tu as raison. Done.joe-ernst a écrit : Jeremy, tu devrais annuler ta commande sur Pacific et la passer sur Amazon US. C'est ce que j'ai fait lundi et elle m'a été expédiée le jour-même et cela ne devrait pas te revenir beaucoup plus cher...
Effectivement, le tarif est presque identique
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
En plus sur Pacific, tous ces titres sont "on order" et pas "in stock", ce qui laisse vraiment penser qu'il y a un problème avec Pacific
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
C'est uniquement pour cette raison que je suis passé par Amazon car les délais sont pour moi quasi identiques : 3 ou 4 semaines pour le colis arriveCathy a écrit :En plus sur Pacific, tous ces titres sont "on order" et pas "in stock", ce qui laisse vraiment penser qu'il y a un problème avec Pacific
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Parrish (1961) - Delmer Daves
Parrish fut réalisé après Summer Place et avant Susan Slade. Le film narre les aventures d'un jeune homme qui apprend la culture du tabac et s'oppose à son beau père, puissant propriétaire de champs de tabac, le tout sur fond de romances. Ici Delmer Daves se noie moins dans le sentimentalisme et le mélodramatisme. En effet, on a plus l'impression d'un Geant sur fond de culture du tabac, avec documentaire sur cette culture très intéressant au demeurant. Mais la trame dramatique n'est pas absente, avec la mère de Parrish divinement jouée par Claudette Colbert dont ce sera le dernier grand rôle au cinéma dont la morale est sauve car elle épousera le magnat du tabac qui sème la terreur dans la région, et trois jeunes femmes différentes. La première est interprétée par Connie Stevens, loin de son personnage de Susan Slade, elle est y est une jeune travailleuse aux champs, fille facile, aguicheuse, qui vit toutefois relativement bien grâce à une famille soudée sa mauvaise "réputation". Diane Mc Baine est la seconde fille, si elle est aussi aguicheuse, elle est d'une relativement bonne famille et du coup montre les travers de cette jeunesse dorée qui pense à la liberté, à s'amuser et vit sans complexe des aventures sexuelles, sans être mariée (assez curieux d'ailleurs pour l'époque' que l'on montre aussi facilement deux jeunes gens vivant visiblement ensemble sans être marié
Si le film débute comme une bluette, on se dit que l'on va assister à un véritable grand mélo aux multiples rebondissements, il change complètement de genre avec cette évocation du monde féroce de la culture. Delmer Daves filme avec talent ces champs de tabac, cette culture, mais aussi cet incendie qui va sceller le destin du protagoniste.
Ici nous ne sommes donc pas dans le pur registre du mélodrame développé dans Summer Place et Susan Slade, mais dans ces grandes sagas pleine d'amour, de fureur, même si le rythme est parfois un peu lent, il n'en reste pas moins que l'on passe un agréable moment dominé par les prestations de Claudette Colbert et surtout Karl Malden
Parrish fut réalisé après Summer Place et avant Susan Slade. Le film narre les aventures d'un jeune homme qui apprend la culture du tabac et s'oppose à son beau père, puissant propriétaire de champs de tabac, le tout sur fond de romances. Ici Delmer Daves se noie moins dans le sentimentalisme et le mélodramatisme. En effet, on a plus l'impression d'un Geant sur fond de culture du tabac, avec documentaire sur cette culture très intéressant au demeurant. Mais la trame dramatique n'est pas absente, avec la mère de Parrish divinement jouée par Claudette Colbert dont ce sera le dernier grand rôle au cinéma dont la morale est sauve car elle épousera le magnat du tabac qui sème la terreur dans la région, et trois jeunes femmes différentes. La première est interprétée par Connie Stevens, loin de son personnage de Susan Slade, elle est y est une jeune travailleuse aux champs, fille facile, aguicheuse, qui vit toutefois relativement bien grâce à une famille soudée sa mauvaise "réputation". Diane Mc Baine est la seconde fille, si elle est aussi aguicheuse, elle est d'une relativement bonne famille et du coup montre les travers de cette jeunesse dorée qui pense à la liberté, à s'amuser et vit sans complexe des aventures sexuelles, sans être mariée (assez curieux d'ailleurs pour l'époque' que l'on montre aussi facilement deux jeunes gens vivant visiblement ensemble sans être marié
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Si le film débute comme une bluette, on se dit que l'on va assister à un véritable grand mélo aux multiples rebondissements, il change complètement de genre avec cette évocation du monde féroce de la culture. Delmer Daves filme avec talent ces champs de tabac, cette culture, mais aussi cet incendie qui va sceller le destin du protagoniste.
Ici nous ne sommes donc pas dans le pur registre du mélodrame développé dans Summer Place et Susan Slade, mais dans ces grandes sagas pleine d'amour, de fureur, même si le rythme est parfois un peu lent, il n'en reste pas moins que l'on passe un agréable moment dominé par les prestations de Claudette Colbert et surtout Karl Malden
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Rome Adventure (1962) - Delmer Daves
Une jeune bibliothécaire américaine va en Italie pour découvrir la vie amoureuse, et tombe amoureuse d'un jeune architecte.
Dernier film du coffret Warner dont la vedette est Troy Donahue en réalité, mais sans doute était-ce plus vendeur d'en faire un Classic Romances qu'un Troy Donahue Boxset.
Ici nous sommes dans une histoire d'amour traditionnelle, même si les premiers échanges nous laissent supposer un film plus sulfureux que Susan Slade ou Summer Place. En effet dès le début sont évoquées très clairement les désirs "sexuels" des jeunes filles et ce qu'on ne leur permet pas d'apprendre car trop licencieux. La première scène dans la pension pour jeunes filles où travaille Susan Pleshette, ou surtout la confrontation très explicite avec Rossano Brazzi. Car en Italie, les filles sont libres, elles vivent ouvertement leurs relations. Après nous restons dans le domaine de la romance, où sans doute l'amour a-t'il été consommé, mais sans aucune conséquence facheuse pour la jeune fille qui malgré son désir d'éveil sexuel, veut rester une jeune fille fréquentable et qui a peur du "qu'en dira-t'on". Delmer Daves filme donc une belle histoire d'amour sur fond de documentaire sur l'Italie d'abord Rome puis ensuite Pise, Sienne, le Lac majeur tout y passe, avec naturellement l'inévitable roucoulade italienne "Al di la". Le côté vraiment sulfureux est évoqué par l'aventure qu'a vécu ouvertement Troy Donahue avec une jeune Angie Dickinson avant sa rencontre avec Susan Pleshette. Angie Dickinson campe la mauvaise fille sans réelle moralité opposée à Susan Pleshette. Troy Donahue devient un good boy en tombant amoureux de la jeune bibliothécaire et la morale sera naturellement sauve. Même Rossano Brazzi, pourtant bien plus séduisant que ce fade Troy Donahue reste un homme digne, amoureux mais qui restera galant, le charme italien incarné ! On se demandera par contre l'intérêt de la présence du trompettiste Al Hirt dans une scène sans aucun intérêt pour le film, hormis de montrer une italienne fille facile.
Côté sulfureux, on reste donc un peu sur notre faim, la bande annonce étant bien plus prometteuse que le film, il n'en reste pas moins un film porté par la lumineuse et charmante Susan Pleshette (qu'on a souvent l'habitude de voir dans les productions Disney telles Quatre bassets pour un Danois, ou le Fantôme de Barbe noire),Angie Dickinson parfaite en garce.
Bref nous avons une très jolie carte postale de l'Italie, même un peu languissante parfois au départ où on est presque dans le registre du documentaire "à droite le Colisée, à gauche le Mont Palatin, etc".
Mais bon pour ceux qui ont encore une âme de midinette, cette histoire d'amour séduira. Les autres devront passer leur chemin.
Une jeune bibliothécaire américaine va en Italie pour découvrir la vie amoureuse, et tombe amoureuse d'un jeune architecte.
Dernier film du coffret Warner dont la vedette est Troy Donahue en réalité, mais sans doute était-ce plus vendeur d'en faire un Classic Romances qu'un Troy Donahue Boxset.
Ici nous sommes dans une histoire d'amour traditionnelle, même si les premiers échanges nous laissent supposer un film plus sulfureux que Susan Slade ou Summer Place. En effet dès le début sont évoquées très clairement les désirs "sexuels" des jeunes filles et ce qu'on ne leur permet pas d'apprendre car trop licencieux. La première scène dans la pension pour jeunes filles où travaille Susan Pleshette, ou surtout la confrontation très explicite avec Rossano Brazzi. Car en Italie, les filles sont libres, elles vivent ouvertement leurs relations. Après nous restons dans le domaine de la romance, où sans doute l'amour a-t'il été consommé, mais sans aucune conséquence facheuse pour la jeune fille qui malgré son désir d'éveil sexuel, veut rester une jeune fille fréquentable et qui a peur du "qu'en dira-t'on". Delmer Daves filme donc une belle histoire d'amour sur fond de documentaire sur l'Italie d'abord Rome puis ensuite Pise, Sienne, le Lac majeur tout y passe, avec naturellement l'inévitable roucoulade italienne "Al di la". Le côté vraiment sulfureux est évoqué par l'aventure qu'a vécu ouvertement Troy Donahue avec une jeune Angie Dickinson avant sa rencontre avec Susan Pleshette. Angie Dickinson campe la mauvaise fille sans réelle moralité opposée à Susan Pleshette. Troy Donahue devient un good boy en tombant amoureux de la jeune bibliothécaire et la morale sera naturellement sauve. Même Rossano Brazzi, pourtant bien plus séduisant que ce fade Troy Donahue reste un homme digne, amoureux mais qui restera galant, le charme italien incarné ! On se demandera par contre l'intérêt de la présence du trompettiste Al Hirt dans une scène sans aucun intérêt pour le film, hormis de montrer une italienne fille facile.
Côté sulfureux, on reste donc un peu sur notre faim, la bande annonce étant bien plus prometteuse que le film, il n'en reste pas moins un film porté par la lumineuse et charmante Susan Pleshette (qu'on a souvent l'habitude de voir dans les productions Disney telles Quatre bassets pour un Danois, ou le Fantôme de Barbe noire),Angie Dickinson parfaite en garce.
Bref nous avons une très jolie carte postale de l'Italie, même un peu languissante parfois au départ où on est presque dans le registre du documentaire "à droite le Colisée, à gauche le Mont Palatin, etc".
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Oui, d'autant plus que le film de Norman Taurog est assez catastrophique. On y retrouve Connie Stevens et Troy Donahue mais hélas, plus aucune des qualités (la caméra aérienne, les couleurs,...) qui faisaient le charme des films de Daves.Jeremy Fox a écrit :Oui, ç'aurait été plus logique qu'il soit intégré à la place du film de Norman Taurog, nous aurions eu la quadrilogie.Fatalitas a écrit :interessé par les Delmer daves (quel dommage que A Summer place ne soit pas reproposé, en plus de ces films, avec des stf, c'est celui que j'aurai voulu voir en prioroté)
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Jerémy, vu qu'on a souvent les mêmes goûts, comment as-tu apprécié les films de ce coffret Warner Bros. Romance Classics Collection (depuis 3 ans, ton coffret a du arriver depuis) ?
Merci à Cathy pour ses critiques, en passant.
Il est actuellement à $17.49 sur Amazon, je suis tenté de le prendre en même temps que le coffret Errol Flynn westerns (même si deux coffrets, c'est peut-être un peu risqué vis à vis de la douane).
J'hésite aussi avec les Warner Gangsters Collection: Vol. 3 et 4, également bradés au même prix..
Merci à Cathy pour ses critiques, en passant.
Il est actuellement à $17.49 sur Amazon, je suis tenté de le prendre en même temps que le coffret Errol Flynn westerns (même si deux coffrets, c'est peut-être un peu risqué vis à vis de la douane).
J'hésite aussi avec les Warner Gangsters Collection: Vol. 3 et 4, également bradés au même prix..
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Je suis un immense fan des mélos de fin de carrière de Daves. Le plus beau ne ss situe d'ailleurs pas dans ce coffret : il s'agit de Spencer's Moutain que l'on trouve à l'unitésupfiction a écrit :Jerémy, vu qu'on a souvent les mêmes goûts, comment as-tu apprécié les films de ce coffret Warner Bros. Romance Classics Collection (depuis 3 ans, ton coffret a du arriver depuis) ?
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Spencer's Mountain que j'ai également beaucoup aimé, n'est pas un mélo. Je pense que c'est plus une "comédie" familiale, même si le terme "comédie" est à prendre au sens large du terme.
Ce que j'écrivais sur la Montagne des neuf Spencer
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Re: Warner romantic classics le 27 janvier 2009
Merci pour l'info sur Spencer's Mountain, que je ne connaissais pas. C'est pourtant un Henry Fonda + Maureen O'hara, il devrait être bien plus connu que ça !