Série TV : Faites le point sur vos visionnages...

[batfunk]

La troisième saison est effectivement la plus faible,elle perd de vu ses personnages en faveur du spectaculaire mais la quatrième redresse bien la barre, pour une conclusion très satisfaisante.
John Smith est pour un personnages des plus fascinants, avec une immense interprétation de Rufus Sewell.

[batfunk]

The Expanse Saison 5

Après une saison 4 en mode exploration, retour de notre côté du système solaire dans cette cinquième saison. L'équilibre du système solaire vacille à nouveau dangereusement grâce à des changements d'alliances, certains personnages explorent leur passé et étoffent ainsi leurs personnages et d'autres disparaissent dont un de manière totalement inattendu. A noter une désespérée et imprévisible bataille spatiale et un cliffhanger qui annonce du très lourd pour la dernière saison
Mission accomplie , The Expanse reste le meilleur space opéra depuis BSG 2003

[Supfiction]

Terminé. Avec le film de Tullio Giordana, la plus belle fiction que j'aurais vu cette année, voire même sur plusieurs années. Comme la météo qui parle de 3 mois de précipitations en 24 heures, j'ai versé autant de larmes en 12 heures de visionnage que durant toute une décennie.

Après une saison 3 un peu décevante, la saison 4 revient à un très haut niveau. Toujours aussi superbement écrit et fluide malgré les multiples temporalités et surtout toujours aussi juste et émouvant.

Je jette un coup d’œil à l’instant au premier épisode puisque l’intégrale est sur Prime..

Tiens, Monsieur Seaver est de retour.

[batfunk]

The Looming Tower(2018)(Amazon Prime)

Adaption du livre The Looming Tower: Al-Qaeda and the Road to 9/11 de Lawrence Wright,cette mini-série dresse, comme son modèle, un tableau des évènements qui ont mené aux attentats du 11 septembre 2001.
La principale différence, c'est que la série se focalise essentiellement sur la guerre des services entre le FBI et la Cia et qui serait en grande partie responsable de la réussite des attentats. Et ce qu'on voit est hallucinant. On a tout d'abord une cellule du renseignement de la CIA nommé Alec, dirigée comme une secte par Martin Schmidt(flippant Peter Saarsgard), sorte de gourou ayant une emprise totale sur ses employées,fascinées. Schmidt considère Alec comme sa chose et refuse de partager ses informations avec la cellule I-49 du FBI,son équivalent, qu'il déteste.
Pourquoi? Parce qu'elle est dirigée par John O'Neill(formidable Jeff Daniels), qui est tout son contraire :brilliant, grande gueule et chaleureux.
Formidable opposition, où tous les coups tordus sont permis, sous le regard de supérieurs incompétents(Seul Dick Clarke est épargné, les scènes avec Condoleezza Rice sont inénarrables) et dans un contexte politique agité( affaire Monica Lewinsky, élection agitée de Bush Jr)
Mais la série n'oublie pas non plus les ressorts politiques et religieux de ces attentats. Et qui mieux qu'Ali Soufan(Tahar Rahim, merveilleux de pudeur et de sensibilité) pour illustrer l'immense fracture entre le monde musulman et l'occident. Subalterne de O'Neill, il va d'abord se confronter aux préjugés de ses collègues à l'égard des musulmans(son nom est systématiquement écorché) puis servir de botte secrète à l'étranger par sa connaissance de la culture musulmane(il est né libanais). Là encore, il se cogne contre les préjugés de ses coreligionnaires, qui le considèrent plus comme un Yankee qu'un musulman.
Le gouffre entre ces deux mondes est aussi illustré par les scènes à l'étranger(camps afghans et ville yéménites misérables) et le choc ressenti par les terroristes, au contact de l'american way of life: Il faut voir le regard, entre autre, de ces pauvre garçons à la vue du luxe occidental ou d'une simple cheville féminine
Mais la série refuse à juste titre l'impossibilité d'une communication et multiple les passerelles:l'amitié entre O'Neil et un général yéménite, la passion entre Ali Soufan et une Belle américaine,la mise en parallèle d' une prière dans une église et une mosquée...
Une Belle série aux allures de docu drama(images d'archives et fiction sont intraséquement mêlés), anti spectaculaire(le final historique est pudiquement filmé) et limpide sur l'enchaînement des évènements et des erreur humaines qui ont mené à ce désastre.

8/10

[Roilo Pintu]

WandVision - série TV (Disney+ 2021)

Dans la tapisserie du MCU, la série WandaVision est une bonne surprise, une bonne opportunité pour sortir de son canevas habituel et bien usé, étendre son univers en osant enfin faire quelque chose différent, avec un récit suffisamment fermé pour ne dépasser cette saison, et en laissant les portes ouvertes, ou les pistes narratives pour leurs films à venir.
9 épisodes d’une durée moyenne de 30 minutes, pour explorer le deuil, l’importance que l’on peut donner au souvenir, à l’imaginaire, en substitut du réel, tout en rendant hommage à la télévision américaine. Un arc qui s’intéresse moins à l’introduction du prochain sidekick ou du prochain méchant, mais plus à l’évolution de son personnage central sans forcément choisir la facilité (le mensonge sur lequel repose la série, au détriment des autres, même si les conséquences sont rapidement balayées).
Et si le final se termine dans une menace très premier degré, la série reste rythmée et offre assez de rebondissements et de ruptures pour maintenir l’intérêt (un joli clin d’œil à l’univers X Men qui s’inscrit bien dans le récit), et avec un duo qui fonctionne bien (Paul Bettany est plutôt bon, entre son côté père de sitcom loufoque et le personnage terrifié par son incompréhension et l’inconnu).
Une bonne surprise.

[Colqhoun]

11.22.63
La mini-série démarre sur les chapeaux de roue, avec des éléments qui laissent présager de bonnes choses, et soudainement, en l'espace d'un épisode, on tombe dans une sorte de routine chiante où plus rien ne se passe, avant de conclure l'affaire sur un ultime épisode au rythme effréné. Mais à ce moment-là, on se fout déjà totalement de tout ce que ça raconte et la conclusion banale et ennuyante n'aide pas à arranger les choses. Je ne sais pas ce que vaut le bouquin de King, mais son adaptation est misérable.

[Flol]

Le bouquin est l'un des meilleurs King des 10 dernières années. Et sachant qu'il a sorti environ 85 bouquins depuis 2010, c'est pas peu dire.

[harry]

11.22.63
La mini-série démarre sur les chapeaux de roue, avec des éléments qui laissent présager de bonnes choses, et soudainement, en l'espace d'un épisode, on tombe dans une sorte de routine chiante où plus rien ne se passe, avant de conclure l'affaire sur un ultime épisode au rythme effréné. Mais à ce moment-là, on se fout déjà totalement de tout ce que ça raconte et la conclusion banale et ennuyante n'aide pas à arranger les choses. Je ne sais pas ce que vaut le bouquin de King, mais son adaptation est misérable.

Ça m'avait fait a peu près pareil a la vision, ça commence bien, ça ronronne un peu beaucoup au milieu et ça sprinte vers la ligne d’arrivée en faisant tomber presque toutes les haies. Dommage.

Par contre il me reste un bon souvenir de la série.

Spoiler (cliquez pour afficher)

[Colqhoun]

Fini Raised by Wolves de Papy Scott.
Rapidement, c'est assez élégant, inédit sur plusieurs aspects, mais la série peine à dépasser ses propositions de départ. Là où les premiers épisodes laissent augurer des questionnements philosophiques sur l'humanité des androïdes, sur la notion d'athéisme chez ses derniers, alors qu'ils sont le fait de créateurs, et que l'opposition avec un groupe ennemi qui pratique une religion monothéiste assez peu tolérante pourrait amener la série sur un terrain théologique, au final tout n'est pas vraiment approfondi. Comme souvent dans ce genre d'univers de sf, les épisodes distillent peu à peu des mystères qui vont servir à annoncer la saison suivante, ce qui fini par cannibaliser ce que la série racontait durant ses premiers épisodes. Les mystères de la planète se retrouvent au coeur de l'histoire et l'on évolue alors vite vers quelque chose qui rappelle les deux méfaits post-alien de Scott, à savoir Prometheus et le fantastiquement nanar Alien Covenant. La toute fin de cette première saison n'est finalement rien d'autre qu'une redite de choses déjà montrées dans Alien et ses suites, ici dans un contexte différent et avec des créatures différentes. Mais les principes restent identiques et la conclusion de cette première saison tient de la grosse blague et fait s'écrouler ce que la série semblait proposer durant ses premiers épisodes.

[Pacaya]

J'ai commencé la série Creepshow (2019)

Je pense n'avoir rien vu de pire cette année (et pourtant, j'ai vu quelques daubes). Chaque épisode est constitué de deux histoires d'une vingtaine de minutes.

Le premier épisode est d'une nullité abyssale : la première histoire m'a fait penser au sketch Mauvaise Herbe du premier film, déjà pas terrible (les deux histoires ont été écrites par Stephen King, et les deux ont été publiées dans les 70's dans Cavalier). Pourquoi vouloir adapter un truc pareil ? La seconde histoire n'a aucun intérêt : on y voit les occupants d'une maison de poupées se faire couper la tête. Oui, oui, des poupées se font couper la tête. Heureusement que c'est Nicotero à la prod éxé. La réalisation de ce segment est particulièrement dégueulasse.

Après 45 minutes de purge, je me suis demandé comment on pouvait sortir un truc aussi minable pour un premier épisode ? Je pige pas. Je ne comprends pas que des mecs lisent ça, et se disent "c'est super, take my money".

J'ai enchainé avec le premier segment du second épisode. C'est à la limite du nanar. J'en ai ri tellement c'était ridicule et mal monté. Ca pue tellement le manque de thunes que les FX sont des dessins. Pas des dessins animés hein... Juste des dessins. Ils essaient de faire passer un parc avec trois arbres pour Oradour-sur-Glane. Mais le pire, c'est l'histoire qui m'a fait inévitablement penser à Dog Soldiers. Ah merde, là aussi, c'est une histoire de loup garou. C'est honteux. Au passage, l'image est dégueulasse, comme filmée par une caméra TV avec un shutter trop rapide.

Bref, j'arrête là le massacre, conscient que j'aurais pu me mettre tranquille devant salto ou mater des trucs vachement mieux foutus, comme Camping Paradis.

[Spongebob]

Friends : The Reunion (Salto)

J'ai rarement vu un programme aussi triste. Alors oui la nostalgie fonctionne forcément quand on voit ce formidable casting de nouveau réuni. A ce niveau là c'est presque un reflexe pavlovien. Je ne suis pas fan de la série mais comme beaucoup de mes contemporains j'ai grandi avec elle et je l'associe avec mon adolescence. Mais au delà de cet aspect madeleine de Proust le déroulé de l'émission est vraiment loin d'être parfait. C'est un show à l'américaine où tout le monde est forcément formidable et où on n'évoque que les bons souvenirs. C'est donc évidemment très lisse et sans grand intérêt. Mais bon ça je m'y attendais un peu. Ce qui m'a plus étonné c'est la pauvreté de certaines interventions. Certains guests passent faire un coucou qui n'apporte absolument rien. C'est assez navrant. Le pire étant les quelques stars actuelles qui viennent se mêler au show sans vraiment de cohérence ou de logique. Le summum étant atteint lors d'un défilé de mode extrêmement embarrassant mêlant

Spoiler (cliquez pour afficher)

Cara Delevingne, Cindy Crawford et... Justin Bieber en patate

Du grand n'importe quoi.
En revanche gros point positif d'avoir autant mis en avant les créateurs de la série Marta Kauffman et David Crane. J'avais peur qu'il n'y en ai que pour les comédiens. J'ai aussi beaucoup ri devant les images de tournages et autres bêtisiers que je ne connaissais pas ("Pivot !" ).

Ce que je trouve le plus triste au final c'est de voir à quel point certains acteurs ont vieilli. Certains plus mal que d'autre (coucou Courtney). Matthew Perry semble avoir de sérieux problèmes d'élocution mais il parait qu'il revenait de chez le dentiste et qu'il avait mal aux dents. Mouais. En tout cas ça fait mal de voir à quel point le temps a passé pour ces gens mais aussi pour nous. Je dois avouer que ça m'a mis un petit coup au moral. Je déconseille donc ce programme à tous les mélancoliques dépressifs. Ça ne va pas vous faire du bien.

[tenia]

Matthew Perry, faut dire aussi qu'il sort 1 année sur 2 de cure de désintox (l'autre année, il doit y être), à force, ça laisse des traces. Une amie habitant NY et fan de shows de Broadway l'a déjà croisé plusieurs fois, elle disait qu'il avait souvent l'air excessivement fatigué, limite dans les vapes. Autant son apparence fait relativement plus jeune que Matt LeBlanc et ses cheveux gris, autant LeBlanc semble avoir en vrai bien mieux vieilli que lui.
C'est triste en tout cas.

[didiersept]

niveau maquillage c'est un kilo chacun...
pathétique...
en plus vu que je n'ai jamais adhéré à cette série...
je les plains.

[halford66]

EDEN sur C+ tous les jeudis en 2ème partie de soirée,découverte par hasard car quasiment aucune pub.

Série australienne dont le point de départ est la disparition d'une fille Hedwig,chaque épisode s'attarde sur un personnage.

Ne regardant quasiment plus de séries,c'est une bonne surprise , j'ai vraiment accroché et j'ai hâte d'en connaître le dénouement !

L'actrice qui interprète Hedwig-Bebe Bettencourt-(à gauche) est magnifique dans tous les sens du terme

[batfunk]

Trapped Saison1(2015) (Amazon Prime Uk)

Bienvenue à Seyðisfjörður, charmante et tranquille bourgade islandaise, où il ne se passe littéralement rien ! (demandez aux jeunes du coin... )Heureusement, un magnifique tronc humain, repêché par un bateau dans ses filets, va briser la monotonie et faire remonter à la surface des tensions biens enfouies sous la neige, disons, abondante.
L'une des idées brillantes et bien amenées de cette série, c'est de couper cette ville, déjà bien isolée, du monde. Cette contrainte va obliger Andri,
(excellent Ólafur Darri Ólafsson) , le chef de la police locale à se remettre en selle, lui qui était venu ici pour s'y enterrer.
À travers cette enquête, Trapped dresse à la fois un portrait sans fards de la société islandaise, fragilisée par la crise financière de 2008 et proie facile pour les mafieux internationaux de tout poil et le tableau d'un microcosme humain, où tout le monde connaît tout le monde et où, sous couvert de tutoiement et de claques dans le dos, la médisance et l'hypocrisie sont reines.
Personnages complexes et fouillés(y compris les secondaires, l'adjointe Hinrinka est un formidable bout de femme) , relations humaines crédibles qui évoluent en fonction des évènements, absence totale de manichéisme (hormis le caricatural enquêteur incompétent de la capitale ) , une résolution amenée finement et qui éclaire à posteriori certains comportements obscures, magnifiques décors glacés acteurs du scénario, beau thème musical de
Jóhann Jóhannsson(Prisoners, Premier contact), c'est un quasi sans faute.
La conclusion de la saison 1 est superbe, avec un plan d'Andri d'une tristesse infinie... La probité ne paie clairement pas.
J'ai clairement pensé aux romans policiers d'Arnaldur Indriðason, à ceux de Simenon et c'est le plus beau compliment qu'on puisse lui faire

8/10

Dispo sur Amazon Prime UK(sous titres anglais, avec quelques passages en anglais intégral)