SFU n'a jamais été une série des plus joyeuses mais atteindre un tel niveau de pessimisme c'est du jamais vu. Est-ce une volonté du scénariste de montrer qu'un couple hétéro ne pourra jamais être heureux alors qu'un couple homo peut l'être ? Quand on voit que le scénariste a clairement afficher son parti pris contre Bush et la guerre en Irak (une remarque par épisode pratiquement, à partir des épisodes 5 et 6 il me semble) à travers le personnage de Claire, on est en droit de se poser la question.
J'ai vraiment détesté le traitement infligé aux personnages de Nate et Brenda. Je n'ai jamais vu une série où un personnage principal, Nate, est rendu aussi exécrable.
Je dois avouer que je ne supportais plus ce personnage alors qu'il m'avait beaucoup émue lors de l'épisode 501 par exemple. Il est négatif et pessimiste jusqu'au dernier épisode quand il vient hanter Brenda. Et que dire du personnage de Brenda ? En gros, le message du scénariste est que Brenda ne changera jamais. Elle restera toujours une égocentrique insensible et incapable de se remettre en question. Tous les personnages changent sauf elle. Elle ne pleure pas à l'enterrement de Nate, elle vient en voiture rouge (voiture qu'on n'avait jamais vu avant mais ce n'est pas grave
) et enfin, elle dépose Maya comme un paquet chez Ruth. Un peu trop facile. Bref, mon avis est plus que mitigé.
Au contraire. Il faut comprendre que cet enfant, elle a eu du mal à l'avoir et donc, oui, elle n'a pas voulu faire de tests car elle savait que si l'enfant avait un problème, Nate lui aurait demandé de se faire avorter. J'ai trouvé l'attitude de Nate plus égoïste que celle de Brenda. Peut-être parce que je suis une femme... 
), mais j'ai vraiment le sentiment que cette série va (si ce n'est pas déjà fait) changer ma vision des choses. Alan Ball m'a donné une leçon de vie. Et je suis heureux de lire que, finalement, je ne suis pas le seul à penser une telle chose.
