Columbo

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Steed3003
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Re: Columbo

Message par Steed3003 »

Les chroniques d'Alligator viennent d'être publiées sur Le Monde des Avengers :

http://www.theavengers.fr/supplement/ho ... aison1.htm
http://lemondedesavengers.fr: le site dédié aux séries et films cultes
gedeon67
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Re: Columbo

Message par gedeon67 »

merci pour ces excellentes chroniques...ce qui est marrant c'est de revoir l'ensemble de la série ( je ne parle pas du "revival" de la fin des années 90 jusqu'aux années 2000 car pour moi Peter Falk est devenu beaucoup trop vieux pour le rôle et ça n'a plus du tout d'intérêt...en plus il cabotine beaucoup trop à mon gôut ) et de s'apercevoir que par rapport à ses souvenirs d'enfance on a effectivement de très bonnes et aussi de très mauvaises surprises...

ainsi j'avais découvert la série à la fin des années 70 et je tenais ces épisodes comme permi les meilleurs...j'avais d'ailleurs eu du mal à découvrir les premières saisons par la suite ...grave erreur ...il y a beaucoup de très mauvais épisodes dans ces saisons ( désolé je n'ai plus en tête les numéros )...à commencer justement par "un match dangereux" ...l'un des plus faibles ( malgré je le reconnais un astucieux piège final ) de toute la série : acteurs sans envergures , mise en scène vraiment quelconque , scénario ridicule - on ne peut pas croire une seconde que les protagonistes qui doivent s'affronter pour un championnat du monde vont la veille faire causette dans un petit resto italien et se faire une tite partie histoire de ...- bref rien ne fonctionne vraiment dans cet épisode...et surtout tout fait "cheap" ...ce championnat mondial à la saveur d'un tournoi de quartier ...dialoguistes et éclairagistes en vacances visiblement...mobile peu crédible...pour moi ça vaut 2/10 pas plus...

pas d'accord non plus avec l'épisode de Spielberg...j'aime beaucoup ...on sent tout de suite la classe de la mise en scène ...simple , précise et malgré on l'imagine un budget limité il insuffle tout de suite une patte indélébile à cet épisode...d'autre part j'ai une sympathie pour JacK Cassidy qui insufflera tout comme Robert Culp un charisme aux méchants incarnés dans la série ( 3 ou 4 épisodes chacun ) réjouissant et qui feront défault hélas à beaucoup d'épisodes...le pauvre mourra bêtement en 76 dans l'incendie de sa maison brulé vif dans son sommeil par une cigarette restée allumée...
Alligator
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Re: Columbo

Message par Alligator »

Columbo : Candidate for crime (Candidat au crime, Boris Sagal, 1973)

http://alligatographe.blogspot.com/2009 ... crime.html

La pause Columbo a été longue, ce qui peut sans doute expliquer mon grand plaisir à m'y immerger à nouveau. C'est un point qui'il ne me faut pas oublier à l'heure de bien analyser l'enthousiasme frissonnant procuré par cet épisode.
Car je le trouve très bon, très bien écrit avec sa structure bi-polaire (entre le meurtre proprement dit et la manipulation ourdie pour le cacher). En effet, dans un premier temps, le sénateur Hayward (Jackie Cooper) tue son aide de campagne électorale par amour, tout en faisant accroire que l'on tente de l'assassiner et que le ou les meurtriers se sont mépris sur leur victime. Dans un second temps, il organise une spectaculaire fausse tentative d'assassinat sur sa personne.

On retrouve un formidable acharnement, cette méticulosité de Columbo qui a reniflé l'entourloupe en vieil animal à qui on ne l'a fait pas. La façon dont il assaille les deux tourtereaux est assez stupéfiante de violence. On voit littéralement les coups qu'il assène à Jackie Cooper et la petite Tisha Sterling dans leurs regards de plus en plus inquiets lors d'interrogatoires qui n'en ont pas l'air mais bien la chanson. Ce qui est fabuleux dans les bons épisodes de Columbo, c'est cette capacité du lieutenant à attaquer ses suspects de manière si finaude qu'ils leur aient bien difficile de contre-attaquer sans se dévoiler dangereusement. Il faut pointer là encore l'imagination et l'ingéniosité d'écriture des équipes de scénaristes. Ici, il ne s'agit pas d'un combat d'égos mais bien d'intelligences, de convictions entre deux fins stratèges. Malheureusement, en dépit d'une bouille sympathique, Jackie Cooper ne joue pas toujours très juste. Quelques regards et mimiques en disent beaucoup trop long sur la culpabilité de son personnage, de façon trop visible pour être en adéquation avec sa profession et la finesse avec laquelle il a conçu et perpétré son crime. Il manque parfois de sang-froid. Les autres comédiens sont suffisamment convaincants par contre.

Ai-je la berlue? Mais j'ai l'impression que c'est la première fois (j'ai des doutes : je repense au pilote avec Gene Barry) que l'on voit un supérieur de Columbo. Ici, en tout cas, Regis Cordic est assez mis en valeur pour que je note sa présence. Reste qu'il se peut que je me fourvoie. Pas grave.
Alligator
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Re: Columbo

Message par Alligator »

Columbo : Double exposure (Subconscient, Richard Quine, 1973)

http://alligatographe.blogspot.com/2009 ... osure.html

Un très bon Columbo, décidément cette saison 3 s'annonce prometteuse. Cependant il faut pour cela admettre un postulat de départ qui persiste personnellement à agacer mon scepticisme récurrent : le subliminal. Des photos subliminales sont au coeur de cette affaire, dans le crime comme dans sa résolution. Passé ce léger inconvénient, l'épisode est en tout point remarquable.

La prestation de Robert Culp est encore une fois de très haute volée. Son physique, ses prédispositions et caractéristiques naturelles sont une nouvelle fois très bien mises en valeur. Il joue à merveille l'arrogance et la vanité de ces gens dont la culture et l'aisance logique portent à leur faire croire qu'ils sont extraordinairement intelligents. Sans aller jusqu'aux théories d'Howard Gardner sur les intelligences multiples, c'est sans doute un des bienfaits de cette série que de démontrer combien le concept d'intelligence est plus complexe que le "bon" sens commun nous le laisse à penser. La confrontation entre le docte professeur et l'humble lieutenant soulève une belle poussière d'hypocrisie qui embrume les desseins de l'un comme de l'autre... ou du moins s'y essaie. Progressivement, comme de coûtume, les réelles convictions du lieutenant se font jour alors que le criminel s'énerve de plus en plus d'être le jouet des feintes et tergiversations de Columbo.

Dans ce petit jeu vient s'ajouter une deuxième victime, dont la benoite naïveté ainsi que l'ambition sans scrupule d'entamer une carrière de maître-chanteur vont lui coûter très cher. L'acteur, Chuck McCann, à la physionomie marquante tout autant que sympathique est une de ses têtes qu'on a vues un peu partout à la télévision : dans Chips, Bonanza, Kojak et plus récemment dans Mad about you.
Petit élément amusant : c'est la première fois à ma connaissance que Columbo fait ouvertement allusion à un épisode précédent (Candidat au crime) en parlant de l'affaire Hayward qu'il vient de clore et en indiquant qu'il n'a pas eu le temps de manger.

Fait remarquable qui devrait attirer d'entrée l'attention du spectateur : on suit les manigances de Robert Culp sans comprendre goutte à ce qu'il est en train de faire. Ce n'est que progressivement que les morceaux de ce puzzle se mettent en place pour faire sens. Un début très astucieux qui met l'eau à la bouche et lance admirablement un épisode très bien écrit où le spectateur prend un plaisir quasi constant.
Alligator
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Re: Columbo

Message par Alligator »

Columbo : Mind over Mayhem (Au-delà de la folie) (Alf Kjellin, 1974)

http://alligatographe.blogspot.com/2009 ... ayhem.html

Un Columbo décevant à plus d'un titre avec un des dénouements les plus mauvais que j'ai eu à voir jusque là dans la série. D'ailleurs s'agit-il vraiment d'un dénouement à proprement parler? On est en droit de se poser la question. En éludant la résolution de l'affaire par démonstration de preuve, la scénario ne dénoue rien. C'est par la pression affective que Columbo oblige le meurtrier à avouer son crime et non par l'irréfutable logique. A vouloir innover à tout prix, les auteurs parfois perdent le fil de l'enquête et du bon sens. Faute de preuve, Columbo se contente d'accuser le fils pour que le père avoue. C'est indigne bon sang! De la basse manoeuvre, en totale inadéquation avec la jugeotte et les performances columbiennes. Quoiqu'il en soit, là où le fidèle spectateur attend le coup de massue du raisonnement advient une besogne infâme de pression psychologique primaire. Columbo aurait attaché son suspect et l'aurait tabassé à coup de bottin, c'eut été du pareil au même! S'il n'y avait que cette fin d'épisode désastreuse... malheureusement, il y a également José Ferrer dont les expressions restent terriblement limitées. Son jeu à l'économie frise... que dis-je, fait une permanente à la radinerie. A sa décharge, son personnage fait preuve d'un cynisme redoutable mais on aurait pu voir dans son geste assassin une marque d'amour paternel que l'on ne retrouve pas exprimée par ailleurs. Bref, José Ferrer n'a pas l'air très concerné. L'affrontement avec Columbo n'a même pas lieu.

C'est ailleurs que l'on prend du plaisir. Malheureusement, loin de l'essentiel. Quelque clins d'oeil amusants. Notamment le petit génie qui s'appelle Steve Spielberg dont la bouille rappelle également vaguement celle du cinéaste. Et évidemment l'utilisation de Robby le robot de Forbidden planet (Planète interdite) de Wilcox est sans doute l'intérêt majeur pour le fanatique de ce grand film de science-fiction des années 50. Avec Leslie Nielsen (Attente s.01.e05 - Jeu d'identité s.05.e03), avec Anne Francis (Accident s.01.e.06 - Le spécialiste s.02.e.06) et maintenant avec Robby, les liens entre ce film et la série Columbo sont nombreux.

Au générique, le nom de Robert Walker m'a fait sourciller. Le grand comédien Robert Walker, époux malheureux de Jennifer Jones et personnage suprêmement inquiétant dans "L'inconnu du Nord-Express" d'Hitchcock, dans ce fameux criss-cross du suspense, toujours vivant à l'époque? Il me semblait qu'il était décédé dans les années 50. Et puis le nom Walker étant sans doute plutôt fréquent, j'ai pensé qu'il s'agissait d'un homonyme et paf! apparait à l'écran un jeune type qui a tout de Robert Walker, sauf l'âge bien entendu. Son fils sans doute, ce qu'Imdb m'a confirmé plus tard. Portrait craché presque effrayant.

Dans cet épisode insipide -n'ayons pas peur des mots- quelques autres petits éléments sont à noter comme par exemple la mise en avant des balbutiements de l'informatique, rigolos aujourd'hui par leur archaïsme. La petite scénette d'introduction de Columbo est assez marrante. Il vient chercher son chien dans une sorte d'école de dressage car son animal fait déprimer les autres chiens. Ce chien est un autre de ces éléments descriptifs qui à l'instar de la Peugeot brinquebalante ou de l'imperméable rapiécé symbolisent la nullité apparente de Columbo qui lui sert de cheval de Troie pour être sous-estimer par ses adversaires. "Le chien" est tellement mou et inutile que Columbo ne parvient pas à lui trouver un nom ni une autre place que la banquette passager de sa voiture. Une sorte de miroir dans lequel Columbo aime à se regarder flageollant et grotesque pour mieux convaincre sa proie qu'elle n'a rien à craindre de lui. C'est un personnage important de la série qui prend progressivement une part de plus en plus imposante, surtout pour parer le personnage de Columbo d'un aspect comique renversant les valeurs et qui a l'avantage de conforter les spectateurs dans leur position privilégiée, celle de ceux qui savent et à qui on ne l'a fait pas, au contraire des meurtriers.

Si quelqu'un peut m'expliquer ce qui est passé par la tête des traducteurs au moment de choisir ce titre français hors de propos...
Alligator
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Re: Columbo

Message par Alligator »

Columbo: Swan song (Le chant du cygne) (Nicholas Colasanto, 1974)

http://alligatographe.blogspot.com/2009 ... -song.html

Voilà le genre d'épisode pour lequel je n'ai pas toutes les clefs faute d'une culture adéquate. Pour bien en balayer les moindres recoins, il importe de connaitre son Johnny Cash par coeur. Ayant vu dernièrement Walk the line, biopic sur ce chanteur country, je comprends et apprécie d'autant mieux ce que signifie ce personnage de Tommy Brown, chanteur de country chrétienne. Les chansons prières au seigneur viennent faire écho au début de la carrière de Johnny Cash, qui avait tenté de faire son trou dans le gospel. Les rapports entre son personnage et sa femme jouée par une immense Ida Lupino (qui n'en est pas à sa première : elle joue dans Accident) sont en revanche assez éloignés de ceux qu'il avait vécu avec June Carter.

Quand je voyais cet épisode et que je ne connaissais pas encore Johnny Cash, je me demandais quelle était la part d'accointance entre le récit et la réalité. Des images de concert achevaient de m'en convaincre. Impression renforcée par l'intonation de Cash en version originale, associée à sa gestuelle : il ne joue pas très bien, ce n'est pas son métier, c'est un chanteur-musicien avant tout. En version française, cela passe mieux. Et puis pas de besoin de se pointer le torse en disant "I", "me" et myself" à tout bout de champ, à la longue cela se voit, m'sieur Cash. Son rythme est très bon mais sa voix laisse percevoir qu'il tente de jouer. Il y a quelques exagérations, quelques tons en trop parfois. C'est fort dommage parce que cet épisode est fort bien bâti et surtout bien mis en scène. C'est peut-être sur ce point que j'ai été ravi. Le tempo de jeu des comédiens, les idées de mise en scène et l'accompagnement musical sont sans doute les trois éléments majeurs pour expliquer mon grand plaisir à suivre cette enquête.

Plusieurs scènes sont formidables et agrémentent le récit, lui donnent un sel particulier avec pour conséquence de maintenir l'attention du spectateur. A titre d'exemple, je citerais les toutes premières investigations de Columbo sur le lieu du crime. Une discussion d'experts se développe entre Peter Falk et John Dehner, envoyé spécial d'une compagnie d'assurance. Le balancement du personnage entre une enquête rendue soudain fort intrigante par Columbo et l'équipe de journalistes venus l'interviewer est encore une judicieuse idée de mise en scène.
J'évoquerais volontiers le dialogue entre Columbo et Lucille Meredith (qu'on avait déjà vue dans Candidat au crime 3.03) dans l'atelier de confection : savoureux moment ou bien encore l'exceptionnel numéro de charme auquel se livre Vito Scotti (six Columbo à lui tout seul : Candidat au crime 3.03, Le chant du cygne 3.07, Réaction négative 4.02, Jeu d'identité 5.03, Portrait d'un assassin 9.01) dans son meilleur rôle sans doute, un croque-mort qui essaie de convaincre vainement Columbo de souscrire une convention obsèques.
Je ne sais si c'est la faiblesse de jeu de Cash qui a incité les scénaristes à incorporer au script des scénettes-parures assurées par des comédiens confirmés? Possible. Quoiqu'il en soit, cela fonctionne merveilleusement pour ma part, je suis conquis.

On a droit encore une fois à une séquence jouant sur les piètres aptitudes physiques du lieutenant de Columbo à son retour d'un périple en avion. Il met un certain temps à s'en remettre pour notre plus grand et cruel bonheur.

L'épisode oblige également le spectateur à accepter un préalable a priori difficile à avaler : le crime perpétré par crash d'avion. Tommy Brown (Cash) tue sa femme (Lupino) en sautant en parachute et en laissant l'avion s'écraser. Malgré cela, le foisonnement d'idées décoratives ou structurelles au scénario rend la lecture très homogène et crédible. Du début à la fin, on est accroché. Les scènes finales de l'aéroport ménagent une sorte de suspense improbable : comment? Columbo va-t-il laisser filer sa proie? Est-ce possible? Le dénouement, à cet égard, est bien fichu.

Un très bon épisode en dépit de caractéristiques qui auraient pu constituer de graves déséquilibres et qui est épicé de musique rock country au rythme qui se laisse diablement retenir, du moins à qui l'oreille et les goûts en donnent la permission.

J'aime beaucoup cet épisode malgré le jeu de Cash lequel ne manque pas de charme pourtant, une espèce de sympathie naturelle qui donne à sa relation à Columbo un attrait bien spécial. Columbo a rarement été aussi faux-derche, manipulateur et néanmoins l'on sent qu'il apprécie son "assassin". On est très loin des batailles à fleuret non moucheté, des duels acharnés et féroces mais c'est tout de même une rencontre charmante.

A noter la courte apparition de Sorrell Booke (le Boss Hogg de Shérif fais-moi peur) en manager de Tommy.
Alligator
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Re: Columbo

Message par Alligator »

Columbo : Negative reaction (Columbo: Réaction négative) (Alf Kjellin, 1974)

http://alligatographe.blogspot.com/2009 ... ction.html

Un Columbo un peu décevant. D'abord je m'attendais à un peu plus de la part Dick Van Dyke. A vrai dire, il ne donne pleine mesure de sa personnalité sur la fin qu'à partir du moment où son personnage atteint le paroxysme de son exaspération devant l'outrecuidance de Columbo.

D'autre part on aura quelques difficultés à considérer le dénouement comme prestigieux. Encore une fois, Columbo ne parvenant pas à trouver de preuve se livre à une vulgaire manipulation de son suspect lequel fait preuve d'un manque de réflexion pour le moins impressionnant d'imbécilité tout le long du téléfilm, laissant plusieurs indices compromettants d'une façon si grossière qu'on peine à lui trouver des circonstances atténuantes.

Heureusement que l'épisode contient son lot de petites perles intéressantes à miroiter, à commencer par l'énième participation de Vito Scotti, mais cette fois-ci il ne joue ni un majordome français ni un restaurateur italien, rien de sélect, mais bien une pauvre cloche, mal rasé, saoul et d'un air philosophe qui se gratte la barbe en répondant un peu endormi aux questions de Falk. N'empêche ce bonhomme me plait. Il joue bonardement.

Pour finir, l'épisode cultive encore plus la mythologie "anti-Columbo" en insistant sur une trilogie de caractéristiques dépréciatives. On pourrait presque parler de quadrilogie mais il n'est fait qu'allusion au chien. D'abord la voiture fait une entrée en scène des plus comiques. La scène de meurtre ayant lieu dans une casse, le policier qui surveille l'endroit croit dans un premier temps que le lieutenant vient vendre sa vieille Peugeot pourrie. La décrépitude du vestiaire columbien est à l'honneur dans le dispensaire d'un quartier pauvre où il vient interroger Scotti. La bonne soeur qui l'accueille croit également avoir affaire à un clochard devant l'aspect peu ragoutant de son imperméable et tente de lui en passer un en meilleur état, ainsi qu'une soupe bien chaude. Quand il aura réussi à décliner son identité, elle restera persuadée qu'il est déguisé en clodo pour s'intégrer à la faune locale et mieux mener son enquête. Pour finir de rabaisser le personnage, le scénario va même jusqu'à prévoir un examinateur du permis de conduire qui préfère sans façon sortir du véhicule de Columbo tant le bougre est mauvais conducteur. Sueurs froides pour l'examinateur, sourires pour le spectateur.

En somme, un épisode sympathique dont l'écriture ne frôle malheureusement pas la perfection.
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hansolo
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Message par hansolo »

gedeon67 a écrit : ainsi j'avais découvert la série à la fin des années 70 et je tenais ces épisodes comme permi les meilleurs...j'avais d'ailleurs eu du mal à découvrir les premières saisons par la suite ...grave erreur ...il y a beaucoup de très mauvais épisodes dans ces saisons ( désolé je n'ai plus en tête les numéros )...à commencer justement par "un match dangereux" ...l'un des plus faibles ( malgré je le reconnais un astucieux piège final ) de toute la série : acteurs sans envergures , mise en scène vraiment quelconque , scénario ridicule - on ne peut pas croire une seconde que les protagonistes qui doivent s'affronter pour un championnat du monde vont la veille faire causette dans un petit resto italien et se faire une tite partie histoire de ...- bref rien ne fonctionne vraiment dans cet épisode...et surtout tout fait "cheap" ...ce championnat mondial à la saveur d'un tournoi de quartier ...dialoguistes et éclairagistes en vacances visiblement...mobile peu crédible...pour moi ça vaut 2/10 pas plus...
c'est marrant, c'est pourtant un episode que je trouve très réussi.
mais il est vrai que je ne l'ai pas revu depuis longtemps!
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Re: Columbo

Message par chrislou »

J'ai fini il y a peu la première saison dans son intégralité, en respectant l'ordre chronologique..
l'épisode pilote de 1968 est vraiment excellent je trouve, après c'est variable, celui que j'ai le moins aimé pour ma part est 'poids mort' avec Eddie Albert et S. Pleschette.
La deuxième saison que j'ai attaqué (je viens de finir l'épisode 3 à 'Scotland Yard) comporte pour l'instant un bijou 'le grain de sable' avec R. Culp, super moment en compagnie d'un Lieutenant au mieux de sa forme, très bon épisode.
C'est vraiment un plaisir de se replonger dans toutes ses enquêtes, et en découvrir de nouvelles car je m'aperçois bien que je ne les avais pas tous vu.
bravo à Alligator pour toutes ces chroniques.
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Re: Columbo

Message par Alligator »

Columbo : Dawn's early light (Entre le crépuscule et l'aube) (1974, Harvey Hart)

http://alligatographe.blogspot.com/2009 ... light.html

Très bon épisode. On l'apprend rapidement, de suite même. Le pré-générique est très particulier. Sans musique aucune, dans un silence seulement déchiré par le froissement d'un papier journal ou le débit de l'eau d'un robinet, on assiste à une drôle de besogne. Un homme transpire à grosse goutte au dessus d'un obus qu'il dévisse, dont il sort la poudre et la remplace par quelques barrettes de plastic. Cet homme est le n°6, Patrick McGoohan, les cheveux blancs, quelques rides mais l'oeil toujours aussi vif et perçant, la mine encore plus impressionnante. Cette scène pré-générique est bien faite, percutante. Son traitement volontiers austère, à la rigueur militaire est à l'image de tout l'épisode. Prenant place dans une académie militaire, l'enquête est menée par un Peter Falk différent, moins à l'aise devant cette figure de très grand médaillé. Comprenant que s'il veut nouer tous les liens de cette affaire, il doit s'imprégner de l'atmosphère qui règne dans ce lieu clos, Columbo séjourne au milieu des cadets pendant quelques jours et apparait alors un homme plus qu'un lieutenant. Souvent réveillé en plein milieu de la nuit ou dès potron-minet, c'est en débardeur, le cheveu hirsute et la mine pâteuse, que l'on découvre un type encore moins apprêté qu'à l'habitude, ce qui en soi relève de l'exploit.

Cette académie militaire offre une très belle scène pour un crime. Cet univers sévère et fruste où hiérarchie et autorité sont les clés de voûte d'un quotidien difficile condense à merveille les éléments dramaturgiques et esthétiques. L'architecture originale des lieux, à la fois moderne et classique, avec ses murs de chaux blancs, pûrs, ses escaliers en colimaçon, avec son dallage en échiquier évocateur, impose un jeu de silence et d'échos bien effrayants, propices à accentuer le suspense lugubre.

La réalisation -si elle n'avait eu la mauvaise idée d'y coller une photographie baveuse sur les extérieurs- s'approprie intelligemment les lieux, leur donne même une place, un rôle à jouer indéniable dans l'échevau criminel que dépeint l'intrigue. C'est très finement écrit et réalisé.

En plus de cela, vient s'ajouter au joli tableau décrit jusque là une distribution très efficace. Pas besoin de présenter Patrick McGoohan qui dans les personnages froids et inquiétants ferait grelotter de jalousie n'importe quel iceberg. Maitre redoutable, il dessine un être dont la discipline de vie confine à l'obsession ascétique et lui donne un sens, de manière impertubable et sans la moindre réserve. Personnage ô combien effrayant. Le bougre réussit la gageure de le faire sourire! J'ai beaucoup d'admiration pour ce comédien irlandais (ne vous fiez pas à son lieu de naissance, New-York).

Aficionado de la comédie romantique "Quand Harry rencontre Sally", je ne pouvais laisser passer la très bonne prestation de Bruno Kirby qui apparait au générique sous le nom de Bruce Kirby Junior aux côtés de son père, Bruce Kirby Senior of course.

Pour en finir avec ce très bon épisode, on a droit à un dénouement tout aussi bon : irréfutable, formidablement spectaculaire et très bien lié au caractère du meurtrier.
Chapeau!
Képi, bérêt, casque, calot, etc.
Alligator
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Re: Columbo

Message par Alligator »

Columbo : Troubled waters (Columbo : Eaux troubles) (1975, Ben Gazzara)

http://alligatographe.blogspot.com/2009 ... aters.html

Un des plus célèbres Columbo, notamment en raison de son unité de lieu, schéma si classique de la littérature policière : l'enquête lors d'une croisière. A la Christie en somme. L'influence anglaise de cet épisode ne se limite pas à cela. Bernard Fox et Patrick Macnee donnent une heureuse touche britannique. Même si c'est plaisant de retrouver la bouille de John Steed, on regrettera cependant qu'elle soit si peu souriante. Dans le rôle du capitaine il maintient une stature grave qui ne rappelle en rien la malice et l'humour du chapeau meloné. Fox est beaucoup moins présent que lors de sa première participation à la série (S.O.S. Scotland Yard) où il figurait un inspecteur chef de Scotland Yard.

Le scénario et la mise en scène par contre mettent parfaitement en valeur un Robert Vaughn royal. Ce type m'épate. Il est en tout point élégant, classieux et d'une froideur effarante. Son assurance et la sourde violence qui sommeille dans son regard sont très impressionnantes. Impeccable du début à la fin, j'applaudis et fais une standing ovation à moi tout seul. Sans doute livre-t-il là l'une des (si ce n'est "la") des meilleures prestations d'assassin de toute la série. Ebouriffant.

D'ailleurs le téléfilm n'est pas décoiffant au sens capillaire du terme? Difficile au milieu de l'océan d'échapper aux facéties d'Eole. On notera également que les conditions de tournage ont été encore plus difficiles pour le chef-opérateur William Cronjager : de nombreuses séquences sont floues. Sans doute n'y avait-il pas toujours la possibilité technique de s'assurer de la netteté des plans? Ou bien l'alcool coulait-il si à flots que le directeur de la photographie a sombré dans l'ivresse des profondeurs de champs? Car s'il est un aspect formel qui a joliment retenu mon attention, ce sont bien tous les plans filmés de loin mettant en exergue deux opposés : soit la foule et le confinement de ces petits espaces, soit la solitude des personnages dans ces grandes salles vides. Les effets de contraste avec un même procédé m'ont bien plu. Cela change évidemment des gros plans qui garnissent les épisodes d'habitude. Bon point donc pour l'audace de Ben Gazzara requise à l'heure d'investir pleinement le cadre inhabituel de cette intrigue.

A noter la présence d'une grande actrice, Jane Greer, la Kathie Moffat de La griffe du passé de Tourneur, la Joan Chiquita de Ca commence à Vera Cruz ou encore l'Antoinette de Mauban du Prisonnier de Zenda (version 1952).

La plupart du temps, un très bon épisode est pourvu d'un très bon dénouement. Celui-ci est inattendu et imparable pourtant, d'une savoureuse intelligence, comme souvent dans la série.
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Message par ex-beldvd man »

hansolo a écrit :
gedeon67 a écrit : ainsi j'avais découvert la série à la fin des années 70 et je tenais ces épisodes comme permi les meilleurs...j'avais d'ailleurs eu du mal à découvrir les premières saisons par la suite ...grave erreur ...il y a beaucoup de très mauvais épisodes dans ces saisons ( désolé je n'ai plus en tête les numéros )...à commencer justement par "un match dangereux" ...l'un des plus faibles ( malgré je le reconnais un astucieux piège final ) de toute la série : acteurs sans envergures , mise en scène vraiment quelconque , scénario ridicule - on ne peut pas croire une seconde que les protagonistes qui doivent s'affronter pour un championnat du monde vont la veille faire causette dans un petit resto italien et se faire une tite partie histoire de ...- bref rien ne fonctionne vraiment dans cet épisode...et surtout tout fait "cheap" ...ce championnat mondial à la saveur d'un tournoi de quartier ...dialoguistes et éclairagistes en vacances visiblement...mobile peu crédible...pour moi ça vaut 2/10 pas plus...
c'est marrant, c'est pourtant un episode que je trouve très réussi.
mais il est vrai que je ne l'ai pas revu depuis longtemps!
Pour ce qui est de la caricature, c'est comme Knight Moves avec Christophe Lambert... Un grand tournoi international qui fait plus tournoi de kermesse avec les papys du coin (quand leurs femmes jouent au bingo)...
Et puis le mat en 2 coups infligé au candidat champion lors d'une simultanée... C'est encore plus vraisemblable qu'Einstein ait un jour écrit 1+1 = 5 que de battre un joueur d'échecs (même de très très faible niveau) de cette façon... Moi qui suit passionné par les échecs, cet épisode me navre...
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Re: Columbo

Message par Alligator »

Columbo : Playback (1975, Bernard L. Kowalski)

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Episode sympathique mais qui, pour une raison que j'ai quelque difficulté à distinguer, ne me porte pas sur une vague d'enthousiasme béat.

Pourtant le casting est des plus somptueux. Oskar Werner d'abord, qui a un peu vieilli depuis Jules et Jim bien sûr, et dont la coupe au bol mireille mathioïde fait jaillir une explosion de doutes sur la santé capillaire du bonhomme. Cette allure étrange alliée à des postures enfantines, comme par exemple la tête qui penche souvent, habillent le personnage d'un voile troublant qui accentue sa part de mystère. On ne sait trop jusqu'où il va aller. Les sentiments qu'il nourrit à l'égard de sa femme deviennent sujets à caution. Il y a une sorte d'ambiguité mêlée d'effroi qui embellit le personnage. Il est vrai qu'à la fin, il s'emporte un peu trop vivement à mon goût, une exagération un peu hors de propos. Piètre bémol de messire Tatillon, je le concède.

Et puis surtout il y a Gena Rowlands. Après la prestation de John Cassavetes dont la collaboration et l'amitié avec Peter Falk sont primordiales pour les deux acteurs, c'est au tour de sa femme de venir renvoyer la balle à Falk dans sa série. Dans un rôle un peu effacé, très féminin et fragile, très éloigné de ce qu'elle a joué chez Cassavetes justement, elle parvient à trouver une tonalité juste. Les échanges entre Falk et elle procurent une douce émotion cinéphile.

Dans un autre type de charisme, la distribution donnera la possibilité à celles et à ceux que cela interpelle d'être particulièrement sensibilisé à la plastique pulmonaire d'une actrice charmante, Trisha Noble.

Mais plus sérieusement, évidemment, c'est l'intrigue qui tient lieu d'axe majeur vers lequel toutes les attentions se tournent. Et le mode opératoire du crime parait tout de suite bien compliqué, un des plus complexes de la série. Son aspect technologique a certainement amplifié cette impression. En dépit de cela, peut-être même grâce à cela, il se dégage de cette enquête un grand intérêt, une curiosité importante. Bien difficile de déceler l'issue à venir. A ce propos, la révélation de la solution est plutôt bien pensée et mise en scène. Il n'empêche, si l'on veut bien être honnête deux secondes, il est évident qu'il était techniquement impossible à l'époque de faire ce qu'a fait Columbo avec les techniques "VHS" : un dénouement presque parfait en somme.

A noter le rôle plus important du chien. Dans cet épisode, il permet à Columbo d'aborder Werner et surtout Rowlands d'une manière peut-être un peu plus détournée et sur un mode affectif qu'il ne peut pas maitriser habituellement.

Ici et là, on perçoit dans cet épisode des prises de vues plus originales, une mise en scène léchée, surtout un travail sur les lumières intérieures qui fait plaisir à voir. Et quand le nom du metteur en scène apparait au générique de fin, on comprend mieux : encore une réalisation soignée signée Kowalski!
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Re: Columbo

Message par Alligator »

Columbo : A deadly state of mind (Columbo: État d'esprit) (1975, Harvey Hart)

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Pour clore cette saison 4, j'espérais un peu plus. L'épisode ne manque pas d'attrait, cependant il ne remportera sans doute pas tous les suffrages. La faute en grande partie à un dénouement ordinaire, voire tarabiscoté si l'on se pique d'être méticuleux. J'ai bien du mal à le trouver imparable. Encore un piège de Columbo (je ne suis pas fanatique de ce genre de résolution), mais celui-là est loin d'être diabolique. Tiré par les cheveux, faiblard, ridicule même pourraient être les qualificatifs les plus proches de la réalité. Non, définitivement, c'est ailleurs qu'on va trouver de quoi se frotter les mains.

La distribution n'est pas mauvaise. Les grandes stars ne sont pas au rendez-vous mais on a un duo d'acteurs plutôt intéressants pour des raisons différentes.

George Hamilton a un physique. Indéniablement une tête à prendre des baffes, un bellâtre au regard condescendant, à l'arrogance chevillée au faciès. Mi-playboy mi-précieux, Hamilton est de ces personnages qu'on situe difficilement et qui s'en trouvent plus fascinants encore. On ne peut pas dire qu'il tutoie les anges quand il joue, ses expressions se comptent sur les doigts d'une main, mais avec le peu qu'il a, il réussit à faire un boulot honorable.

Nous pourrions à peu de choses près tenir le même discours pour Lesley Ann Warren. Dire qu'elle est belle serait un peu exagéré, mais elle a du chien. Elle déborde de sensualité. Ses regards, sa bouche, ses seins condamneraient à la damnation n'importe quel moine. Son jeu est tout aussi limité que son acolyte, cependant même en incarnant les greluches un peu idiotes, il émane d'elle une sûreté, certes pas très sobre, mais somme toute d'une redoutable efficacité.

On retrouve dans cette enquête un élément des Columbos dont je raffole par-dessus tout : une superbe confrontation. Cet épisode-là est avant tout une magnifique passe d'armes à fleurets non mouchetés. En effet, le lieutenant affiche très vite son hostilité et ses réflexions sans fard à l'encontre de l'assassin joué par Hamilton. Cela débouche sur une excellente séquence sur le port où les deux protagonistes jouent cartes sur table et se mettent au défi. Somptueux, les dialogues se révèlent d'une puissance rare. Punchy!

Le ton de Peter Falk se fait de plus en plus agressif. C'est assez rare pour être signalé : le lieutenant se laisse un peu débordé. Son humanité prend le dessus sur le professionnel. L'empathie l'emporte et il fait montre d'une vindicavité exceptionnelle.

Aussi est-il aisé de nourrir quelques regrets quand se déroule cette opération alambiquée dans le final : c'eut pu être un très grand épisode.
Steed3003
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Re: Columbo

Message par Steed3003 »

Le guide des saisons 3 et 4 toujours par Alligator viennent d'être mis en ligne:

Saison 3 :

http://www.theavengers.fr/supplement/ho ... aison3.htm

Saison 4 :

http://www.theavengers.fr/supplement/ho ... aison4.htm
http://lemondedesavengers.fr: le site dédié aux séries et films cultes
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